Les éditorialistes de nos quotidiens le plus modérés ont vivement dénoncé la position de l’organisation juive B’nai Brith qui demande au chef du Parti libéral fédéral d’exclure Jocelyn Coulon des candidats du parti en raison de ses opinions « anti-israéliennes ». B’nai Brith justifie cette demande en invoquant l’attitude hostile de monsieur Coulon envers Israël, ses discours antiaméricains et ses appels à la fin de l’isolement du gouvernement palestinien contrôlé par le Hamas. « Des faussetés », selon La Presse ; « Demande insensée », pour Le Soleil.
Cette intervention évoque de mauvais souvenirs. En décembre 2000, B’nai Brith pressait les électeurs de la circonscription de Mercier de rejeter la nomination d’Yves Michaud et intervenait auprès du premier ministre pour qu’il repousse cette candidature. On sait ce qui est arrivé ensuite…
Selon les termes du « réquisitoire » prononcé contre lui au Parlement, Yves Michaud avait qualifié B’nai Brith de « mouvement d’extrémistes ».
L’Histoire lui donnera raison. Au moins sur ce point.