C’est parti pour 33 jours… Qui en doutait ?

Bon, le premier ministre est enfin allé rendre visite à Madame Thibault. Nous aurons donc des élections le 26 mars prochain, oh surprise et stupéfaction!! Secret de polichinelle puisque les partis sont en campagne depuis le retour des Fêtes. Vivement des élections à date fixe. J’avoue que j’étais un peu irritée ce matin en apercevant les affiches des principaux partis parsemer la ville, alors que les élections n’étaient pas encore officiellement déclenchées.
Pour la première fois depuis que j’observe activement la scène politique, je commence cette campagne un peu blasée, déçue. J’espère que j’aurai quelques bonnes surprises, que j’entendrai quelques bons discours. Surprenez-moi quelqu’un!


Les 5 choses

Enfin, à moi la tag des 5 choses que vous ne savez peut-être pas de moi, gracieuseté d’Éric.
- Je fais des acouphènes depuis que j’ai 6 ans (c’est familial, ma mère souffre de la maladie de Ménière).
- Je fais souvent la même erreur quand je parle. Je dis : «Pensez-vous tu que…?»
- À l’école secondaire, j’étais loin d’exceller en math… Les fractions me donnaient des cauchemars. Adulte, j’ai toujours autant de difficultés avec les chiffres, ce qui fait que j’ai parfois un peu de difficultés à boucler mon budget (et disons-le, j’adore dépenser en vêtements, maquillage, bijoux, disques, livres, bouteilles de vin, alouette). Un de mes nombreux surnoms est la cigale.
- Il n’y pas plus tard que le mois passé, j’ai réveillé mon frère (avec qui j’habite pour encore 4 mois) à 3h42 du matin (le vin aidant) pour télécharger une chanson (ça valait vraiment la peine, c’est une excellente chanson dont je cherchais le titre depuis des semaines). Quand j’ai envie de quelque chose, c’est tout de suite ou jamais. Je suis une peste.
Finalement,
- Je souffre du syndrôme Ti-Brin (ah! Ti-Brin, son air désinvolte et sa veste en cuir), c’est-à-dire que j’ai un faible pour les mauvais garçons.
Je ne redonne pas la tag parce que tous les bloggueurs de ma connaissance l’ont déjà eu (et oui, c’est ma réaction Caliméro… parce que la vie est vraiment trop injuste).


Éditrice des villes, éditrice des champs

J’ai vaincu la forêt! Belle fin de semaine au parc de la Jacques-Cartier. Le chalet était très bien, de beaux petits oiseaux chantaient, un feu de bois rougissait dans l’âtre, bref c’était parfait pour décrocher de la routine. Finalement, les raquettes ont été inutiles, pas assez de neige. Moi qui s’attendait à un week-end SPORTIF. Nous avons quand même pu profiter de la forêt ambiante par une grande marche en montagne.
Repas gargantuesques étaient bien sûr au menu. Nous avons entre autres eu droit à du poulet au curry, du chili, de la fondue au chocolat, un déjeuner du raquetteur et des crêpes aux fruits, sans oublier les indispensables bouteilles de vin. Sport et santé vous avez dit? … que neni.
Citation de la fin de semaine
LB : Écoute-moi.
Annie : Non merci, j’essaie d’arrêter.
Mais vivement le retour en ville quand même :) Ah Québec, que ça fait du bien de se retrouver et en plus le Carnaval est fini. Ah! vraiment tout est parfait.
Je sais, j’avais dit qu’il n’y aurait pas de photos, mais j’ai fait un Jean Charest de moi-même et j’ai cédé à la pression populaire.
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Air pur, neige et raquettes

Week-end dans le Parc de la Jacques-Cartier à faire de la raquette. Évidemment, vin et rire seront aussi au rendez-vous. Mais, je vous préviens, aucune photo ne sera disponible. J’ai ma fierté, vous ne pourrez donc contempler mon bel accoutrement.
Ce soir, je préparais la bouffe avec MC, du chili en fait, quand elle me dit :
MC, savourant un piment : Goûte au jalapenos, il est même pas fort, il goûte la même chose que le poivron vert.
Moi, d’un air perplexe : Voyons, ça ne se peut pas.
MC : Je te dis que c’est vrai.
Moi : OK.
Malheur m’en prit.
Moi, cherchant mon air : My god, ça pique, c’est terrible, je veux mourir!!!
MC : Arrête, tu me niaises (et recroque dans le vilain jalapenos). Ayoye, c’est vrai, j »ai les lèvres en feu!!!
Après 10 minutes d’affreuses souffrances, nous en concluons que la morale de cette histoire est de ne pas se fier au petit bout des jalapenos, toute leur pleine saveur – et leur effet – se situe juste un peu au-delà. Quelle expérience culinaire quand même.


Le travail, c’est la santé

Je le répète souvent, j’adore mon travail, mes collègues m’apprécient (enfin, un peu je pense…), mes auteurs sont [presque tous] charmants, bref tout est parfait dans le meilleur des mondes. Mais il y a des jours où il y a un petit plus. Me voilà actuellement occupée à faire une correction d’épreuves de l’ouvrage de Mère indigne, qui fait partie des 3 carnets que le Septentrion va lancer au début de mars prochain. La plupart du temps, arrivé à cette étape, le tout va assez rondement. C’est très technique, vérifier que tous les titres courants sont bien écrits, que tout est uniforme, que les coupures de mots sont bien faites, que l’ISBN est le bon, rien qui ne tient de la haute voltige intellectuelle en résumé.
Mais notez que j’ai dit la plupart du temps. Certaines fois, comme aujourd’hui, je suis prise au piège. Je n’ai pu m’empêcher de lire, je dis bien lire, un peu… eeee, beaucoup, le manuscrit. Ah ce que j’ai rit!! Chers fans actuels et à venir de Mère indigne, vous ne serez pas déçus. En ce qui me concerne, je vais offrir/conseiller le livre aux filles de mon entourage qui attendent un bébé, c’est certain. À paraître le 15 mars…


Être à 3 endroits différents

Vendredi soir dernier a été très chargé. Ça change de mon mois de janvier qui a été plutôt banal!
La soirée a bien débuté à La Loge avec ma traditionnelle salade au chèvre. J’ai pu y feuilleter le Charlie Hebdo, édition du 1er au 7 février si je me souviens bien, dans lequel il y avait des caricatures très amusantes du patrimoine des candidats à la présidentielle.
Deuxième arrêt… je cours rejoindre les filles à La Ninkasi pour voir le spectacle de Philippe B. Malheureusement pour moi, le spectacle débute 1h10 plus tard que prévu. Mouais… on repassera pour la ponctualité. Je vais quand même leur donner une deuxième chance.
J’ai eu le temps d’entendre 4 chansons seulement, pas assez pour me faire une opinion. Pour les personnes qui ont assisté au spectacle dans son entier par contre, que de bons commentaires.
Enfin, destination finale, le Turf à la fameuse rencontre des blogueurs de Québec. C’était bizarre, j’avais l’impression de me rendre à un blind date. Oh joie quand j’ai aperçu des visages familiers parmi la petite foule. Discussion très intéressante avec Épicure et Burp. J’adore leur blogue, j’y apprends toujours plein de choses!
Il y avait longtemps que je n’avais pas mis les pieds au Turf et je comprends pourquoi. Que je me suis sentie vieille tout à coup en comparaison à leur clientèle habituelle! Je continuerai sans doute de parcourir la rue Saint-Jean en long et en large avant d’y retourner. Bon, c’est dit.
P. S. J’ai pris du retard sur mon carnet, je sais, mais c’est parce que j’ai eu une rechute de grippe en début de semaine. Heureusement pour moi, je suis maintenant guérie :)


Wow!

Vendredi après-midi, 4h, Gilles, le directeur, et Josée, l’attachée de presse, mes deux précieux collègues entrent dans mon bureau avec tout un projet sur la table pour le Septentrion. Pour le moment, rien n’est encore officiel, donc chut c’est un secret… Je me croise les doigts pour que ça fonctionne! Que c’est beau quand même la profession que j’ai.



Nouvelle salle de spectacle

Hier soir, je suis couchée dans mon lit, les couvertures remontées jusqu’au nez, du Vicks et de l’eau à portée de main (et oui, la grippe s’est emparée de ma personne) quand LB me téléphone…
LB (criant):Tu nous caches des choses !
Moi (entre deux quintes de toux) : Hein, de quoi tu parles ?
LB : Ben oui, les Breastfeeders étaient en spectacle hier soir à Québec, sous notre nez sur Saint-Jean!
Moi : Quoi ? Comment ça se fait qu’une personne aussi bien informée que moi sur la vie culturelle ne soit pas au courant d’une pareille nouvelle.
Explication: une nouvelle salle de spectacle est maintenant ouverte au 811, rue Saint-Jean, La Ninkasi. Les Breastfeeders y ont joué samedi pour la modique somme de 8$… À ne pas manquer le 2 février, Philippe B… moi je serai à la rencontre de blogueurs de Québec.
Note aux personnes qui m’entourent fatiguées de m’entendre tousser : je vais essayer d’aller voir un médecin cette semaine, promis.


Innocence et cruauté

Vu en fin de semaine en compagnie de Mic et d’Annie, le Labyrinthe de Pan. Ayoye! Deux jours plus tard et j’y pense encore. Nous y suivons le parcours d’une petite fille en Espagne en 1944. Plusieurs scènes sont esthétiquement magnifiques, certaines évocatrices des toiles de Goya. Très efficace, le film a atteint ses buts : celui de faire rêver (j’aimerais bien croire aux fées et au monde magique) et de revisiter certaines tranches de l’Histoire (je suis allée m’informer sur l’Espagne de Franco aussitôt revenue chez moi).
Il y a des images vraiment fortes, dures, que je n’aurais pas voulu voir étant plus jeune (ce n’est pas que je sois si vieille que ça quand même!!), la petite Ofélia est convaincante, quand elle a peur, on a peur avec elle, le capitaine de l’armée franquiste, Vidal, est horrible, l’être humain dans ce qu’il a de plus laid. La ligne est mince entre rêve et réalité. Le réalisateur a, semble-t-il délibérément laissé la fin ouverte à interprétation. Déception, j’aurais aimé voir la version originale espagnole sous-titrée en français.
J’ai dû me cacher les yeux à plusieurs reprises pendant le film, je n’aime pas voir la souffrance, mais pas autant que ce soir à la vue de Me Guy Bertrand en entrevue à Dutrizac version cheveux pas teindus! My god, ça fait peur!