Le tourbillon de l’édition

La rentrée automnale a débuté en grand au Septentrion. C’est du sérieux. Les lancements se succèdent à une vitesse folle. Mais, je suis bien contente. Ce sont tous des lancements réussis et les auteurs sont satisfaits.
Pendant les lancements, allez savoir pourquoi, c’est moi qui fait payer les livres aux gens (car ce n’est pas moi la plus douée en calcul mental mais bon, 20$, c’est pas si compliqué, 2 livres à 20$=40$, voilà). Et je trouve ce rôle plutôt privilégié figurez-vous. C’est moi qui remet aux gens les livres sur lesquels on travaille pendant des mois, des mois. C’est un beau moment de fierté.
Et au bureau, que dire, on travaille autant. Je remets en moyenne 2 ou 3 projets à l’imprimeur depuis deux semaines et ça continuera cette semaine.
Tout cela a pour résultat que je n’ai plus d’énergie pour me divertir. Zéro énergie. Après une soirée très réussie aux Salons d’Edgar vendredi dernier impliquant discussions de filles et vin, à 22h30 j’étais chez moi. Mais regardez à quoi j’ai eu droit en rentrant.
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Une image, une phrase

Voilà comment je me sens aujourd’hui.
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Hier, pour la première fois depuis des semaines, j’ai fermé la fenêtre de ma chambre pour dormir. L’automne s’installe, il n’y a pas à en douter.
C’est une illustration que j’adore (tellement qu’elle figure depuis quelques semaines sur le fond d’écran de mon Mac au bureau), réalisée par Dukal. Je vous invite à aller voir les autres dessins de ce brillant artiste par ici. C’est joli n’est-ce pas?
Et ce matin, en lisant Les Âmes grises de Philippe Claudel, mes yeux se sont arrêtés sur ces mots qu’ils ont trouvé très beaux : « Le matin coulait sa lumière et ses heures».
Parce qu’il y a de ces jours où un rien me touche.


Un petit truc cute… et utile

Geek, oui c’est moi! Je plaide coupable, je suis légèrement geek. Vous devinez ce qui se cache derrière mon petit pingouin? Allez jeter un coup d’oeil aussi par .
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Quand je l’ai vu dans la vitrine de L’Art du Buro, sur la rue des Francs-Bourgeois (oui, je vais être vraiment fatiguante avec Paris dans les prochaines semaines), j’ai répété au moins 15 fois: «je le veux», «c’est tellement mignon», «il me le faut ab-so-lu-ment»! Mais coup de théâtre, la boutique allait ouvrir une heure plus tard. Une longue heure à attendre! Qu’importe, je me suis raisonnée et j’ai alors dit : «allons nous promener et revenons plus tard acheter cette merveille». Non mais avouez, vous le trouvez craquant vous aussi?
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Oui, car en plus d’être mignon, mon pingouin est aussi une clé USB de 2 Go. Ah, la joie était complète.
À la boutique, il y avait aussi des dragons en rose ou en vert et un petit iPod, tous de la même compagnie, Fruitshop, one collection. Vous pouvez voir tous les modèles sur leur site. Je l’ai eu contre, euh…, à peine 36 euros et en plus j’ai eu la petite corde gra-tui-te-ment. Je n’ai pas de iPhone mais j’ai un Penguin driver. Qui dit mieux?
P.S. OK, je reconnais que ma comparaison est un peu forte, mais je me console comme je peux.


Ce n’est qu’un au revoir

Depuis une semaine, je me remets de mon voyage à Paris. Me remettre oui, c’est un verbe que j’ai choisi délibérément car, à mon retour, j’ai toujours une grande blessure au coeur. Paris me manque déjà, cruellement. Cette fois c’était différent, ma première fois au coeur de l’été, première fois pour ma mère tout court.
Et tout fait, nous avons tout fait, visiter le Jardin des Plantes, déjeuner aux arènes de Lutèce, vu Saint-Germain-des-Prés, la Tour Eiffel (où je suis montée tout en haut, oh comme j’étais blanche de peur dans l’ascenseur qui nous y a conduit), les Invalides, le Jardin du Luxembourg (2 fois plutôt qu’une), le cimetière du Montparnasse, le Louvre, les Tuileries, l’Opéra, Montmartre et ma chère rue des Abbesses, le Musée d’Orsay, les Halles, le Marais, Beaubourg, l’Arc de Triomphe. Bien sûr, il y a aussi eu les grands magasins : le Printemps, les Galeries Lafayette, le Bon Marché et les innombrables petites boutiques, bistros, librairies qui parsèment la ville. Je crois que nous avons marché de 9 à 10 heures par jour pendant une semaine. Vous dire comme j’étais fatiguée. Mais chaque jour, c’était la redécouverte, être ébahi face à l’architecture et à toute cette pierre. C’est la pierre qui m’avait attiré à Québec, je crois que c’est un peu la même chose pour Paris.
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Il faisait beau, mais pas suffisamment pour profiter des activités de Paris Plages. J’ai par contre vraiment apprécié mon périple en bateau-mouche sur la Seine, le soir. Pour admirer les 300 mascarons des courtisans du roi du pont Neuf, voir Paris sous un autre angle, profiter des monuments et bâtiments en lumière, découvrir à quel point le Louvre est immense. Autre moment fort de mon voyage le Panthéon, sa crypte et l’exposition sur Zola à l’occasion du centenaire de son entrée dans le lieu. Je terminais justement la lecture de Au Bonheur des Dames. C’est un heureux hasard. Je me promets de lire ses autres titres.
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Mes petits coins favoris: l’île Saint-Louis en soirée, le Square du Temple sur la rue du Temple, où je me suis endormie sur un banc, le Musée Carnavalet, le plus beau musée que j’ai visité jusqu’à présent. La galerie Paris sous la Révolution a fait vibrer ma fibre historienne, j’y ai même versé une larme tellement je n’en revenais pas de voir de mes yeux tous ces objets ayant appartenu aux personnages que j’ai étudié dans les livres.
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Pour finir, ma liste très personnelle de bonnes adresses:
Où j’ai le mieux manger : Sorza (ah, mon risotto au parmesan, un délice), Le Comptoir (une joue de boeuf braisé à se rouler par terre sans parler du pot de crème au chocolat) et j’ai apprécié aussi le Tribeca pour les pâtes et surtout l’ambiance. Dans ces trois endroits, en plus de la nourriture excellente, le service a été impeccable.
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Où boire un excellent Bourgogne aligoté en terrasse : Le Comptoir des Archives, dans Le Marais.
Où boire un inoubliable kir aux mûres: Coquelicot (sur des Abbesses). Et juste pour voir les serveuses faire leur travail, ça vaut le coup.
Où déguster une glace : Gelati d’Alberto sur la rue Mouffetard, pour la forme de la glace, une jolie rose, et pour le plaisir de sa balader sur cette rue. M. Lacoursière m’a recommandé la maison Berthillon sur l’île Saint-Louis. Ce sera pour la prochaine fois.
Où savourer la meilleure tarte tatin aux abricots au monde: le Grenier à pain, sur la rue des Abbesses. Vous connaissez mon faible pour les pâtisseries. Je voulais tout tout tout acheter. Mais nous avons arrêté notre choix sur un pot de confiture aux pommes et carambar. Oh que j’ai hâte d’y goûter!
Où le service fut exécrable: Ladurée sur les Champs-Élysées. Je suis déçue car j’adôôôre la maison et quel millefeuille au citron j’ai mangé. J’irai faire un tour à celui de la rue Royale, c’était bien mieux.
Où je me suis perdue: sur la rue D’Assas (que j’ai pris à l’envers) en cherchant la rue du Cherche-Midi pour aller manger au Rousseau, qui était d’ailleurs fermé pour vacances estivales jusqu’au 30 août. Super! Mais je dois dire que je me suis étonnée moi-même par mon sens de l’orientation, même pas besoin de carte 90% du temps. C’est comme si j’avais déjà été parisienne. Le rêve.
Les boutiques : L’art du Buro, Fleux, les Petits Hauts, Repetto, Satellite, le Comptoir des cotonniers, Princesse Tam-Tam, Chattawak, Mariage Frères, Repaire de Bacchus (sur Moufferard), la droguerie du Bon Marché, la Papeterie Trait (sur des Abbesses).
Les bijoux: Hop Hop Hop, Médecine douce (je vais aller faire un tour du côté de leur boutique, 10, rue Marseille) et Nadine Delépine.
Les rues: des Francs-Bourgeois, du Four, Bonaparte, Mouffetard, des Abbesses, Vieille-du-Temple, Saint-André-des-Arts.
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La prochaine fois j’irai : à L’Estaminet pour les produits du terroir et chez Repetto pour m’acheter de nouvelles ballerines. En attendant, j’irai du côté de French Touche pour me procurer de petits objets : http://www.frenchtouche.com/. J’y ai trouvé le cabas que j’ai voulu acheter mais que ma conscience (lire mon banquier), m’a interdit de prendre.
Je garde tous les souvenirs de ce voyage avec ma mère contre mon coeur, en écoutant ma petite boîte à musique qui joue La Marseillaise et en regardant mon millier de photos. Un peu plus et je vous dis, je pleure, de joie.
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Le grand départ

Nous y sommes, je suis en vacances et je pars en France pour me reposer du tourbillon des activités du 400e et en prévision des nombreux salons du livre à venir cet automne. Cette fois, pas de vin dans l’avion puisque l’alcool a un effet bizarre sur ma petite personne.
Alors je reprends mon superbe accent parisien et me voilà à Paris plages demain!
J’ai laissé mes dossiers entre bonnes mains, j’espère que vous vous en tirerez bien les garçons.
Bonne semaine!


Ce n’est pas moi qui le dit

C’est Shakespeare : « Si l’on passait l’année entière en vacances; s’amuser serait aussi épuisant que travailler. »
Le travail, je trouve que c’est beaucoup moins fatiguant que les fins de semaine, en particulier l’été. Depuis des mois, nous préparons la rentrée automnale. Et voilà que plusieurs projets aboutissent. Victoire je crie! Étonnamment, l’été fut très productif. Admirez ma table de travail, qui sert aussi de table de salle à manger quand nous avons faim (et ou nous avons souvent les discussions les plus folles et bizarres).
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Que font ces papiers sur ma belle table? Ce sont 3 manuscrits parvenus à la dernière étape de la production. Ils attendent patiemment que Jean-Pierre, notre représentant chez Marquis toujours bien habillé, ne vienne les chercher.
Le livre à surveiller au Septentrion à mon avis, celui d’Yves Lever, Anastasie ou la censure du cinéma au Québec. Fascinant, déconcertant, amusant je dirais (Éric m’a contaminé avec ses slogans publicitaires).
Bonne fin d’été!


Des mots sur ma douleur

Le titre est un peu fort, je l’avoue mais je n’avais pas envie de me creuser la tête trop longtemps. C’est fou comme s’écraser un doigt dans une porte peut vous bouleverser. Tiens, ça m’est arrivé, à moi, pas plus tard que la semaine dernière. Ne me demandez pas comment j’ai fait mon compte. Je me souviens seulement que ça fait très mal, oui très mal. J’ai même téléphoné à ma mère pour pleurer un bon coup. Et j’ai eu un peu peur que mon doigt ne redevienne pas aussi mignon qu’avant (une semaine plus tard, rassurez-vous, il est redevenu comme avant l’incident, ouf!).
Mais, pour moi ce fut aussi un peu comme la pomme de Newton. Bon d’accord, aucune loi sur la gravitation n’a émergé de mon cerveau. S’en est plutôt suivie une prise de conscience personnelle légèrement plate. Passons.
J’ai écrit de ma main droite la semaine dernière, en pleine correction d’épreuves sur Le Duel d’Élisabeth Vallet (pôvre graphiste qui va devoir me relire). Il faut dire que je suis d’un naturel gaucher.
Trêve d’apitoiement sur mon terrible sort. Je vous invite plutôt à aller admirer le cadeau de la ville de Montréal aux citoyens de Québec à l’occasion du 400e. Le lieu, la Gare du Palais, est parfait. Une gare=voyage=ailleurs=rêve. Non? Ça fait 2 fois que je vais le voir ce cadeau et il me va toujours directement au coeur. J’ai plusieurs petits textes préférés. Je partage avec vous celui qui me fait pleurer ou soupirer, dépendamment des jours:
La nuit est une neige
qui tombe à l’envers.
Jean-Paul Daoust
C’est doux à lire non? Et ça fait rêver aussi.
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Paris, comme si vous y étiez

Dans un mois, je serai à Paris. À Paris, oui oui, encore. Ça sera ma première fois l’été. Comme j’ai hâte, j’adore l’été et j’adore cette ville. Ça sera la première fois tout court pour ma mère. C’est moi qui lui servirai de guide. Je l’amènerai aux Invalides, au Louvre, à Notre-Dame, à Montmartre, nommez les lieux, nous irons partout. Ce sera une première pour toutes les deux, la mère et la fille en voyage.
En attendant, je me prépare. Je note l’adresse de Maje et du Comptoir des cotonniers, quels seront les accessoires indispensables à avoir cet automne. Je regarde ou se situe ce petit resto qui m’a l’air si mignon : La Belleviloise, je regarde les activités à faire à Paris-Plage, je vais sur le site de la FNAC voir les disques qui sont encore introuvables ici, les petits cadeaux à rapporter, les vins à choisir (un Saint-Émilion, c’est sûr). Je scrute tout à la loupe, observe sans répit la carte du Métro dans l’espoir de ne pas trop me tromper, pratique mes «putains», me repasse en boucle dans la tête Le jardin du Luxembourg de Joe Dassin, envisage toute la Volvic au citron que je vais boire. Je rêve, je rêve, j’y suis presque.
En naviguant sur mes blogues favoris de Parisiennes dans le vent, j’ai découvert un site tout à fait original. Soundwalk nous propose des balades à travers la ville, équipés de notre propre lecteur MP3, de mon iPod me concernant. Les visites durent 50 minutes en moyenne. J’ai choisi Le Marais et Saint-Germain-des-Prés, mais il y a d’autres quartiers qui sont disponibles. Ce sont Isild le Besco et Virginie Ledoyen qui guideront nos pas. Pas mal non? Une carte numérique accompagne le tout, pour seulement 12$ par balade.
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Elles nous amènent dans des lieux ou nous ne nous serions pas aventurées autrement, tout en nous racontant de petites anecdotes. On entend les bruits de la ville, les pas de nos narratrices, de la musique, les conversations des commerçants. C’est vraiment génial, j’ai l’impression d’avoir fait la découverte du siècle. C’est geek et poétique à souhait, comme j’aime, pour nous faire découvrir la plus belle ville du monde d’une manière inusitée. Je vous livre un extrait de ce que ça donne:
En face du Procope, sur votre gauche, prenez le passage du commerce. Vous arrivez devant un portail, vous arrivez dans la cour de Rohan, un havre de paix caché en plein coeur de Saint-Germain. Il y a trois cours, nous sommes dans la première. Arrêtez-vous là un instant. Le peintre Balthus à gauche avait ses ateliers et ses jeunes modèles. C’est aussi ici qu’on dressa la première guillotine. C’est donc également géographiquement au Procope que la première tête roula sur la pavé parisien. Continuez tout droit et entrez dans la seconde cour. Arrêtez-vous un instant dans la deuxième cour. Là, au troisième étage sur votre droite, est né le compositeur Saint-Saëns. On lui doit la très célèbre Danse Macabre, pièce qui a elle-même inspirée un des plus beaux films du cinéma français, La Règle du jeu, de Jean Renoir.
Vous m’entendez soupirer n’est-ce pas? Un mois, dans un mois j’y serai pour vrai.
P.S. Avec un iPod Touch, ça irait bien mieux. Il m’en faut ab-so-lu-ment un. À défaut d’un iPhone…


Le Festival d’été 2008, le 400e, moi

Je pense comme Burp et Épicure, hier je me suis dis «Et… mais… c’est pas cette semaine que le Festival d’été débute?». Oui oui seulement hier, pendant que je cherchais à détourner mon attention de la bande d’enfants hurleurs qui se trouvaient en même temps que moi dans la piscine des plaines.
Alors pour moi demain ça sera d’abord petit-déjeuner à l’hôtel de ville avec le maire (pas vraiment en sa compagnie mais je le verrai de loin et peut-être, si je suis vraiment gentille et en air de parler à quelqu’un avant 8h00 le matin, tout maire fut-il, aurais-je la chance de lui dire bon 400e. Après, dans la journée il y a plein d’activités palpitantes sauf que je travaille, moi.
Je patienterai donc jusqu’au soir pour aller voir la Fanfare Pourpour, fanfare dont Annie ne cesse de me parler avec passion depuis 2 ans parce que son oncle joue dedans et parce que Georges Harrison a déjà tenu la photo de sa grand-mère, qui figure sur la pochette d’un disque, dans ses mains. Ah, comme le nom de pourpour me faisait rigoler à 1h30 du matin jadis, quand je me couchais à 1h30 du matin. C’est au conservatoire d’art dramatique et il y aura 23 musiciens sur scène, rien de moins.
Ensuite, je ne veux pas manquer les feux d’artifice en l’honneur de ma ville. Bon, j’adore les feux d’artifice. J’espère que je serai comblée, j’en ai besoin. Je prendrai place pour le contempler près de l’avenue Saint-Denis et la citadelle car je prendrai part quasi en même temps au rave silencieux. Oui, un rave silencieux. En fait, il faut apporter un récepteur fm, des écouteurs, des piles neuves, une couverture, une lampe de poche (enfin, ma petite lampe verte va pouvoir être utile), une caméra. Il y a 10 djs invités, qui seront je ne sais trop ou. En fait, je ne comprends pas trop le concept mais j’adore, en plus des feux d’artifice, les concepts. C’est de 21h00 à 7h am. Comme je travaille (encore! :) ) le lendemain, je me promets de me coucher tôt.
Trois activités, une soirée, bienvenue les conflits d’horaire pendant 10 jours! Je dois encore me procurer mon macaron, je ne me suis pas précipitée à la première journée de la prévente et je n’ai pas gagné le petit concours organisé sur Facebook (moi qui gagne toujours, je ne comprends pas) misère.