La présence d’un certain Alphonse Gagnon (aussi connu sous le nom de Kloum Khun) parmi les chefs héréditaires de la nation wet’suwet’en en a intrigué plusieurs. Et c’est d’autant plus intriguant que cet Alphonse a un frère, Adam, sous-chef du clan Fireweed de la même communauté.
À première vue, ils auraient pu être des descendants des Français qui ont couru autrefois les Pays d’en haut et l’Ouest canadien, donnant naissance aux Métis et laissant des héritiers jusque chez les Dénés des Territoires du Nord-Ouest. Le nom de famille Gagnon se serait-il perpétué jusqu’à nos jours?
L’explication serait plus simple.
D’après l’auteur ou les auteurs du blogue JLS Report (https://www.jlsreport.com/2019/09/15/parrot-lakes-fiction-and-fantasies/), qui représente les membres de la nation wet’suwet’en favorable au gazoduc, Adam est le fils d’un Québécois, Louie Gagnon, et d’une autochtone de la nation wet’suwet’en, Annie Tommy, qui a aussi quelques enfants d’une union précédente.
Il a grandi à Houston (B.C.) et, à la fin des années 1970, la famille a déménagé à Smithers. Empruntant par dérision le vocabulaire des radicaux de la communauté wet’suwet’en, JLS Report écrit qu’Adam Gagnon a été un « white colonialist » comme les résidents de ces deux villes. « Its like the rejected half breeds of yesterday have become today’s crusaders for the lost treasures that come with landing a multi billion dollar land claim » [C’est comme si les métis rejetés d'hier s’étaient mis aujourd'hui en croisade pour les trésors perdus qui accompagnent le dépôt d'une revendication territoriale de plusieurs milliards de dollars].
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Voir aussi: https://www.youtube.com/watch?v=ESzqgfz7UNA