Les vacances ont débuté vendredi après-midi 17h00. Je dois dire que je me sentais déjà un peu en vacances parce que j’avais vu à Télé-Québec plus tôt dans la semaine Les douze travaux d’Astérix, film qui pour moi est synonyme de Noël. Après un excellent dîner de bureau au Montego en agréable compagnie, j’ai eu l’immense joie de recevoir unsuperbe cadeau, un MacBook, de la part de mes patrons préférés. Oui oui, un MacBook. Comme je suis chanceuse, comme j’aime Noël soudainement! Quand j’ai ouvert le livret d’instructions, j’ai pu lire « Félicitations, vous et votre MacBook êtes faits l’un pour l’autre ». Ils ne croyaient jamais si bien dire. Adieu petit monde fade du PC, je te quitte sans regrets, me voici maintenant dans la confrérie Mac.
Vous comprendrez que depuis, je m’amuse avec mon jouet. J’ai dû me prendre en photo des centaines de fois avec ma caméra iSight. Déjà que certaines personnes me trouvent accro à Internet, elles n’ont encore rien vu!
Avant de me diriger vers le Saguenay samedi, nous avons souligné la fête de LB comme il se doit vendredi soir. Nous lui avons joué quelques petits tours au Taj Mahal puis à La Loge, c’était très drôle. Et notre philosophe Annie qui a pris soin de m’expliquer le Rhésus positif et négatif avec une théorie comportant de l’eau et des petits pois. Le pire dans tout ça, c’est que je comprenais tout, même après le vin et malgré l’heure tardive. Hélas, tu devras recommencer, j’ai tout oublié.
Bon, puisqu’il le faut maintenant, je vous souhaite un très joyeux Noël. Vous aurez sans doute droit à quelques-unes de mes péripéties en 2008.
Il était temps
Depuis le temps que j’attends ce moment, plus besoin d’aller à Montréal ou New York, oui nous avons maintenant notre Starbucks sur la rue Maguire. Alors ce matin, en arrivant au boulot, j’ai fait un petit détour de rien du tout pour aller m’acheter un truc à boire. Pas de café pour moi mais il me faut quand même quelque chose de chaud. Après 5 minutes d’hésitation, j’arrête mon choix sur pommes épicées au caramel. Hum, c’était bon. Sauf que là je me sens comme Pruneau qui a trop mangé de biscuits: j’ai un peu mal au coeur. Et dire qu’il y a un autre dîner de Noël qui m’attend.
Quand j’apprécie l’hiver
Me revoilà. J’avais bien pensé hiberner tout l’hiver ces dernières semaines. Je n’aime pas avoir froid (on croirait entendre le schtroumpf grognon). Je dirais même plus, je déteste avoir froid. Mais voilà, l’hiver nous réserve quelques surprises plutôt agréables. Prenez comme aujourd’hui. Je me réveille comme à l’habitude, je fais mon petit-déj (pain poire-chocolat de chez Paingruël, que je suis allée chercher malgré un froid sibérien samedi, poires et verre de lait), j’ouvre la télé, je change le poste à RDI pour voir ce qu’ils vont dire à propos des élections municipales à Québec, j’ouvre mon ordi pour voir s’il y a de nouveaux billets sur mes blogues préférés, quand tout à coup! Gilles sent you a message on Facebook. Je vous entends dire faut vraiment être accro à Facebook pour être là-dessus à 7h30 du matin. Mais oui, tout le Septentrion et leurs amis en sont dépendants. On a les défauts qu’on a.
Mon cher patron a-do-ré nous prévient que le bureau est fermé, oui oui, fermé, en raison de la tempête du siècle! Yahoooo, je me sens comme une enfant qui a congé d’école. Je tourne en rond, je ne sais pas trop quoi faire. Faut-il que je me recouche? Faut-il que j’en profite pour passer l’aspirateur? Ah non, je choisis tout d’abord de faire des jalouses en contactant toutes mes amies qui, elles, ont été contraintes de se rendre au bureau, même à Lévis imaginez! Ensuite, je déplace 2-3 rendez-vous et je travaille des encarts qui paraîtront dans un livre au Septentrion au début de 2008 avec mon portable dans mon lit. Arrive 15h, c’est le temps de la pause. Je décide d’aller jouer un peu dehors, c’.-à-d. que je me rends chez Érico boire un chocolat chaud (un espresso au chocolat, je suis tellement surexcitée en ce moment, dose trop massive de cacao), j’arrête à la SAQ acheter une bouteille, je socialise avec les gens (rien ne vaut une tempête pour discuter avec des inconnus), je prends quelques photos de la tempête du siècle (j’exagère un peu), je saute par dessus les bancs de neige et me voilà de retour chez moi. Je lis un peu L’avalée des avalées et Le parler marseillais, livre que Carole m’a prêté pour que j’apprenne de nouveaux mots et je suis prête pour une conférence au Musée de la civilisation sur le terrorisme. Non mais c’est vraiment super extra des journées comme ça. Et dire que je n’ai même pas besoin de déneiger mon auto, parce que je n’ai pas d’auto.
Les automobilistes chanceux dans la côte Honoré-Mercier:
Et mes pas:
Demain, retour aux choses sérieuses, l’inventaire de nos livres que nous conservons dans notre entrepôt.
Spleen et Montréal
Ce matin, sur le pont Jacques-Cartier, j’avais une chanson des Loco Locass dans la tête, Spleen et Montréal. En quittant la métropole pour Québec, j’avais hâte de retrouver ma ville, mon appart, mes amis, mais je regrettais déjà l’énergie, l’ambiance du Salon du livre de Montréal. C’est grisant, je vous assure.
Près d’une semaine à conseiller les gens, à répondre à leurs questions, répéter 10 000 fois quelles sont les différences entre les trois éditions de l’Atlas historique, placer les auteurs, remettre des livres sur les tablettes, bref à s’assurer du bon déroulement du salon pour le Septentrion, c’est très intense, épuisant, mais je m’ennuie déjà, oui oui, 70 heures ne m’ont pas suffit. J’ai rencontré des gens tout ce qu’il y a de plus intéressants gravitant dans le monde de l’édition.
Premier salon montréalais sans Josée. Allions-nous y arriver? Selon toute vraisemblance, nous nous en sommes tirés pas trop mal, même si j’ai imploré son nom à quelques reprises Je suis arrivée mardi pour l’installation de notre kiosque avec Gilles et Pierre-Louis. Après un peu plus de 3 heures à placer les livres, j’étais plutôt fière du résultat. Le lendemain, je pouvais déjà prendre place parmi nos livres pour les 12 heures suivantes. Et ensuite, c’est déjà la routine qui commence à s’installer. Dévaler tous les matins University pour se rendre à Place Bonaventure, un café… ou plutôt un chocolat chaud, à la main, je me sentais bien. Le salon de Montréal est un de ceux que je préfère, je l’ai déjà dit et je le répète encore. Les gens sont intéressés, ils achètent des livres, nous parlent de leurs dernières lectures, c’est vraiment enrichissant. Tout cela combiné au bonheur de revoir mes auteurs favoris, j’ai nommé Caroline Allard, Pierre-Léon Lalonde, Yves Roby, Jacques Lacoursière, Marjolaine (et ses petits gâteaux). En parlant de gâteries, nous avons pu tenir le coup grâce aux chocolats aux noix d’Éric Sigier et à ceux à l’anis de Pierre-Léon. Ah que nous sommes chanceuses!
Une mention spéciale à quelques recrues de la dernière année. Jean-François Palomino, en plus d’avoir un bagage de connaissances impressionnant, il est gentil comme ça ne se peut pas. J’ai aussi apprécié rencontrer M. Leduc en personne (le courriel c’est bien, mais rien ne vaut les vrais rencontres), venu directement de Vancouver. Les quelques minutes passées en compagnie d’Éric Montpetit et de sa petite fille Chloé (a-do-ra-ble) figurent parmi mes faits marquants du salon. Et que dire de Patrick Caux, la seule personne sur terre à reconnaître que j’utilise les produits Aveda (je suis assez impressionnée). Merci de nous avoir fournit LE moment drôle en m’ayant téléphoner pour me demander ce que tu devais porter (ton choix final était judicieux en passant).
Et qui dit Montréal dit bien sûr une pléiade d’artistes que j’aime beaucoup. J’ai ainsi parlé un peu avec Yann Perreau et Michel Rabagliati (le kiosque des éditions de la Pastèque était dangereux pour moi, j’aurais voulu tout acheter), j’ai vu Bernard Pivot, Bottero. Charmante rencontre avec Jacques Hébert et Louise Portal.
Nous avons été sages dans nos sorties après-salon mais nos soupers ont été mémorables, en particulier celui avec Pierre-Léon dans un resto asiatique de Duluth (avec qui nous avons fait un tour en taxi alors qu’il n’était pas derrière le volant). Il m’a fait replongé dans la frénésie de mon adolescence en me rappelant les défunts groupes Molodoï et Ludwig von 88. Celui à L’Aromate sur Peel a été tout aussi agréable en compagnie de mes amis LB, Damien (venu me voir directement d’Ottawa) et MHV. Fatigue aidant, que de niaiseries avons-nous dit à notre souper au Keg avec Benoît. LB, c’est Duluth le nom de la rue, et non Populuth. Je n’ai pas pu résister à dormir une nuit de plus à Montréal pour fêter comme il se doit les résultats du salon avec Gilles, Carole et Pierre-Léon. Comme il faisait chaud à ce resto italien sur Duluth! Tellement que j’ai refusé mon thé, alors que j’ai bien évidemment terminé la bouteille de vin.
J’ai connu mon meilleur salon en terme de ventes, ce n’était pas difficile avec un ouvrage tel que La Mesure d’un continent. Les gens se l’arrachaient littéralement. Je jubilais de voir les chiffres le soir en rentrant et de constater combien tous étaient unanimes à vanter les immenses qualités du livre. Même Yves a dû -souvent- partager son kiosque avec nous devant la foule qui tenait absolument à avoir une dédicace de M. Vaugeois et de Jean-François.
Partager tous ces moments avec Carole, qui a dit que c’est du travail faire les salons, tout ça sans attraper les méchants virus qui semblaient être légions? Nous formions une équipe d’enfer. Je recommencerais n’importe quand, et toi?
Montréal, les livres, les auteurs
Je serai absente de la blogosphère au cours des prochains jours (ah que mon portable va me manquer) parce que je me consacrerai exclusivement, ou presque, à vous chers auteurs et chers visiteurs. Le http://www.salondulivredemontreal.com/ m’attend. Quels livres seront nos meilleurs vendeurs? Quels seront les potins du salon cette année? Quels auteurs intéressants vais-je rencontrer (Yann Perreau tout d’abord, en signature pour son premier livre, Perreau et la plume)? J’ai hâte de voir. Parions déjà que nous allons faire un malheur avec notre atlas, rien de moins.
Des cartes et des hommes
5 à 7 mon oeil. Hier soir, le Septentrion était invité par la Ville de Québec a un événement soulignant la parution de notre magnifique (c’est pas moi qui le dit, c’est Didier Fessou, c’est Serge Bouchard, c’est Michel Vézina, c’est tout le monde qui prend le livre et l’ouvre) atlas historique La Mesure d’un continent. Fière que je suis, vous ne pouvez pas savoir. Que de travail derrière cet ouvrage, mais en retour que de satisfaction. Je regarde mon exemplaire relié plein cuir et marqué à la main (par le directeur lui-même svp) de la lettre S, je touche le papier, j’observe la tranche marbrée, le choix des cartes, je lis les titres des chapitres. Ça fait sans doute plus de cent fois que je manipule l’ouvrage, mais là avec MON exemplaire entre les mains, je suis émue. Personne ne pourra reprocher à notre équipe d’avoir le souci du détail, la passion pour le livre.
Je n’avais encore jamais vu la salle de réception de l’hôtel de ville, c’est très beau. Il y avait surtout plein de gens que j’ai eu plaisir à revoir. Mais voilà, l’horloge sonne bientôt les sept coups. Toutes ces mondanités nous ont mis en appétit. On ne peut s’alimenter que de vin n’est-ce pas, ah non, euh faudrait y penser. Mais ça c’est une autre histoire. Revenons à nos potins bloguesques. Le Times s’est rapidement imposé. Les sushis sont bons et la compagnie était plus qu’abréable. Imaginez il y avait même le CFD en personne avec l’objet de culte… un iphone, un vrai! Nous ne nous sommes pas arrêtés en si bon chemin, bien sûr après le resto il y a eu La Loge et du vin, encore (du thé?! pour une certaine personne qui devait prendre le volant). Je ne vous dis pas à quelle heure tout ça a pris fin, c’est presque indécent quand on travaille le lendemain et que mon patron lit attentivement les comptes rendus de mes frasques.
Que d’aventures cette semaine. Mais, c’est le monde à l’envers. Rentrer aux petites heures la semaine et dormir un vendredi soir! Décidément, le changement d’heure a bouleversé toutes mes habitudes (n’importe quoi pour expliquer mon comportement irresponsable).
Rira bien qui rira le dernier
C’est par ce proverbe obscur que je débute la note d’aujourd’hui*. Les dernières semaines ont été ponctuées de l’avant-première du Projet Andersen au TNM, du lancement de notre ouvrage sur Ex Machina à La Caserne, du spectacle du Husky au Cercle, de celui de Daran au Petit Champlain. Hier, c’était au tour de Sttellla, toujours au Petit Champlain. Où est-ce que je veux en venir exactement? Que d’événements pour une seule petite personne direz-vous peut-être. Oui, je sais, c’est l’habitude.
Alors Sttellla. C’est un spectacle sur fond de calembours tout simplement délirant et éclaté que j’ai eu l’occasion de voir. Jean-Luc Fonck est un excellent improvisateur, drôle à souhait, beaucoup mieux en fait que bien des humoristes de métier. Son jeu de mots sur le nom de Jean Coutu est marquant. Il faut dire que j’aime beaucoup les blagues belges. Jean-Luc et ses musiciens ont donné le ton au spectacle assez rapidement. Ils sont arrivés sur scène tout de rose vêtu. C’était le comble du chic. J’ai pu entendre toutes mes chansons préférées de ce groupe que Gilles et MHV (qui connaissent bien certains de ses membres) m’ont fait découvrir il y a quelques mois. Vous voulez les connaître ces chansons? J’ai un faible pour Les Tartines et pour ces paroles si… savoureuses : « À force de beurrer des tartines chachacha. Tu vas t’attirer de gros sandwiches ». Torremolinos et Années 80 sont aussi enlevantes. Des classiques quoi. Les chorégraphies de Mimi et Joséphine étaient amusantes et tous les musiciens avaient vraiment l’air de s’amuser.
Et… oui, MHV m’avait prévenu. J’étais tout à fait au courant que Sttellla fait participer le public en invitant quelques spectateurs à monter sur scène pour les faire danser ou chanter. Devinez qui Christian est venu chercher par hasard? Allez c’est pas si difficile. Moi évidemment. Le temps d’une chanson, je me suis retrouvée sur scène en compagnie d’une autre spectatrice pour faire office de choriste. Je devais répéter au bon moment quelque chose qui sonnait comme « Cha-cha-cha-cha-tcha-tcha-tcha ». Pas facile. Je suis désormais et à tout jamais une vedette. Mon 15 minutes de gloire. Vous ne me croyez pas hein, dites-le? Et pourtant :
Tous les musiciens m’ont fait la bise et j’ai même eu droit à un cadeau pour ma fabuleuse performance vocale: le nouveau cd Le plus beau jour de magie. J’en ai de la chance n’est-ce pas? Le public a été très épaté et plusieurs personnes m’ont félicité en sortant de la salle! Wouahhh.
En passant Burp et Épicure, quelqu’un a encore crié quelque chose de ridicule. Je ne sais pas ce qui se passe depuis quelques mois dans cette salle mais certaines personnes ont pris goût à partager leurs états d’âme, toujours de manière assez incohérente, avec les artistes, pendant qu’ils sont sur la scène. Conséquence, le rythme en souffre.
*Il est dédié à tous ceux qui doutaient de ma percée dans le palpitant monde de la célébrité.
Muette
Je suis malade depuis vendredi, un gros rhume. Comme d’habitude, ma voix s’est éteinte, je n’émets presque plus de sons. Mais, je me soigne, j’ai un faible pour les comprimés de Cepacol aux agrumes. Et pour me divertir pendant ma maladie, je reste chez moi, je lis et j’écoute des films, dont le très savoureux Palais royal et un documentaire à Découverte sur la pandémie de grippe aviaire. Tout pour me rassurer. Brrr, j’ai un peu froid dans le dos soudainement.
Ablation
Vendredi soir dernier, après une journée assez productive au bureau à faire des paquets contenant un précieux livre et une visite au bureau de poste avec une cinquantaine de boîtes contenant ledit précieux livre, je pars faire mes courses sur Saint-Jean. Tous les prétextes sont bons pour se récompenser du travail accompli. Programme de la soirée, faire de la crème brûlée au chocolat en sirotant une bouteille de vin et inviter des amis un peu plus tard pour dévorer l’objet de mes efforts culinaires. Mais voilà, mes beaux plans ont été complètement chamboulés. Quelqu’un tenait absolument à m’empêcher de boire du bon vin.
À 20h, après un dédale de corridors qui n’en finissent plus, j’arrive à l’Urgence du CHUL. Mon frère s’y trouve depuis quelques heures déjà avec sa copine. Sur la civière, il est blanc comme un drap, a plein de fils dans le bras et de morphine dans le sang. Mais comme toujours, il est gentil avec tout le monde. Diagnostic, crise d’apendicite, il faut opérer. Alors débute l’attente interminable. Ça sent mauvais un hôpital et la proximité des autres malades est déprimante. Comme je ne peux rester dans la chambre avec lui parce que les heures de visite se terminent à 21h et qu’une affiche indique que la salle d’attente pour les familles est déménagée on ne sait trop où, je demande aux infirmières au poste de garde s’il va être opéré bientôt. Il est alors minuit passé. On me dit que je peux retourner chez moi parce qu’il va être opéré à 2h du matin. C’est effectivement à cette heure que son appendice a été enlevée. Mic se porte bien malgré son morceau en moins.
Ce fut donc un week-end passé à faire l’aller-retour entre chez moi et l’hôpital. J’ai perdu tout envie d’aller me pointer aux dix ans de Chyz au Cercle samedi soir. C’est moins jet set que mes fins de semaine habituelles, mais ça ramène les choses à l’essentiel, mon petit frère va bien.
Ottawa
C’est fou comme on peut se sentir libre quand on décide de prendre la route un vendredi soir. C’est dans cet état d’esprit que nous avons quitté notre ville chérie pour nous diriger vers la capitale, je parle de l’autre capitale, Ottawa, au cours de la longue fin de semaine de l’Action de Grâce. Tout de suite après le boulot, deux membres éminents du Septentrion ont été récoltés sur Maguire par LB. Carole (qui a la grande qualité d’être Française) a commencé notre périple très fort. À peine 30 minutes à admirer le fabuleux paysage que nous offrait l’autoroute, elle a demandé: «est-ce que les villes sont classées par ordre alphabétique? Parce que là il y un panneau qui indique les prochaines. C’est bizarre, elles commencent toutes par la lettre A: Saint-Agapit, Saint-Antoine, Saint-Apollinaire?» Bien sûr, cette réflexion a alimenté les 10 minutes suivantes. Et la conversation a dévié sur la profusion de saints dans les noms de ville au Québec.
Après avoir entendu Champion, Dumas, Debout sur le Zinc, manger du junk, parler de tout et de rien (les conversations qui ont eu lieu entre les quatre portes d’une auto de location vont demeurer entre les personnes présentes), nous avons déposé notre petite Française à Montréal et avons poursuivi notre longue route vers Ottawa. Nous avons passé le week-end à nous promener au Marché By. Je dois dire que la Librairie du Soleil vaut vraiment le détour.
Ce sont des filles très fatiguées et pas trop en forme qui ont rejoint Damien en soirée. Nous sommes sorties à The Collection (intéressant martini lounge) et au Mambo.
Dimanche, nous avons admiré le canal Rideau, les arbres colorés, les maisons cossues des diplomates et sommes allées récolter des pommes à Cannamore orchard. C’est beau Ottawa, très très beau même, mais ça manque de côtes, vivement Québec.
J’ai promis à Tristan, 9 ans (qui m’a prouvé l’existence du chocolat à 99% de cacao) de raconter sa blague qui m’a tant fait rire, et ce, au plus grand nombre possible. Alors la voici. Quel est le métier le plus violent? Cuisinier. Il bat les oeufs et fouette la crème.
Au retour, petit détour par Hawkesbury (comme dans la chanson de Jean Leloup). C’est charmant, vraiment, j’aimerais m’y attarder davantage un jour prochain.