« Bibliothèque et Archives nationales du Québec s’est insurgé… »
« Bibliothèque et Archives nationales du Québec… présente une conférence… »
« …à titre de présidente de Bibliothèque et Archives nationales du Québec… »
Quelque chose sonnait drôle à mes oreilles dans le libellé des dernières nouvelles concernant cette institution et je me suis finalement rendu à l’évidence : elle porte un nom « anglais ». Toutes les composantes sont françaises mais l’ensemble ne l’est pas, comme si le génie de la langue n’avait pas été invité au mariage de la Bibliothèque avec les Archives.
Le même processus a donné le même résultat à Ottawa mais « Bibliothèque et Archives Canada » s’est parfaitement fondue (fondu ?) dans la foule des Condition féminine Canada, Construction de Défense Canada, Élections Canada, Financement agricole Canada, Mesures Canada et autres XYZ Canada qui peuplent l’administration fédérale et ne demandent qu’à vivre… dans les deux langues, au risque de les écorcher toutes les deux ou de se confondre avec les grandes entreprises comme Ford ou Bell Canada. « Bibliothèque et Archives nationales du Québec » ne sonne pas français, tout comme ces titres de « vice-président corporations », « vice-présidente affaires ci ou ça » et autres appellations de la même farine qui pullulent dans les entreprises et même dans les institutions publiques. Le sujet a été soulevé en décembre 2004 lors de l’étude de la « Loi sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec » [sic] en commission parlementaire. Les députés du Parti québécois ont proposé en vain un amendement. Conclusion de la ministre : « Il faudra s’habituer » !
Cette institution méritait mieux et il est ironique d’apprendre qu’elle a choisi d’écrire son sigle avec un petit « n » – BAnQ – (et l’a fait enregistrer en 2006 comme « marque de commerce ») dans le but « d’éviter la prononciation syllabique » banque » qui non seulement pourrait entraîner de la confusion mais est bien éloignée de la réalité de [l’] institution ». Ne pas être confondu avec les institutions bancaires (qui ont quand même le mérite d’afficher des noms bien français comme LA Banque nationale, LA Laurentienne, LA Banque royale, etc.) : voilà le premier motif de ce choix bizarre , tel qu’exposé dans un texte du journal interne de l’institution, en mars dernier.
Dans ce petit « n » incongru, plusieurs verront surtout une faute de typographie, tellement le mélange de majuscules et de minuscules est inattendu dans les sigles. D’après le même texte justificatif, « aucune règle du français n’empêche de le faire ». Évidemment. Et il n’y a pas non plus de règles empêchant d’écrire les lettres d’un sigle en indice, en exposant ou dans un autre alphabet ! Il faut quand même rappeler que, selon l’Office québécois de la langue française, les sigles s’écrivent en majuscules et « se prononcent alphabétiquement, c’est-à-dire en épelant le nom des lettres qui le composent » (Le français au bureau, sixième édition, p. 456) ; ce sont les acronymes qui se prononcent syllabiquement (et s’écrivent alors en minuscules, comme Onu). Si on veut que toutes les lettres soient prononcées, mieux vaudrait donc écrire BANQ (qui se prononce b-a-n-q). Minuscules ou majuscules, il y aura toujours des comiques pour « emprunter des livres à la banque ». Et, de toute manière, personne n’emprunte ses livres « à Bibliothèque et Archives nationales du Québec » : ça se dit affreusement mal et on va naturellement « à la Grande Bibliothèque ».
Argument massue final pour le petit « n » : nos homologues français écrivent BnF (qu’on prononce nécessairement « b-n-f »…). Ce cas exceptionnel serait-il à l’origine de la coquetterie montréalaise ? L’institution de nos cousins a au moins un nom bien français : LA Bibliothèque nationale de France. Il faut dire aussi qu’elle a préféré le célibat au mariage difficile avec les archives.
La fin du Canada français?
«Le Canada français, dites-vous ?» Aussi bien parler de la Ligue nationale à six équipes ! Il aurait d’ailleurs pris fin à peu près à la même époque mais le sommet francophone qui vient de se terminer à Ottawa témoigne d’une vitalité nouvelle et, pour en comprendre l’évolution, les Québécois devraient lire attentivement le dernier ouvrage de Gaétan Gervais, Des gens de résolution. Le passage du «Canada français» à l’«Ontario français» (Sudbury, Prise de parole, 2003, 232 pages). Pour la plupart des Québécois, c’est un volet d’histoire mal connu voire complètement ignoré.
Après la conquête et le démembrement de la Nouvelle-France, il est resté quelques îlots francophones en Amérique du Nord. Même la colonie établie dans la vallée du Saint-Laurent n’était qu’une particule géographique à l’échelle de ce qui avait été «l’empire français». Les Acadiens étaient dispersés, quelques centaines de personnes s’accrochaient dans la région de Détroit et des coureurs des bois vivaient à l’indienne un peu partout dans les «pays d’en haut», et encore plus à l’ouest des Grands lacs, aux Illinois et dans le haut du Mississipi. Pour tous ces «Canadiens», l’avenir était sombre mais le «miracle acadien» et la «revanche des berceaux» ont déjoué les pronostics. Loin de disparaître, les Canadiens ont essaimé, au XIXe siècle, vers le sud et l’ouest, laissant leurs empreintes civiles et religieuses jusqu’aux confins des États-Unis et du Nord-Ouest. En 1867, ils ont imaginé que le pays qui porterait leur nom les considérerait comme partenaires et «nation fondatrice». L’avenir du Canada français, regroupé sous un même gouvernement pour la première fois depuis 1760, semblait assuré, «sous l’œil de Dieu près du fleuve géant», mais il n’a pas survécu à cent ans de Confédération.
Dans cet ouvrage qui réunit trois textes publiés dans les Cahiers Charlevoix entre 1995 et 1998, Gaétan Gervais explique comment les Franco-ontariens ont vécu la fin de ce Canada français. C’est leur point de vue, certes, mais les Québécois y trouveront une partie leur histoire, sous un angle différent.
Le premier chapitre rappelle comment le Canada français a exprimé sa vitalité dans des «conventions» et des congrès de la fin du XIXe siècle jusqu’au milieu du XXe. Les plus prestigieux de ces rassemblements furent tenus à Québec en 1880, 1912, 1937 et 1952. Les trois derniers, sous le nom de « congrès de la langue française », ont réuni tout ce que le Canada français comprenait d’élites, de représentants d’institutions et d’associations sociales, économiques, patriotiques, scolaires, culturelles, mutualistes et coopératives, qui formaient alors un puissant réseau institutionnel ramifié jusqu’aux dernières paroisses du pays et même jusqu’aux États-Unis. Gaétan Gervais décrit l’organisation et le déroulement de chacun de ces rassemblements, en mettant en évidence le rôle des Franco-Ontariens ; il identifie les vedettes du «bottin mondain» du Canada français et dégage les grands traits de leur «vision du monde». Ces élites «sont cléricales, ultramontaines, nationalistes, elles invoquent souvent la Providence, parlent de la mission de la nation canadienne-française, se réclament de la France catholique, défendent les droits du français partout au Canada, invoquent le principe des deux peuples fondateurs de la Confédération». Les congrès rassemblent la grande famille canadienne-française sous la houlette très visible de son clergé et le regard plus discret de l’ordre secret (Ordre de Jacques-Cartier) qui constitue l’ombre du réseau institutionnel.
Le deuxième chapitre traite du «dernier acte» de l’histoire du nationalisme canadien-français, les États généraux tenus en trois étapes de 1966 à 1969, un rassemblement sur lequel on a très peu écrit au Québec. Le Canada-Québec de Vaugeois-Lacoursière y consacre six lignes ; Linteau et al. (Le Québec depuis 1930) n’en parlent même pas. C’est dire que l’événement est déjà pratiquement sorti de la mémoire québécoise.
Lorsque ce rassemblement est convoqué en 1966, à Montréal (ce qui aurait dû en alerter certains…), on pouvait s’imaginer qu’il se situerait dans le droit fil des congrès patriotiques organisés depuis un siècle mais, pour les «Canadiens-Français» (l’auteur tient à cette graphie) de l’extérieur du Québec, l’expérience fut douloureuse. Ce chapitre pourrait s’intituler «Comment les minorités françaises ont été attirées dans un rassemblement où elles ont été muselées, confinées à d’étroits strapontins et réduites à un rôle de figuration dans une mise en scène politique orientée vers la séparation du Québec». Gaétan Gervais décortique patiemment toutes les péripéties de ce rassemblement, des étapes préparatoires de 1961 jusqu’aux assises de 1969, en montrant comment l’événement fut noyauté par les néo-nationalistes québécois qui s’en servirent pour promouvoir l’idée d’indépendance. Les représentants des minorités réalisèrent vite qu’ils ne seraient que des spectateurs, un rôle qu’ils refusèrent majoritairement puisqu’ils n’occupèrent, en 1969, que 125 des 430 sièges (sur un total de 1866) prévus pour eux (l’Association canadienne-française d’éducation de l’Ontario a d’ailleurs décliné l’invitation). Ceux qui y assistèrent purent entendre des délégués québécois déclarer que les minorités étaient mortes ou vouées à une disparition certaine et imminente. Chose certaine, le Canada français, tel qu’on l’avait connu depuis un siècle, était terminé.
Les deux premiers chapitres de cet ouvrage font donc sûrement partie de l’histoire des Québécois (même si certains voudront oublier le second) mais le troisième ne devrait pas leur être étranger. Dans ce chapitre plus bref et probablement déjà dépassé, car il a été écrit il y a douze ans, Gaétan Gervais examine comment cette rupture de 1967-1969 a forcé la communauté franco-ontarienne à se définir autrement et il retrace l’émergence d’une nouvelle identité. L’Ontario français n’est plus la partie ontarienne du Canada français mais la partie française de l’Ontario et, contrairement aux prévisions, quarante ans après les États généraux, il est plutôt en vie. La loi fédérale des langues officielles (1969), la charte des droits et libertés (1982), qui garantit certains droits scolaires, et la loi ontarienne des services en français (1986) ont modifié la donne. Du grand réseau institutionnel, il n’est resté que l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (ACFAS), l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF) et un volet coopératif mais la communauté franco-ontarienne s’est enrichie, depuis les années 1970, de nombreuses institutions comme le Théâtre du Nouvel-Ontario (TNO), le Centre franco-ontarien de folklore (CFOF), la maison d’édition Prise de parole, l’Institut franco-ontarien (IFO) et sa Revue du Nouvel-Ontario. Pour sa part, l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) a déménagé son siège social d’Ottawa à Toronto, signe que le centre de gravité de l’Ontario français s’est déplacé vers la métropole et Sudbury
Paradoxalement, écrit Gaétan Gervais, « les minorités françaises du Canada ont profité de l’agitation séparatiste ». Cela pourrait-il déculpabiliser (s’il y a lieu) les organisateurs des États généraux (s’il en reste) ? Plus sérieusement, il faudrait que les leaders politiques du Québec de 2007 lisent cet ouvrage. Plusieurs n’ont probablement aucune idée de ce que furent, par exemple, les congrès de la langue française ou les États généraux. Et qui se rappelle du «sou de la survivance ?
Dans un Québec où le mouvement souverainiste est, mutatis mutandis, peut-être plus mal en point que plusieurs groupes minoritaires outre-frontière, on peut se demander qu’est-ce que les Québécois ont réalisé d’important, depuis 1969, qui n’a pas été le fait d’un gouvernement fédéraliste ou qui n’aurait pu être accompli sous un gouvernement autonomiste, disons, qui aurait inévitablement occupé le centre politique, sous la pression d’une société en évolution ?
La devise du Canada : une boîte de Pandore ?
Des fonctionnaires du ministère du Patrimoine examineraient depuis plus d’un an une proposition visant à modifier la devise du Canada, tel que souhaité par le député néo-démocrate Dennis Bevington, afin de mieux représenter le Canada moderne et sa population « riveraine » de l’océan Arctique. Appuyé notamment par les premiers ministres des territoires du Nord-Ouest, du Yukon, du Nunavut et du Manitoba, le député de Western Arctic a proposé que la devise actuelle, A mari usque ad mare (From sea to sea, D’un océan à l’autre), soit changée pour A mari ad mare ad mare (From sea to sea to sea, D’un océan à l’autre à l’autre). Et pour éviter ce qui aurait inévitablement l’allure d’un bégaiement, on aussi suggéré A mari usque ad maria (D’un océan aux autres) !
On comprend aisément que les experts du Patrimoine prennent le temps d’examiner soigneusement les implications de cette proposition. On ne change pas une devise comme un slogan publicitaire. Et revoir la devise signifie aussi qu’on pourrait modifier les armoiries du Canada. Ces armoiries ont été octroyées au Canada par le roi George V en 1921. Sur l’écu, on trouve les symboles royaux de la Grande-Bretagne et de la France (les lions d’Angleterre, le lion d’Écosse, la harpe irlandaise et les fleurs de lis françaises) ainsi qu’un rameau de feuilles d’érable. Sous l’écu figurent quatre emblèmes floraux : la rose anglaise, le chardon écossais, la fleur de lis française et le trèfle irlandais. On comprend que ces éléments évoquent les origines des principales composantes de la population canadienne d’hier. Et il n’est pas difficile d’identifier ceux qui pourraient revendiquer aujourd’hui.
Mais il y a plus. Les supports de l’écu évoquent une conception du Canada qui passerait mal aujourd’hui : à gauche, un lion déploie l’Union Jack ; à droite, une licorne tient un drapeau portant trois fleurs de lis. C’était en 1921, rappelons-le, en pleine période de « bonne entente », un mouvement lancé à l’automne 1916 pour établir de meilleures relations entre le Québec et l’Ontario en permettant à chacun d’expliquer ses positions face à la guerre et aux problèmes ethniques. La présence des deux supports (et surtout des drapeaux arborés) faisait-elle partie du plan destiné à retisser des liens entre les deux « races », comme on le disait à l’époque ? Chose certaine, ils témoignaient de l’idée que la Confédération avait été, au mieux, un pacte entre deux nations, au pire, un « arrangement » permettant à chacune de s’épanouir tout en respectant les minorités (anglophones au Québec et francophones ailleurs au Canada). Peut-on craindre qu’en tirant sur un fil (la devise) on risque de détricoter le blason ?
Le député Bovington n’est pas le premier à prôner un changement de devise. En 2004, le député de Rivière Churchill a présenté un projet de loi (mort au Feuilleton) qui proposait que la devise du Canada soit Natio fluminum, flumen nationum (une nation de fleuves et un fleuve de nations) ; le député Rick Laliberté soutenait que « notre patrimoine multiculturel doit également être reflété et valorisé dans notre devise nationale ». La proposition Bevington demeure plus près de la devise actuelle qui est tirée du verset 8 du psaume 72 de la Bible, Et dominabitur a mari usque ad mare, « il dominera de la mer à la mer ». (Il faudrait être mal intentionné pour y voir un écho du « fédéralisme dominateur » dénoncé in peto par Bourassa en 1992, mais il y a tant de gens qui ont propagé une « explication » tordue de la devise du Québec qu’on peut se faire le plaisir d’y penser un instant.)
Faut-il changer la devise ? On ne serait pas aujourd’hui à bricoler une version adaptée au nouveau découpage du Nord-Ouest si, au lieu de suivre l’avis de Joseph Pope (un vieux conseiller de John A. Macdonald), le comité chargé de concevoir les armoiries en 1921 s’en était tenu à sa première idée : In memoriam in spem, Souvenir et espoir. L’histoire est plus durable que la géographie.
Hérouxville, un « cas isolé »?
Si le message inaugural a puisé dans le « buffet adéquiste », comme l’ont noté plusieurs observateurs, il semble avoir aussi consulté le menu des Normes de Hérouxille, un manifeste qu’il était de bon ton de décrier il y a encore quelques mois et de ridiculiser en citant des détails secondaires hors contexte ou des maladresses dans le choix des exemples.
Dans l’introduction de ce désormais fameux manifeste, que peu de gens ont lu dans sa version intégrale, le conseil municipal avait exprimé son intention fondamentale de la manière suivante:
« Nous voulons surtout informer ces nouveaux arrivants que le mode de vie qu’ils ont abandonné en quittant leur pays d’origine ne peut se reproduire ici et qu’il exige un mode d’adaptation à leur nouvelle identité sociale ».
Or, on peut lire dans le message inaugural:
« Immigrer au Québec est un privilège. Intégrer les immigrants est une responsabilité. [...] Pour celui qui arrive, c’est prendre avec le Québec les valeurs québécoises [...]. Nous allons, par exemple, renforcer le message livré à chaque immigrant à l’effet que nos valeurs fondamentales ne sont pas négociables ».
Si le maire de Hérouxville et son conseiller Drouin avaient été invités à prendre place dans les tribunes du Salon bleu, ils auraient peut-être mérité des salutations…
« Just in time »
Les nouvelles sont comme les maladies : l’une chasse l’autre comme le mal de dent chasse le mal de tête. Gilles Pellerin est mort le même jour qu’Elvis : mauvais timing pour cet ancien stand up comic depuis longtemps oublié. Je lançais un livre le 11 septembre 2001 : échos nuls…
Ce phénomène a parfois de bons côtés comme on vient d’en avoir un bel exemple. La pression qui étouffait inéluctablement le chef du Parti québécois a attiré toute l’attention de la classe politique et des chroniqueurs dès que Radio-Canada a laissé couler l’essentiel de l’entrevue accordée par André Boisclair à Pierre Duchesne dimanche. Les événements se sont ensuite enchaînés jusqu’à la démission du chef mardi. Et ce n’est pas fini. Tout le monde, à Québec comme à Ottawa, suit maintenant les «éliminatoires».
Ce brouhaha nous a empêchés d’entendre un grand «ouf» de soulagement.
Au Nouveau-Brunswick, vendredi, dans un discours souligné par une ovation de son auditoire anglophone et rapporté dans le Telegraph-Journal, Justin Trudeau a prôné l’abolition des systèmes d’éducation séparés (francophone et anglophone). Selon le candidat libéral dans la circonscription fédérale de Papineau, leur fusion générerait des économies et serait bénéfique. «La séparation du français et de l’anglais dans les écoles est une chose qu’il faut réévaluer sérieusement. Ça divise les gens, ça leur met des étiquettes.»
Cette sortie a évidemment indigné la communauté francophone du Nouveau-Brunswick mais elle est pratiquement passée sous silence au Québec. Et le temps fuit…
Le chef du Parti libéral fédéral a mis les propos de sa recrue sur le compte de l’inexpérience : «Il va sans doute avoir à préciser sa pensée davantage». Des «précisions» ? Bien sûr qu’on en veut. Le député de Papineau est-il favorable à une nouvelle ronde de négociations constitutionnelles ? Les électeurs de Papineau seront aussi curieux de savoir si le candidat suggère, en toute logique, de faire disparaître les écoles anglaises du Québec.