La mort du jeune gourou de l’informatique, Aaron Swartz, qui devait passer devant la justice pour avoir détourné des milliers de documents académiques du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), est certes une tragédie sur le plan humain, mais avant de le « monter sur les autels », comme disait ma mère, ou de l’inscrire au martyrologue, il faudrait prendre une grande respiration.
« Il ne s’agissait pas de piratage proprement dit, écrit Francine Pelletier (http://www.ledevoir.com/societe/medias/368426/mort-subite-d-un-jeune-revolutionnaire), seulement de détournement de compte, lui permettant ainsi de «voler» la quasi-totalité des documents du serveur ». Bien oui, tout est dans l’utilisation des guillemets… Mettons que je détourne votre compte de banque ? ou votre entrée électrique ?
Personnellement, je n’avais pas confié à monsieur Swartz le mandat de me donner « l’accès à l’information avec un grand A », surtout que ce « Robin des bois des temps modernes » ne reconnait pas cette horrible chose qu’est ma propriété intellectuelle. De son point de vue, le droit d’auteur serait très mal adapté au principe de l’Internet.
Mais n’est-ce pas plutôt l’inverse ?