« Un p’tit blogue avec ça! »

Pour ou contre les blogues ?
La pertinence d’un nouveau moyen de communication se posait du temps de Gutenberg et, qui sait, dans les grottes de Lascaux. Elle a été reprise sous la plume de Franco Nuovo (Journal de Montréal, 1er mars 2006) dans une chronique qui a fait du bruit dans la Toile québécoise. Nuovo ne semble pas avoir réalisé que sa chronique n’est, essentiellement, rien d’autre qu’un blogue sous forme « archaïque », un chaînon dans l’évolution des moyens d’expression. Le refuser nous ramènerait d’ailleurs pas trop loin de Lascaux. En fait, il sait tout cela, mais il a feint l’ignorance et suscité un débat. Un vrai blogueur !
Il y a de tout dans les blogues, il faut bien faire avec, comme Internet, la télé, la radio, les journaux, les livres, les brochures, les affiches, les graffitis, qu’ils soient de Lasalle ou… de Lascaux. On n’en sort pas.
Je (voilà le mot qu’on ne devrait pas rencontrer trop souvent ici) n’avais pas pensé ouvrir un « carnet », comme on dit au Septentrion, avant de recevoir une offre de l’éditeur qui héberge ses auteurs dans son site Internet.
Pourquoi pas ?
Ce sera un moyen d’établir un lien avec les lecteurs, de les tenir au courant de certains projets, d’avoir leurs réactions. Commenter ce qui se passe ici et là avec les yeux d’un historien. Attirer l’attention sur les livres qui paraissent ici, et disparaissent des rayons des librairies sans avoir le temps d’apparaître dans les médias traditionnels.