(À la manière de Rémi Tremblay, qui aurait trouvé autant d’inspiration à notre époque que dans la sienne. Sur cet auteur, voir href= »https://blogue.septentrion.qc.ca/wp-content/uploads/archives/gastondeschenes/2011/05/a_la_maniere_de_remi_tremblay_1.php#more »>https://blogue.septentrion.qc.ca/wp-content/uploads/archives/gastondeschenes/2011/05/a_la_maniere_de_remi_tremblay_1.php#more.)
Il suffisait de presque rien,
Deux ou trois députés de moins,
Pour nous en sortir sans problème.
Le Parlement, c’est pas malin :
Les députés prennent bien soin
De poser du côté qu’on aime.
C’est un peu comme au cinéma :
Faut pas se fier à ce qu’on voit,
C’est ailleurs que les forces agissent.
A quoi bon jouer la comédie
Du Parlement qui étudie
Quand tout est réglé en coulisses ?
Non, mais, de quoi avons-nous l’air ?
J’entends déjà les commentaires ?
« C’est bien joli,
Démocratie et patata,
Mais, nous, on veut notre aréna ».
Le Parti québécois voulait,
Les libéraux étaient muets
Et l’ADQ, entre deux chaises.
Le Conseil de ville est soumis,
La presse domestique a mis
Sa critique entre parenthèses.
Mais les Picard, Caire et Khadir
Ont tout fait pour que ça chavire
Et je comprends que tu sois triste.
Si tu vois s’éloigner la manne,
Moi, je pense à Gary Bettman :
Québec se fait sortir de piste.
Non, mais, de quoi avons-nous l’air ?
J’entends déjà les commentaires ?
« À la mairie,
Y a-t-il un plan B pour nous faire
Revoir du hockey cet hiver ? »
Est-ce un autre que moi demain
Qui prendra le dossier en main ?
Qu’aurais-je donc pu faire de plus ?
Pendant qu’on parle de tramway,
Que je rêve d’un TGV,
Faut-il resortir l’omnibus ?
2 réflexions au sujet de « Mémo à PKP »
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Vraiment bien. Demanderait une très large diffusion cette chanson. Pourquoi pas dans les journaux?
Au moins un lecteur a cru que je m’adressais personnellement à monsieur Péladeau dans ce texte (évidemment fictif). Pour clarifier mon propos, j’y ajoute donc un PS qui permet aussi de l’actualiser:
PS: Charest a mis le frein,
On se retrouve devant rien,
Nos partisans sont en câl…
Il n’y a plus rien qui m’étonne
On se reverra à l’automne.
Amitiés à Julie. Régis.