Je souffle sur mes brûlures ce soir, le soleil a brillé sur Tadoussac samedi et, malgré l’application de crème solaire maman, j’ai des coups de soleil qui me font souffrir. Ce n’est pas chic et ça fait mal les coups de soleil.
C’est trop bizarre de ne pas être bénévole finalement, trop trop bizarre. Nous avons croisé tous les organisateurs et bénévoles habituels qui semblaient très en forme pour la 25e édition. Je l’avoue, j’étais un peu jalouse de me sentir en marge.
Samedi, nous nous sommes levées tôt, il faisait tellement beau que nous voulions profiter au maximum de la journée. Après avoir traînés pendant 3 ou 4 heures au Café Bohème, le spectacle de Loïc Lantoine. Comme j’aime sa voix grave et le jeu de François sur sa contrebasse. Mes chansons préférées: Je renais, Tout est calme, Côté Punk, Pierrot, bien sûr que j’écoutais sur mon iPod depuis des mois.
Mais J’ai chanté aux Étoiles a rejoint plus que toutes les autres ma sensibilité. J’étais soufflée, captivée. Que c’était beau, rassurant, percutant! C’est comme ça que j’aimerais pouvoir m’exprimer. J’aime l’intensité du groupe, la recherche et l’agencement des mots, l’aspect récité plutôt que chanté. Un rappel m’aurait comblé, sauf qu’ils devaient libérer la scène pour Alexandre Belliard. Revenez vite au Québec les garçons.
Ensuite, on nous avait fortement recommandé MeLL. Bon, j’aimais bien la fougue du groupe, les chansons, mais quand la chanteuse a craché sa bière sur la foule, ça m’a complètement fait décrocher. Il y a eu un malaise dans la foule, j’ai trouvé le tout très inélégant comme premier contact. Déception.
Me croiriez-vous si je vous disais qu’il n’y a pas eu de fin de soirée-jour à l’auberge de jeunesse pour moi. Ce fut petite tasse de lait chaud (ne riez pas) au Café Bohème (oui encore) et dodo. Je vous déçois? Je me suis endormie aux environs de 2h00 vendredi et 12h40 samedi. Un record absolu, je m’étonne moi-même je vous assure. Mais je vais bien, ne vous inquiétez pas .
Ah et je tiens à préciser qu’on ne peut pas laisser Annie toute seule 2 minutes sans qu’elle se fasse de nouveaux amis. Cette fois, elle a fraternisé avec K qui attend notre venue à son spectacle à Québec au mois de novembre prochain. Et ça, c’est juste après Paule-Andrée Cassidy. Les 4 copines étaient réunies en fin de semaine. Ce fut comme je le souhaitais, calme, cool, zen.
Sable, musique et rosé
Bon, jour 2 du festival. Hier soir, j’ai eu l’immense plaisir d’entendre la nouvelle coqueluche suisse, K. Belle présence scénique, textes touchants, répertoire varié, une découverte pour moi sans contredit. Après, il y a eu Alfa Rococo. Cet après-midi ce fut plage, plage, ah la plage!
Pour le concours, laissez-moi vous dire que vous avez tous perdus. Je vais voir ce soir. Peut-être que vous aurez une seconde chance.
Je dois écrire à la vitesse de l’éclair maintenant parce qu’une terrine sur baguette et du vin m’attendent sous la terrasse ensoleillée du Café Bohème. Ah et au fait, je viens juste d’accorder une entrevue sur les découvertes à faire au festival. Annie a pris plein de photos, c’est amusant.
Ce soir au programme, Loïc Lantoine et MeLL.
Bénévole en vacances
Je suis arrivée à destination, le festival de Tadoussac est maintenant débuté. Notre petit périple en voiture s’est fait sur fond de Dj Champion, mais je n’ai pas réussi à chasser encore de ma tête le spectacle d’hier. Imaginez ma joie d’être assise côté passager mais en avant de la voiture (oui oui Damien), j’ai dû me battre pour conserver ma place mais j’ai vaincu…
Alors, pas encore vu de baleines. Notre première destination a été notre chambre d’hôtel, ensuite déposé les bagages de la chef Goupil chez une de ses nombreuses connaissances tadoussaciennes (je ne sais pas comment ça s’écrit) et finalement, enfin, après tant de mois d’attente, la terrasse du Café Bohème! J’ai débuté le week-end avec une limonata quelque chose (qui contient en fait plein de Ricard) et enchaîné le tout bien sûr sur pichet de sangria. J’ai pris plein de photos thématiques que je mettrai ici une fois revenue à la maison, non pas que j’ai oublié mon fil pour les transférer mais pq la paresse, ça me connaît.
Je m’en vais maintenant voir le spectacle de K ou de Mell, je ne suis pas encore décidée. Cette année, je suis bénévole off, mais il se peut que nous soyons quand même recruté demain! J’initie maintenant un concours : devinez l’heure à laquelle je vais aller me coucher. Je promets une bouteille de rosé au gagnant.
P.S. J’ai déjà aperçu Burp qui, lui, ne m’a pas vu, je suis tellement petite. Je vais tenter de le retrouver.
Karkwa+Watson
Il est minuit, je n’arrive pas à dormir, je tourne et retourne dans mon lit. Je n’ai qu’une chanson en tête.
Il est 5h45, je n’arrive pas à dormir, je tourne et retourne dans mon lit. Je n’ai toujours qu’une chanson en tête.
Ça s’appelle Man Under the Sea. Je l’ai entendu chanter juste au-dessus de nous, du haut d’une corbeille, et depuis, je n’arrive pas à l’enlever. Pourquoi est-ce que je chercherais à le faire du reste?
En fait, je cherche encore ce matin à mettre des mots sur mes émotions. Il fallait y être hier soir au concert de Karkwatson, savant mélange entre les membres de Patrick Watson et ceux de Karkwa. Je le disais en 2007, je répète tout ce que j’ai écrit un an plus tard. Patrick Watson m’a éblouit une fois de plus. Le mélange de son répertoire aérien, que je peux entendre jusqu’à plus soif, à celui de Karkwa, c’est tout simplement génialissime. Je me souviens avoir vu un petit aperçu du potentiel de la «fusion» à Pour un soir seulement, émission animée par Catherine Pogonat à ARTV. Ils étaient parvenus à me donner des frissons. Ça s’est reproduit hier… à mon plus grand bonheur. La complicité était palpable entre tous les garçons, c’était savoureux, un peu déroutant parfois, mais savoureux oui. Parmi tout le répertoire entonné autour d’une succession de verres de vin, une nouvelle chanson aussi m’a frappé, terminée ce matin ont mentionné les 2 chanteurs, une chanson dont j’ai oublié le titre mais que je vais chercher ça c’est indéniable.
Les 3 spectacles (1 à Québec, les 2 autres à Montréal) sont enregistrés. Peut-être aurons-nous un album live pour nous faire revivre ce moment délicieux. En attendant, je réécoute en boucle Man Under the Sea sur Close to Paradise et ça me fait un bien fou.
En route pour Tadoussac maintenant.
Se sentir inspirée
Quelqu’un. peut. m’apporter. une. limonade. s’il vous plaît. Ceci est le message de détresse lancé par nulle autre que moi. Mais personne ne vint. Ne voulant pas souffrir de déshydratation avancé, ce qui, chacun le sait, peut avoir de fâcheuses conséquences, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée me sauver moi-même. Le salut est dans la limonade.
C’est arrivé sans prévenir, la chaleur, le soleil, l’humidité, l’envie de ne plus bouger et de rester allonger, les paupières mi-closes. Je n’étais pas prête, pas prête du tout. Je n’avais pas de plan d’urgence. Imaginez la tête que j’ai par cet humidité. Parce que oui, mes cheveux raffolent d’humidité. On dirait que j’ai passé 3 jours dans une tente tellement ils sont frisés. Mais je ne me plains pas voyez-vous. Car moi la chaleur, ça me fait revivre. Je passerais des heures à manger des cerises, en n’oubliant pas la bouteille de rosé, assise dans l’herbe. Ce que je fis pas plus tard qu’hier (remplacer les cerises par des sushis et on y est presque, ajouter la famille et c’est parfait).
Bon, je vais lever mon petit doigt, qui est vraiment petit parce que je ne suis pas reconnue pour être la plus grande d’entre toutes, pour quitter à regret mes draps neufs et mes oreillers neufs. À défaut d’un nouveau lit que je n’ai pas encore trouvé (bien que j’ai failli craquer pour une superbe chaise rouge, mais ce n’était pas l’objectif du jour), je me suis rabattue sur les éléments collatéraux. Il n’y a rien de tel qu’acheter des draps quand il fait 40 degrés à l’ombre car on peut profiter de l’air climatisé.
Je pense que je vais me traîner jusque chez Érico manger une glace. Ah puis je crois que je n’ai pas la force, deux actes héroïques dans la même journée c’est trop. Je vais tout simplement rester dans mon lit avec mes nouveaux draps. Après tout, ce n’est pas comme si je commettais un crime grâve, ayant été dehors dès 8h30, oui oui, 8h30.
Ah et c’est décidé. Je retourne m’établir dans Montcalm. Point. à. la. ligne. Je m’ennuie trop de tout cela quand je vais rendre visite à mon frère. Il y a aussi les fois ou il pleut dans mon salon, ce que je n’apprécie pas trop, et les touristes qui crient des choses incompréhensibles à 3h du matin. À moi mon cher petit quartier bobo.
Long P.S. à ceux qui se sont plaints de mon silence. Je n’avais rien à dire, rien de rien. Ce n’est pas ma faute. Alors valait mieux pour vous que je me taise, parce que quand je n’ai rien à dire, ça peut être passablement ennuyant. Hier, n’en pouvant plus de ces plaintes de plus en plus véhémentes, j’ai pensé toute la journée au billet que j’allais écrire. Car je n’en ai pas l’air mais je réfléchis, je vous observe, je note les éléments à retenir. Ah qu’il était beau dans ma tête, ah que j’étais moi-même émue par la façon dont j’avais tourné le tout. Mais ce matin au réveil, plus rien. Le vide dans ma tête. Je suis une grande écrivaine méconnue (virtuellement mais quand même)!
Un intermède avant l’été
Trois jours à La Baie. Ça ferait un bon titre de film non? C’est sans doute M. Vaugeois qui m’inspire avec ses notes sur Cannes. Elle est tellement belle ma ville d’origine, avec ses montagnes, son île, son eau glacée. Elle est laide aussi avec ses nombreux commerces fermés, incendiés, démolis. J’y ai passé le week-end pour les 90 ans de ma grand-mère. Je me suis bien reposée avant le tourbillon des événements de l’été qui s’annonce.
J’adore le rythme lent engendré par la chaleur, me mettre du vernis à côté de la piscine, manger la crème glacée apportée par maman pendant que papa dort dans son hamac et que mon frère soutient que je suis alcoolique parce que je dis que j’aurais envie de boire du rosé, attendre que le barbecue réchauffe, flatter mon chat 2 minutes parce que je sais qu’elle n’aime pas trop ça, respecter quelques traditions qu’on s’est créées depuis que je suis allée m’établir à 2 heures de route, comme les ballades en voiture. J’ai un autre titre de film tiens, la Dolce vita à la saguenéenne! Comme je me trouve drôle, hum parfois.
J’ai changé (mais pas tant que ça)
C’est le constat que je fais quand je relis les premières notes de mon carnet (et aussi que je suis beaucoup mais alors là beaucoup sortie). Au fil des mois, le ton est devenu plus espiègle, moins sérieux.
Deux ans, il y a exactement deux ans que je tiens mon blogue sur le site du Septentrion. C’est quelque chose n’est-ce pas? Quand Gilles m’a proposé l’idée il y a de cela bien longtemps, je ne savais pas trop ce que j’allais en faire. Il m’avait laissé l’adresse d’un blogue à aller lire pour me donner des idées et moi j’en fréquentais peut-être un ou deux depuis quelques semaines.
Bien sûr, j’ai eu mes faiblesses, j’ai parfois été des semaines à ne rien écrire. Il y a aussi des tonnes de choses que je garde pour moi, l’auto-censure ça me connaît, mais que je brûle de dévoiler. On reçoit des courriels tellement drôles parfois, des demandes incroyables. L’édition est un monde tellement riche, dans ses bons et mauvais côtés.
J’en ai dit des choses en 192 notes. En échange, j’ai reçu des centaines de commentaires contre une seule lettre de plainte. Et c’est fou comme je suis bien référencée dans Google. C’est la réflexion que je me faisais avec MHV hier au dîner.
Depuis le début de la semaine, je suis en réflexion profonde sur l’orientation que je veux donner à ce blogue dans les prochains mois. J’ai bien une ou deux idées mais encore rien de concret. Comme quelques personnes le savent, j’ai la réflexion lente.
Quand Tim Berners-Lee a souligné le quinzième anniversaire du lancement du World Wide Web en avril dernier, il a dit que bien que le Web a déjà 15 ans, on n’avait encore rien vu. Ça vaut aussi pour mon blogue. Je ne parle pas de détails croustillants sur ma vie privée (vous savez déjà quel produit j’utilise pour mes cheveux, connaissez mes faiblesses culinaires, êtes au courant de quelques-uns de mes défauts) non! Je parle évidemment de vous amener plus loin dans les coulisses de l’édition.
Ah et j’oubliais, qu’est-ce que je gagne pour ma persévérance? Non, je n’ai pas d’idée concernant un iTouch derrière la tête. Je me contenterais bien de ça, tout simplement.
Allez bisous lecteurs et commentateurs!
La vie de jet set en veilleuse
Nada, voilà ce qu’il y a sur mon calendrier iCal cette semaine (sans compter le travail on s’entend).
Après un mois d’avril plutôt surchargé, j’avais besoin d’un petit répit. Mais ne vous inquiétez pas pour moi, un imprévu est si vite arrivé dans un agenda.
J’ai terminé J’étais derrière toi de Nicolas Fargues (P.O.L.). J’ai savouré chacune des pages de ce livre qui vous fait osciller entre rupture et rencontre. Je le partage un peu avec vous par ce court extrait:
«Et dans ma douleur, au resto, le soir même, je me sentais apaisé par le brouhaha en italien, les manières et les visages des Italiens – ils font vachement plus gaffe que nous à leur mise, aux chaussures, aux marques, ça, tu ne peux pas ne pas l’avoir remarqué, hein? – La lumière était chaude, enveloppante, je prenais le temps de détailler la nappe, le pliage particulier des serviettes de table, les assiettes, les gressins dans leur sachet en papier, les étiquettes des bouteilles d’eau minérale gazeuse, la viande rose que les serveurs apportaient aux tables sur une petite planche de bois, je me sentais complètement pris en charge par cette atmosphère gaie, vivante, épanouie, rassurante, je me sentais dans un espace familier et bienveillant. Bref, je ne m’en rendais pas compte mais j’étais bien. Et donc, j’y reviens – n’hésite pas à me dire si je fais trop de digressions -, à la fin du repas, le serveur me remet le carton du resto avec le numéro de téléphone d’une fille qui s’appelle Alice».
Plonger dans l’or
Après des mois de travail, à préparer de part et d’autre une exposition et un livre, le 29 avril était jour d’inauguration et de lancement. Il y avait tout le gratin de la ville, même le premier ministre et la ministre de la Culture, sans oublier toute l’équipe du Septentrion évidemment.
Nous nous sommes donc rendus au Musée de la civilisation pour assister à l’inauguration d’Or des Amériques. Je serai directe et sans parti pris… il faut absolument voir cette exposition. Quelle personne peut rester indifférente face à l’or, pas moi en tout cas! Vous y verrez entre autres mon objet préféré, un pendentif en or en forme de salamandre incrusté de rubis. Il y a aussi des figures votives muiscas, une couronne carrée, un escudo espagnol, un pectoral, des photos de mineurs à Dawson city… Splendide, émouvant, étonnant, étrange, les qualificatifs me manquent. Pour un avant-goût, je vous suggère le site Internet du Musée. Il y a MA petite salamandre à admirer : http://www.mcq.org/or/index.php
Voici 2 pièces incontournables: le vêtement rituel Mochica et le buisson d’or:
PLC, le graphiste derrière l’ouvrage, et moi, nous n’arrêtions pas de dire, à chaque pièce que nous observions: «ah ça tu vois, je l’ai imaginé plus grand», «et ça, plus petit». Sensation étrange de nous retrouver devant les vrais objets 8 mois après le début du projet. Je tiens à souligner l’excellent travail d’Hélène Dionne, d’Hélène Daneau et de Frédérick Bussière du Musée, ce fut un plaisir réel de travailler avec vous.
Testé et approuvé, le vin blanc est beaucoup plus performant dans les événements mondains. Bon et avec toutes ces histoires d’Ouest, de Colt, de Klondike, Carole et moi, on s’est pris au jeu.
L’exposition prend fin le 11 janvier 2009. Le livre est, quant à lui, disponible dès maintenant.
La fièvre de l’indignité
Il était une fois, une petite équipe d’une maison d’édition de Québec qui partit en direction de Montréal par un beau jour de printemps, ne laissant derrière elle que M. Vaugeois et Pierre Lapointe le comptable. Mais ce n’était pas un jour comme les autres, oh que non!
Chemin faisant, alors que je rêvais (eh oui, aussitôt dans une voiture, je m’endors, ou je chante ce qui est pire) à une certaine sangria à la mangue bue quelques années plus tôt à Chelsea ou Greenwich village, ce n’est plus très clair, on a brisé toutes mes fantaisies gastronomiques à mon réveil en me racontant une histoire pas possible de cours d’eau au niveau d’eau très élevé et de centaine de petites bêtes mortes flottant sur ladite eau. Moi, je n’ai rien vu, donc je ne sais s’il faut prêter foi à ces propos incroyables, mais ça m’a quand même fait un peu de peine si cela s’avérait vrai.
Sur notre route, il y avait un arrêt de prévu à Shawinigan (qui n’est pas une chanson des Trois Accords) chez Multi Reliure pour voir notre ouvrage Or des Amériques. Je suis certaine que mes Repetto ne s’attendaient pas à se retrouver un jour dans la cité de l’énergie. Cette visite a été très instructive, M. Baribeau a été généreux de son temps, un passionné, nous expliquant les moindres rouages de cette étape de la production. C’était un aspect que je n’avais encore pas eu l’occasion de voir de mes yeux. Nous avons été impressionné par le nombre de personnes qui manipule un ouvrage finalement, d’un bout à l’autre de la chaîne du livre. Je passe notre arrêt pour manger qui, selon de l’avis de tous, a été des plus typique.
Direction Montréal ensuite, plus précisément au Archambault situé au coin de Sainte-Catherine. Hier, c’était le dévoilement du gagnant de la 8e édition du Grand Prix littéraire Archambault. Tout de suite quand Francine Ruel a prononcé les mots : «c’est un livre qui parle de maternité», des dizaines de caméras et d’appareil-photos se sont braqués sur Caroline. Ah que c’était intimidant!
Eh oui, un an presque jour pour jour après la parution des Chroniques d’une mère indigne, voilà que notre auteure chérie, Caroline Allard, se voit récompenser d’un prestigieux prix. Caroline était radieuse, littéralement. Vous dire comment le Septentrion est heureux ce matin!
J’étais bien entendu enchantée de voir Pierre-Léon et d’entendre l’humour si savoureux de Père indigne qui m’a bien fait rigolé avec le bouquet. Carole aussi d’ailleurs, quand elle s’est mise à philosopher sur l’importance de choisir le vin blanc dans les événements mondains.
Le groupe s’est séparé pour la fête mais nous avions tous le même sourire de béatitude en nous quittant. J’avais d’excellentes suggestions de resto, mais je devrai retourner bientôt à Montréal pour les essayer! Je me suis laissée attendrir par un parfait à la menthe sur le menu d’un restaurant sur Saint-Denis, et nous voilà partis pour des heures de rigolades!
Je ne suis pas mère mais je me réclame quand même de cette indignité contagieuse. Quelle soirée ce fut. Longue vie à Mère indigne!