Vénérer la Provence

Non mais, il n’y a pas à dire, on compte une multitude de traditions intéressantes en cette période des Fêtes. Imaginez quand j’ai entendu parler de celle des 13 desserts, tradition provençale. Dans ma tête, il y a tout de suite eu un feu d’artifices flamboyant.
Quelle est donc l’histoire à la base de cette tradition, outre le prétexte de s’empiffrer de bonbons et de trucs sucrés? Les 13 desserts est une coutume qui rappelle le nombre de convives de la Cène (c’est donc religieux à la base). En Provence, ils se prennent donc après le souper de Noël. N’est-ce pas Carole?
Pas facile de vivre à Québec pour les Provençaux. Il y a eu toute une saga autour de la pâte de coing. Impossible d’en trouver. J’ai demandé à tous les commerçants de la ville ou presque. J’ai abandonné après maintes tentatives, me disant qu’on allait remplacer cela par de la pâte de fruits. Mais ce qui est génial dans tout ça, c’est de réaliser à quel point nos amis sont géniaux et débrouillards. Aussitôt dit, aussitôt fait, nous avons eu droit à de la pâte de coing faite à L’Utopie même. Et quelle pâte!
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Nous avons donc eu droit à une magnifique pompe à l’huile, à des raisins verts, des clémentines, du nougat blanc et noir, des figues, des raisins secs, des noix et des amandes, de la pâte de coing, des dattes, des calissons, des biscottis aux fruits confits. Et en extra, des chocolats, des carambars, des bonbons et un panettone (j’adore le manger en pain grillé le matin du 1er janvier) réalisé par notre cuistot préféré.
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J’ai bien cru que j’allais avoir une overdose de sucre!
Ne manquait que le vin cuit et les santons!


Destinataire: Sophie Imbeault

Mise à jour
Comme promis, le soir du réveillon, j’ai ouvert mon sac à suprises. Qu’est-ce qu’il y avait à l’intérieur?
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Wow, une recette de truffes! Définitivement, j’aime les surprises.
Dans ma boîte à lettres aujourd’hui il y avait: le renouvellement d’une carte de crédit, mon compte Internet haute vitesse et, et… Ouiiii!!! Mon sac à surprises. C’est bien connu, j’adore les surprises. Quand je suis arrivée par hasard, en naviguant d’un blogue à l’autre, sur le site de Fifi Mandirac, spécialisée en papeterie et faire-part, j’ai tout de suite été charmée. Il me fallait aussi ma pochette surprise. Je l’ai commandé sur Internet donc (c’est une créatrice Française) et deux heures plus tard, il n’y en avait déjà plus. Ah, j’en ai de la chance, parfois. C’est qu’elles s’arrachent ces petites pochettes. Elles sont créées spécialement par Fifi, donc en quantité limitée.
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Et je joue le jeu jusqu’au 24 décembre. Je l’ouvrirai pour Noël et je vous dirai à ce moment ce qu’il y a dedans.
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*Je ne suis pas très satisfaite de la qualité des photos, mais tentait pas de recommencer. Je suis comme ça moi, ouais.


Une bonne (ou deux) et une mauvaise

Joie
Oui, je peux dire que j’ai découvert les meilleurs macarons (jusqu’à preuve du contraire) de la ville. Allez faire un arrêt chez De Blanchet sur la rue Saint-Joseph. Citron, chocolat, tarte aux pommes, lavande, basilic, voilà un aperçu des saveurs disponibles. Il y a même chocolat blanc au piment d’espelette. Pour ma part, j’adore orange amère! Ils sont parfaits ces macarons pour un dimanche après-midi d’hiver avec le nouvel album Nord de Dumas en sourdine.
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Comme je suis de bonne humeur aujourd’hui, je vous dévoile une deuxième nouvelle positive. Ce n’est pas rien n’est-ce pas? Car Dumas frappe fort, encore une fois. Toujours aussi planant, aérien (je ne trouve pas d’autres mots pour qualifier sa musique), pour moi, tout ce qu’il touche est génial. Cet album est une merveilleuse petite surprise car j’ignorais qu’il allait en produire un cette année. Les pièces Transsibérien express et Passer à l’ouest me plaisent particulièrement.
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Tristesse
J’ai appris avec stupéfaction cette semaine la fermeture de ma boutique de meubles préférée, Villa, toujours sur Saint-Joseph. J’ignore ce qui est arrivé – il semble qu’une vente de liquidation a eu lieu pendant que j’étais à Montréal – n’importe, je suis très triste depuis, tellement qu’il ne faut même pas m’en parler. Hier, je suis passée devant l’immeuble, vide. Où vais-je acheter mes meubles maintenant?


Une semaine à Montréal

Le Salon du livre de Montréal a pris fin lundi!
Ce que je retiens en quelques lignes (je vous dévoile par le fait même une partie de mes intérêts):
Ma dédicace de Mélanie Watt pour son superbe livre Chester le retour!.
Trouver de nouveaux Zola.
Obtenir le Prix Marcel-Couture 2008 pour La Mesure d’un continent.
Le Réservoir sur Duluth pour l’ensemble de l’oeuvre (bonne bouffe, bonne musique, bonne bière).
La conférence au Laïka où, allez savoir pourquoi, GH est une star. En plus, j’ai pu constater que je suis déjà dépassée puisque tout le monde (4 personnes) était sur Facebook avec leur nouveau MacBook!
Nos macarons Indigne? Moi aussi! qui ont connu un succès fou.
Le traiteur Ian Perreault prêts à manger sur Bernard, quand on se sent seule au monde un mardi soir.
La question soulevée au Petit Extra par Père indigne: les schtroumpfs sont-ils communistes?
La page 164 de La Mesure d’un continent.
Se retrouver avec un livre électronique ET un iPhone en même temps.
Être en ligne sur Buzzz.tv sur Champagneur.
Revoir tous nos auteurs et amis.
Remarquer qu’il neige à Outremont et qu’il pleut au centre-ville.
Le Pellerin et son ti-punch. Par chance, nous n’en étions chacun à 2 seulement quand l’endroit à fermer ses portes. Fiou!
Je suis revenue à Québec que mercredi seulement car j’avais une formation sur le marché du livre anglophone, organisée par l’ANEL. Que de choses il me reste à apprendre.


Tout à fait génialissime

Est-ce que je vous ai déjà parlé du culte que je voue? Non, pas le culte du vin. Ni celui de la tarte tatin. Je ne parle pas non plus de Ti-Brin, de Apple, des bijoux Médecine douce, des romans de Zola ou encore de la menthe. Vous pensez peut-être que je m’éparpille mais détrompez-vous. Il y a beaucoup de place dans mon coeur pour les intérêts les plus divers.
Alors je ne crois pas avoir encore parlé de Pénélope et de son blogue. Eh bien en mars dernier, au Salon du livre de Paris (oui oui, encore Paris), j’ai découvert cette bédéiste, qui est aussi auteure, pour laquelle je voue désormais un culte. Ma plus grande joie au réveil est de cliquer sur sa page pour voir si elle a posté un nouveau dessin. Oh la joie, je ne vous dis pas quand c’est le cas! Un des billets qui m’a le plus fait rire dernièrement est celui qui concerne la crise économique: http://www.penelope-jolicoeur.com/2008/10/page/3/. C’est amusant n’est-ce pas? Vous pouvez aussi devenir membre de son groupe sur facebook (Je n’ai d’yeux que pour Pénélope Jolicoeur).
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D’ailleurs, j’ai une anecdote qui m’a permis de boire un peu à la coupe de cette vie tout à fait fascinante qu’est celle de Pénélope. Imaginez-vous que Carole et moi attendions en file depuis au moins 1 heure trente pour obtenir une dédicace (nous avions eu le temps de détailler le look de toutes les filles qui attendaient avec nous, que des filles classe en plus, c’était déprimant!), quand vint enfin notre tour. Alors nous parlons avec elle, elle me fait un super dessin, c’est maintenant le tour de Carole. Tout à coup, une voix douce à l’intercom nous avertit de quitter le salon dans le calme. Nous ne portons tout d’abord pas trop attention. Nous voulons le dessin! Mais la voix se fait de plus en plus insistante, nous avertissant qu’il y a une alerte à la bombe et que le salon doit être évacué. Oh là là! Pénélope s’en rend compte soudain, prend tout de même le temps de terminer le dessin, bon un peu précipitamment mais quelle générosité, Carole prend son livre à deux mains et nous sortons à toute vitesse. Que d’action, c’est toujours comme ça quand je vais à Paris!
Pourquoi vous en parler maintenant donc? Parce qu’elle est à l’origine d’un concept fort intéressant. Depuis lundi, vous avez droit au dessin d’un auteur de bande dessinée par jour, et ce, jusqu’à Noël si vous allez sur le site Mon beau sapin. Celui d’Arthur de Pins est tout à fait délicieux. En plus, chaque visiteur est compté et Orange remettra un montant proportionnel à la Croix Rouge française pour les enfants défavorisés. Génial non? Du coup, ça me fait découvrir de nouveaux bédéistes et ça me donne plein d’idées de concept…


Je buzzz, tu buzzz

Ce soir, je serai captivée par Tout le monde en parle. Est-ce qu’il y a un invité qui m’intéresse particulièrement? En fait, je ne sais même pas qui sera là. Bon, et alors? C’est qu’il y a un événement éminemment spécial, virtuel, auquel je ne manquerai pas de participer. Pour ce faire, je serai accompagnée de deux outils essentiels: mon MacBook (vous pouvez utiliser votre iPhone ou votre iPod Touch, ça fonctionne aussi) et un verre de vin (ça c’est essentiel pour moi. Vous, vous pouvez boire un verre de lait, d’eau, ou rien du tout, bref ce qu’il vous plaira).
Ce soir donc, c’est la répétition générale de buzzz.tv en prévision du débat des chefs du 25 novembre prochain, animé par Stéphan Bureau. C’est quoi buzzz.tv? Une réalisation de la très sympathique équipe d’iXmedia qui nous donne l’opportunité de réagir en direct aux propos des chefs dans le confort de notre salon. Une première expérience a eu lieu lors du dernier débats des chefs de la campagne fédérale. Vous aurez maintenant droit à la version revue et corrigée.
Alors vous pouvez cliquer sur le bouton pouce vers le haut, pouce vers le bas ou encore sur le point d’exclamation (pour souligner un moment fort positif ou négatif). Exemple: Mario Dumont essaie de se distancer du vidéo comparant Pauline Marois à la Castafiore diffusé sur le site de l’ADQ. Je clique sur J’aime pas, pouce vers le bas (Oups, mais je me dévoile trop ici. Ce n’est pas le but). Tentez l’expérience vous aussi. Vous verrez, c’est vraiment très très excitant!
Si je ne suis pas assez convaincante, allez voir ici: http://www.remolino.qc.ca/, puis là: http://www.circacfd.com/?p=1915.


Retour en piste

Je vous néglige. Zut et rezut!
Mais je ne me néglige pas. Ah, ça non. Je ne manque pas d’activités et de temps pour dormir. L’équilibre parfait. En fin de semaine par exemple, je suis allée au Théâtre du Petit Champlain, ma salle de spectacle préférée, pour y voir K, un Suisse rencontré pour la première fois à Tadoussac, et découvrir Coeur de pirate, le groupe dont tout le monde parle, en première partie. J’ai tellement vu de spectacles l’été dernier que j’avais besoin d’une petite pause. Ça a été tout ce qu’il y a de plus profitable car j’étais en forme pour les retrouvailles.

Béatrice Martin
était seule sur scène, seule avec son piano. Elle n’a que… 19 ans? Comme quoi le talent n’a pas d’âge. J’aurais aimé avoir 10% de son assurance à son âge. J’ai fondu en entendant une des chansons que je préfère au monde, Étienne d’Août de Malajube, et que dire de C’était salement romantique, d’après une nouvelle de la très appréciée Marie Hélène Poitras, auteure de La Mort de Mignonne et autres histoires! Que j’ai aimé me faire bercer par ses textes, brillants, et sa voix fragile. Je sens que je vais la revoir très bientôt. Elle sera d’ailleurs de retour au Petit Champlain en mars prochain, à noter à mon agenda.
J’étais très contente de revoir K. À écouter encore et encore (en ce moment, ça doit bien faire 6 fois qu’elle joue), L’amour dans la rue, pour ses airs de fête foraine et surtout «Je voudrais m’emmêler dans tes bras, je voudrais me saoûler à ta joie, je voudrais faire la paix avec moi». K a des textes originaux, qui ne parlent pas tous d’amour comme c’est le cas de 80% des chansons.
Quand je vois des artistes que j’ai d’abord connu à Tadoussac, je me rends compte à quel point ce festival à un côté spécial. Les gens y sont pour la découverte, ils participent, interagissent avec des musiciens qu’ils ne connaissent pas. Ah Tadoussac! Ça a été le cas pour K aussi (hihi, le cas pour K). Il avait une super présence sur scène, mais il manquait la magie de Tadoussac qui soulève le coeur. Si vous en avez la chance, allez le découvrir. D’ailleurs, il vient souvent au Québec.
Voilà, c’est tout ce que vous aurez de moi, pour le moment.


Pardonnez-moi mon père

Car j’ai pêché. Non pas péché, puisque je n’ai pas fait planter le système informatique du Septentrion. Eh puis tout le monde sait que je suis la sagesse incarnée. Mais j’ai bien pêché hier après-midi, pour très exactement la deuxième fois de ma vie. La première fois, j’avais 5 ans. Une pauvre truite est donc morte de mes mains pures oui. La perte de l’innocence. J’ai profité de cette longue fin de semaine de l’Action de grâce en famille pour aller récolter des pommes à l’île d’Orléans. Et au passage, nous sommes arrêtés à un petit lac artificiel où nous avons pêché quelques truites. Mes remords ne m’empêcheront toutefois pas de cuisiner mon poisson.
Le verger où nous allons tout le temps est le Verger Drouin. La petite randonnée en tracteur pour atteindre les arbres est assez amusante, les pommes abondantes et la vue, magnifique. Et si vous allez à l’île, il ne faut absolument pas manquer d’aller à La Boulange savourer une pizza au chèvre et découvrir l’un de mes secrets, le pain au cacao (gourmandise). J’ai dit secret parce que à chaque fois que j’en achète, je ne le partage avec personne parce que je trouve ça trop bon (avarice).
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Cet automne parfait doit comporter également un arrêt au Marché du Vieux-Port et une promenade sur les plaines. Je vous le dis et je ne cesse de le répéter, comme les couleurs sont belles et cette lumière, enivrante. Et l’automne, avec ces milliers de feuilles par terre, ça me permet aussi de porter la dizaine de foulards que je possède dont mon favori est lilas, la couleur tendance.
Et là, je viens de terminer un pain perdu avec les pommes cueillies, recette disponible sur le site À la di Stasio. Ah, le mois d’octobre! Il ne saurait être complet sans le nouveau disque de Yann Tiersen, Tabarly. Je l’ai depuis 2 semaines et je l’écoute sans arrêt. C’est un disque empli d’émotions. Il faut que je vois le documentaire sur l’histoire de ce fascinant marin.
Allez, faites comme moi et roulez-vous dans les feuilles!
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Le Paris de Klapisch

«J’ai vu Paris à Paris». Ça fait chic de dire cela n’est-ce pas? Eh bien moi, je peux l’affirmer (tout comme Carole d’ailleurs) sans gêne aucune. J’ai effectivement vu le film de Cédric Klapisch, qui sort en salle demain, au mois de mars dernier lors de mon passage au Salon du livre. Pour nous deux, il restera une partie intégrante d’un voyage qui fut parfait je pense, y compris l’alerte à la bombe suivie de l’évacuation du salon.
J’ai beaucoup aimé d’ailleurs le cinéma UGC Danton sur le boulevard Saint-Germain. Avant que le film ne débute, il y a une demoiselle qui entre dans la salle avec un panier attaché autour de son cou et elle vend plein de bons trucs à manger comme du pop-corn. J’ai été charmée.
C’est la nostalgie qui m’étreint dans mon salon du Vieux-Québec, mon portable sur les genoux. Je vous l’ai dit, l’automne engendre ce sentiment étrange chez moi. Mais passons. Romain Duris est merveilleux dans le personnage de Pierre, un homme malade du coeur qui se demande s’il va mourir. Il réagit à cet événement dramatique qui survient dans sa vie en observant celle des autres. Le personnage du prof de fac (incarné par un Luchini qui texte «j’te kif trop grave»), son étudiante (Mélanie Laurent) et celui du clandestin camerounais (l’acteur joue son propre rôle, ça je l’ai appris dans un documentaire, alors ce que vous voyez dans le film est arrivé pour vrai dans sa vie à lui) sont marquant aussi. Et Juliette Binoche, qui incarne la soeur de Pierre, est resplendissante. J’aimerais tant lui ressembler un tout petit peu! La scène finale, moi ça m’a arraché des larmes aux yeux. Il y a aussi une scène avec les petits qui dansent très attachante, une autre de Luchini déchaîné sur la musique de Katerine qui est drôle à souhait. Et celles aux balcons, avec vue sur les édifices de la ville, sont superbes. Je vais m’arrêter là parce que je ne veux rien révéler de l’intrigue.
Klapisch a dit: «Vous pouvez penser qu’ils (les personnages qu’observent Pierre) ne sont pas exceptionnels mais, pour chacun d’entre eux, leur vie est unique. Vous pouvez croire que leurs problèmes sont insignifiants mais, pour eux, ce sont les plus importants du monde». Vérité de La Palice, mais vérité que je fais mienne, surtout en ce moment.
Que dire de la bande originale! Je me la suis procurée lors de mon deuxième passage à Paris cette année, à la FNAC des Halles évidemment. Il faut absolument écouter la pièce phare Seize the day de Wax Tailor. Je me la repasse encore et encore sans me lasser une seule seconde.
Demain, je ne serai pas à Paris mais au Clap à Québec. C’est un film lumineux dont je parlerai encore pendant des mois. Vous aurez compris que je suis complètement conquise. J’espère que vous le serez aussi.
http://www.lefilm-paris.com/
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P.S. En avez-vous marre de mes post parisiens? Ça fait des semaines que je vous saoule avec ça. Vous me le dites n’est-ce pas, je n’attends que ça pour vous entretenir de sujets passionnants dont mon rhume carabiné.


Le secret est dans le basilic

Je quitte Québec pour quelques jours et je ne me suis pas encore bougée pour acheter un iPod touch, hélas, afin de rester en contact avec le monde virtuel. De façon à ce que vous conserviez mon image bien présente dans vos pensées, je partage avec vous la recette qui a bouleversé mon univers il y a quelques semaines (merci Marjolaine). Le vin de basilic.
Je sens déjà qu’il y en a parmi vous qui lance un regard dubitatif à leur écran d’ordinateur: «quoi (je vous entends d’ici) du vin ET du basilic, ensemble, comme c’est étrange». Mais non mécréants, je vous le dis, c’est la découverte du siècle!
Alors pour le vin de basilic il vous faut:
-100 gr. de basilic frais (100 gr., je ne sais pas tout à fait combien ça fait, j’y vais à peu près);
-1 bouteille de vin blanc (n’importe lequel, mais ce n’est pas une raison pour me faire boire de la piquette);
-200 gr. de sucre (ça, je sais les compter, pas de problème).
Les étapes, rien de plus facile:
Mettre le basilic bien lavé et séché dans le vin. Ajouter le sucre. Faire macérer.
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Pendant que le tout macère, je vous conseille d’écouter un petit film, donc si vous me suivez bien, il faut attendre environ 2 heures.
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Le vin a toujours un aspect légèrement voilé après l’opération (comme sur la photo), mais quelle saveur! C’est très frais. J’attends vos commentaires.