Des cartes et des hommes

5 à 7 mon oeil. Hier soir, le Septentrion était invité par la Ville de Québec a un événement soulignant la parution de notre magnifique (c’est pas moi qui le dit, c’est Didier Fessou, c’est Serge Bouchard, c’est Michel Vézina, c’est tout le monde qui prend le livre et l’ouvre) atlas historique La Mesure d’un continent. Fière que je suis, vous ne pouvez pas savoir. Que de travail derrière cet ouvrage, mais en retour que de satisfaction. Je regarde mon exemplaire relié plein cuir et marqué à la main (par le directeur lui-même svp) de la lettre S, je touche le papier, j’observe la tranche marbrée, le choix des cartes, je lis les titres des chapitres. Ça fait sans doute plus de cent fois que je manipule l’ouvrage, mais là avec MON exemplaire entre les mains, je suis émue. Personne ne pourra reprocher à notre équipe d’avoir le souci du détail, la passion pour le livre.
Je n’avais encore jamais vu la salle de réception de l’hôtel de ville, c’est très beau. Il y avait surtout plein de gens que j’ai eu plaisir à revoir. Mais voilà, l’horloge sonne bientôt les sept coups. Toutes ces mondanités nous ont mis en appétit. On ne peut s’alimenter que de vin n’est-ce pas, ah non, euh faudrait y penser. Mais ça c’est une autre histoire. Revenons à nos potins bloguesques. Le Times s’est rapidement imposé. Les sushis sont bons et la compagnie était plus qu’abréable. Imaginez il y avait même le CFD en personne avec l’objet de culte… un iphone, un vrai! Nous ne nous sommes pas arrêtés en si bon chemin, bien sûr après le resto il y a eu La Loge et du vin, encore (du thé?! pour une certaine personne qui devait prendre le volant). Je ne vous dis pas à quelle heure tout ça a pris fin, c’est presque indécent quand on travaille le lendemain et que mon patron lit attentivement les comptes rendus de mes frasques.
Que d’aventures cette semaine. Mais, c’est le monde à l’envers. Rentrer aux petites heures la semaine et dormir un vendredi soir! Décidément, le changement d’heure a bouleversé toutes mes habitudes (n’importe quoi pour expliquer mon comportement irresponsable).


On passe au Salon

Et oui les enfants, la saison des salons du livre est officiellement commencée. Le premier de l’automne, celui du Saguenay–Lac-Saint-Jean, débute demain. Je serai entre autres en entrevue dimanche midi au sujet des blogues. Peut-être que ma carrière de star est en train de débuter et que je ne m’en rends pas encore tout à fait compte.


Pourquoi se lever très tôt un samedi matin

Si j’étais une vraie star, les journalistes et mon public adoré s’arracheraient la moindre de mes paroles, voudraient tout savoir de mes faits et gestes. Heureusement pour vous et pour moi, je ne suis pas une star. Imaginez, j’aurais tout ce dont je peux rêver (un iPhone, des bottes Prada, une maison d’été à Aix), mais je serais aussi obliger de piquer des crises de star… Pour vous donner un aperçu de ma vie palpitante, voici quand même ce que vous pourriez lire sur moi dans une (fausse) entrevue si j’en étais une. Fausse entrevue, pas tout à fait. Tous les événements et personnages rapportés ici sont réels. Ils me sont véritablement arrivés pas plus tard que ce matin. Comme quoi la vie de professionnelle de l’édition a aussi ses moments d’exaltation.
Q (imaginons, tiens, Patrick Masbourian dans le rôle de l’intervieweur): Que faisiez-vous vendredi soir dernier? Vous êtes encore sortie n’est-ce pas? Dites-nous donc où, nous brûlons d’en savoir plus sur vos sorties nocturnes, toutes plus palpitantes les unes que les autres.
R: Ah, ah! Non. Au début, j’étais censée sortir boire un café autour de 11h parce que je devais accompagner mes collègues Gilles et Carole à 1h du matin chez Litho-Chic, notre imprimeur pour La Mesure d’un continent. Normalement, je ne bois jamais de café, mais quand je dois me tenir éveiller, il n’y en a qu’un que je supporte, celui que l’on peut boire à La Loge bien entendu.
Q: À 1h du matin vraiment? Pauvre vous. Vous ne finissez pas de travailler à 17h, comme à peu près tous les gens normaux.
R: 90% du temps, oui en effet. Mais vous savez, nous dans le milieu de l’édition, nous nous donnons corps et âme à nos projets. Je n’étais encore jamais allée donner un OK de presse. Comme ce projet me tient particulièrement à coeur, je me suis dis que ça serait à la fois intéressant et drôle d’assister à cette étape. Alors finalement hier soir, je suis restée chez moi à écouter une télésérie sur Rome à ARTV. Gilles m’a téléphoné pour me dire que le travail sur les presses allait plutôt débuter vers 4h30 du matin. Carole a abdiqué, préférant dormir. Mais moi j’ai mis mon réveil et à 4h10, quand Gilles m’a téléphoné à nouveau, j’étais en train d’écouter les Guignols.
Q: Hum, les Guignols, intéressant.
R: Oui, mais passons ce détail. Le plus important, c’est que là encore, Gilles m’apprend que l’impression est remise 1 heure plus tard. Il m’a finalement retéléphoné à 5h (j’avoue qu’à ce moment, je dormais un petit peu). Cette fois était là bonne. 15 minutes plus tard, le temps d’enlever toute trace de sommeil sur mon visage, Gilles est venu me chercher. Arrivés chez Litho-Chic autour de 5h30, Yvon Bégin, qui est notre représentant, le pressier, dont j’oublie malheureusement le nom (des présentations si tôt dans la journée, vous m’excuserez, mais j’oublie les noms) et Michel nous attendaient. Après 5 ou 6 tentatives dans l’ajustement des couleurs (plus de jaune, oups, un peu trop, plus de noir, là il faut « salir l’image »), le OK de presse pouvait être donné. Michel a sorti son tampon OK de presse et Gilles a signé. C’est parti pour 125 heures d’impression!
Q: Comme c’est palpitant la carrière d’éditrice. Vous ne cessez jamais d’apprendre de nouvelles choses comme je peux constater. Avez-vous immortaliser ce grand moment?
R: Bien sûr. Mais vous comprendrez, il n’y a pas de photos de moi. Je n’avais pas mes lunettes de soleil et je ne me fais jamais prendre en photo si tôt le matin, pas même avec Philippe B.
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Q: Merci à vous Sophie.
R: C’est moi qui vous remercie.


Des imprévus de l’édition

Il y a des jours comme ça, dans la vie d’une éditrice. Vous trépignez d’impatience d’en avoir un aperçu? Vous êtes chanceux, je suis plutôt d’humeur au partage.
Carnet de bord du mercredi 12 septembre:
Arrivé en retard au bureau, parce que le chauffeur a commencé son parcours 25 minutes plus tard sur son horaire. Je fais, comme vous vous en doutez, la gueule en arrivant. Mais MHV vient tout de suite chasser mes mauvaises pensées contre le RTC en m’apprenant les dernières nouvelles sur certaines personnes de notre connaissance dans le monde de l’édition. Elle n’a pas le temps de conclure que hop!, GH me présente Jean-François Palomino, venu expressément de Montréal pour vérifier avec nous les épreuves de notre cher Atlas. Après les convenances d’usage, direction, salle de réunion où les dites épreuves ne demandent pas mieux que de se soumettre à notre regard impitoyable. Après un premier bref coup d’oeil, oups, je me rends compte que j’ai oublié mon crayon, retour dans mon bureau, et le manège recommence pour mon carnet, une règle, répondre à un appel.
Là, ça y est je me mets au travail. Alors me voilà qui tourne une à une les pages de l’Epson, des pages à peine plus petites que moi imaginez un peu, et qui note mes remarques dans mon carnet: p. 1, ajoutez un e à Nicolas (qui doit se lire Nicolaes), pourquoi une majuscule là dans la version anglaise alors qu’il n’y en a pas dans la version française, p. 20-21, les cartes sont trop foncées, trop de rose à la page 185 alors qu’à la page 186 il y a trop de jaune, enlever le blanc autour de cette carte. Des heures de plaisir je vous dis, et je ne blague même pas, j’adore faire ce travail.
Mais voilà, quand je croyais ma journée de labeur, qui prendrait fin par un soupir de satisfaction autour de 17h00, toute programmée d’avance, un petit coup de fil est venu tout chambouler. Si j’avais su, je ne me serais pas du tout habillée comme ça en partant de chez moi, 4 heures plus tôt. C’est la première réflexion que je me suis faite.
Je vous épargne les détails de notre dîner de travail au Faks, et je me rends tout de suite à la deuxième étape de cette journée rocambolesque. 14h15, M. Vaugeois vient me reconduire sur la rue Dalhousie. Est-ce que ça vous met la puce à l’oreille? Non. Si je vous dis La Caserne, je vous donne un gros indice là. Toujours rien? Si je vous parle maintenant de Dryade, de dragons, de Faust, je vous donne la réponse. Et oui, réunion de travail avec le graphiste et toute l’équipe d’Ex Machina. Quand je dis toute l’équipe, je dis bien toute l’équipe, Robert Lepage y compris. Et ça recommence. Nous regardons une à une les pages de la maquette du projet que nous faisons avec eux. Il faut remplacer cette photo par celle-ci, et si on la mettait plutôt là, ou encore là, et pourquoi pas s’en tenir à notre première idée, où mettre les biographies des auteurs, ne pas oublier les ligatures, il faut changer ce titre.
Retour à la maison: 18h00, un peu fatiguée par tant d’activités, mais tellement satisfaite. Demain, je m’habille comme si j’allais rencontrer Yann Tiersen lui-même tiens, on ne sait jamais en édition.


Départ d’une attachée de presse

Après un peu moins de 3 ans de collaboration intense, de lancements, de salons du livre, de voyages, voilà que la dernière journée de travail de notre attachée de presse préférée au Septentrion, Josée Morissette, est arrivée. Ah que je suis triste, que je me sens orpheline. Qui donc va me fournir une serviette de table quand je vais me salir? Qui donc va m’indiquer la station de métro à prendre? Qui donc va avoir une idée géniale pour une couverture? Qui donc va mettre tant d’ambiance au bureau? Qui donc va me tenir informer de tout ce qui touche l’actualité? Nous partageons plein de souvenirs et d’anecdotes à propos de la production d’un livre, d’un souper, d’un périple en région, d’un lancement, vraiment une quantité incroyable d’événements quand j’y repense, je vous le dis. Une chose est sûre, ça va être drôlement vide la semaine prochaine. Une collègue de perdue, mais certainement pas une amie.
Je te souhaite bien sûr le meilleur dans ton nouveau travail.


Des plaisirs de travailler sur Maguire

L’heure du dîner arrive toujours comme un moment béni pour nous, gens de l’édition, qui travaillons fort pour promouvoir la culture québécoise (c’est toute une mission ça!). Encore une autre façon de dépenser notre argent si durement gagnée, l’ouverture d’une boutique-resto Canard goulu juste en face (ou à peu près) de nos bureaux. Nous nous sommes donc laissés corrompre en cette journée ensoleillée qui marquait l’ouverture officielle de l’endroit. J’ai dégusté, je dois le dire, du magret de canard farci au fromage de chèvre sur une salade. Un pur délice. On y retourne quand?
Et Annie et moi, pauvres orphelines, sommes allées essayer le chocolat glacé épicé chez Érico ce soir. Nous avons eu, je dois le dire, un sentiment de culpabilité quand nous nous sommes observées parmi cette pléiade de chocolats en pensant à nos deux copines qui ont passé la journée à pédaler. Bref moment de culpabilité. Mais là, je ne m’endors pas du tout, surdose de chocolat.
Bon, assez parlé de bouffe!


C’est la fête au bureau

Et oui, je suis toute seule au bureau avec le graphiste. Nous sommes sans patron (parti à Toronto) et sans attachée de presse (partie à la F1)! C’est le temps de faire des mauvais coups ou de partir tôt. Vite, il me faut des idées. Oserais-je? Je suis trop sage hélas! Un modèle à suivre.
Puisque je suis d’humeur badine, je vous dirai qu’un 5 à 7 le jeudi soir sur la terrasse de l’Inox, c’est vraiment une bonne idée. Ça permet d’évoquer pour la énième fois les tours joués du temps où je travaillais à l’Assemblée et de revoir de précieux amis. Je n’ai pu me rendre ensuite à l’ouverture des terrasses sur la rue du Parvis, dans le quartier Saint-Roch. J’étais totalement non présentable en public, résultat d’une allergie aux yeux au contact du chat de MC, zut de zut.
Bonne «randonnée» à MC (on adore Villa n’est-ce pas?) et LB (qui était particulièrement un paquet de nerfs la dernière fois que je l’ai vu… hier), qui se rendent à Tadoussac en vélo par la rive sud. Elles sont folles. Et moi, vous vous demandez? Et bien, les voitures ont été inventées pour quoi vous pensez? Je m’y rendrai donc pénarde jeudi prochain! Hasta tantôt.


Parce que toute bonne chose à une fin

Les salons sont comme une drogue. Oui Oui, on ne veut pas que ça finisse même si c’est super exigeant physiquement. Celui de Québec qui a pris fin hier a été mémorable. Parlez-en à Éric qui, comme moi, a fait 70 heures, et ce sans compter les 4 soirs où nous avons fait un peu la fête. Je tiens à mentionner que je suis passée à travers tout cela sans même boire aucun Guru (même pas les nouveaux) ! Wow, je métonne moi-même.
Il y a tellement de choses que je voudrais dire et d’autres que je dois garder pour moi, héhé. Merci à ceux et celles qui sont venus me saluer pendant ces derniers jours. Lors de la folie furieuse de samedi, j’ai été interrompue dans plusieurs conversations avec des personnes que je vois souvent et d’autres plus rarement que j’apprécie beaucoup. Je m’excuse mille fois mais je tiens à vous dire que j’ai énormément apprécié le fait que vous soyez passé me voir et me dire quelques mots.
Je remercie infiniment tous nos auteurs de s’être déplacés et d’avoir contribué à ce beau succès. Un clin d’oeil particulier à certains d’entre vous dont j’ai particulièrement apprécié la présence. Vous vous reconnaissez, j’en suis certaine.
Merci à France, Julie et Solange de m’avoir accompagné au kiosque du Septentrion, aux bénévoles et employés de Dimedia pour tous les services et la bonne humeur, à Danielle et tous les bénévoles de la revue Cap-aux-Diamants. Josée, je ne t’oublie pas, même si tu as déserté quelques heures pour un mariage italien. Je te comprends, après avoir aperçu les photos du buffet bien sûr.
Vendredi avait lieu le Party national du livre à La Ninkasi du Faubourg organisé par Les productions du bunker d’Auteuil. J’étais trop fatiguée pour en profiter pleinement mais contente de croiser plusieurs de mes collègues éditeurs.
Samedi, nous sommes allés faire un tour à La Loge. Petite confusion assez drôle quand même avec Frédérick et sa copine, à qui j’avais donné rendez-vous. Si vous saviez comment c’est agréable de travailler avec les chercheurs de la Chaire Raoul-Dandurand. Ah que nous sommes chanceux! Morale de la soirée, quand une facture est trop compliquée à séparer, certains suggèrent de commander une autre bouteille de vin. J’ai trouvé l’idée géniale mais personne ne voulait suivre :)
Un peu déçue d’avoir manqué les comédiens des Invincibles. C’est ma faute, je me suis trompée d’heure.
Avec la foule record qu’il y a eut pendant ces 5 jours, une chose est certaine, le livre se porte bien et l’industrie est bien vivante.


Le salon de Québec: grandeurs et décadences

Ça y est, le Salon international du livre de Québec est débuté depuis 2 jours. Au total, déjà 24 heures à serrer des mains, vendre des livres, conseiller et répondre à des questions intéressantes mais aussi parfois saugrenues « Madame, à quel endroit je peux trouver des cartes de hockey, à quel endroit je peux trouver des tablettes de chocolat », rencontrer les auteurs, les clients, les éditeurs. Nous nous efforçons que tout le monde reparte satisfait!
Le salon est aussi un prétexte aux sorties et cocktails. J’ai donc dû me sacrifier et assister au cocktail d’ouverture de Marquis imprimeur qui avait lieu mercredi soir au Hilton. Merci d’ailleurs à Jean-Pierre, notre représentant préféré, pour son accueil chaleureux. Hier soir, sortie à La Loge avec notre auteur Patrice Corriveau. Comme on a rit! Merci pour la bière que tu nous avais promis depuis des mois! :)
Ah et c’est fou ce qu’on peut apprendre de potins en si peu de temps…
Je suis déjà crevée, mais heureuse. Allez, on ne lâche pas jusqu’à dimanche.


Trois-Rivières, le salon, le Café Morgane

Ma semaine dernière a d’abord été marquée par le Salon du livre de Trois-Rivières. C’était la première fois que je passais vraiment du temps dans cette ville. Coup de coeur pour la librairie Clément-Morin et son bar à vin. Quel concept génial n’est-ce pas ? J’en veux une à Québec aussi!
Concernant le salon proprement dit, Julie et Pierre sont des organisateurs géniaux, disponibles et à l’écoute. Les soupers entre éditeurs sont toujours propices aux moments cocasses, aux révélations croustillantes, aux débats enrichissants. Trois-Rivières aura été marquée par la présence de Tristan Demers et Richard Petit. Maxime Roussy, auteur des célèbres romans jeunesse Pakkel, est vraiment un bon animateur avec les adolescents. Beurk par contre pour sa mygale qu’il avait apportée :) Le concept d’impro-illustration (où les illustrateurs dessinent dans un temps limite sur un sujet précis et le tout en direct), malgré l’odeur des crayons qui nous montait à la tête, est à répéter. Je crois qu’il y en aura une aussi au prochain salon à Québec. À ne pas manquer.
La remise du prix Adagio à M. Lacoursière a été un moment fort. J’étais bien fière! Josée est tellement polyvalente qu’elle s’est retrouvée à servir des bouchées après la remise du prix (vous pourrez voir des photos sur le site du Septentrion). Les salons du livre sont toujours parsemés de petites rencontres privilégiées. J’ai ainsi pu parler quelques instants avec la comédienne Marie Turgeon, vraiment très sympathique. C’est promis, j’irai voir la pièce Lucidité passagère dans laquelle elle jouera l’automne prochain. À noter également, la présence remarquée de nos 2 auteurs-blogueurs préférés Pierre-Léon et Caroline. J’espère vous voir plus longtemps à Québec.
Seul bémol, le bain de ma chambre d’hôtel est vraiment trop glissant, vous imaginez la suite… j’en vois déjà qui rigole… et oui, j’aurais pu me tuer! heureusement, que des hématomes. J’aime vraiment le Café Morgane mais après 3 jours de sandwiches et de salades, il faut dire que j’étais un peu tannée.
Retour à Québec vendredi soir, pour assister au spectacle de Pierre Lapointe. La suite demain.