Le chef de l’ADQ retourne en mission afin de faire changer le nom de l’autoroute Henri IV pour « autoroute de la Bravoure ». On croyait le dossier mort quand la Commission de toponymie a rejeté cette demande en 2009. La Société historique de Charlesbourg, notamment, s’était prononcée contre le changement de nom par la voix de son président, René Cloutier (https://blogue.septentrion.qc.ca/wp-content/uploads/archives/gastondeschenes/2009/10/et_ce_brave_henri_iv_2.php).
Mais le soldat Deltell n’a pas désarmé et il a profité du climat de sensiblerie qui entoure chaque année le 11 novembre pour aller chercher des appuis au pied la croix du Sacrifice (http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/transports/201111/11/01-4467120-de-nombreux-appuis-pour-lautoroute-de-la-bravoure.php).
Qu’y a-t-il de neuf, depuis deux ans, pour modifier l’opinion de la Commission de toponymie? Une légion d’honneur certes méritée, décernée opportunément au père du député quelques jours avant la commémoration du 11 novembre et habilement médiatisée auprès d’une certaine radio, ne peut pas nuire quand on veut créer un buzz (pour employer un mot à la mode). Il y a aussi une nouvelle présidente à la Commission de toponymie. Issue du milieu des chambres de commerce et du patronat, celle-ci a « promis au député de Chauveau de procéder à une révision administrative du dossier ». «Le seul engagement que j’ai pris, c’est de faire en sorte que l’on s’assure que toutes les étapes ont été franchies et que toutes les petites pierres ont été retournées», a affirmé Mme Marchand. «Je ne mets pas du tout en doute le processus antérieur. Mais deux fois valent mieux qu’une», a-t-elle tenu à préciser.
(http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/transports/201111/10/01-4466698-autoroute-de-la-bravoure-lidee-fait-du-chemin.php)
C’est probablement la parade classique de la fonctionnaire embarrassée par les pressions d’un parlementaire qui veut obtenir des accommodements, et ultimement de nouveaux galons auprès de ses électeurs. Mais il n’y a rien de sûr et, par précaution, il faudra remonter aux créneaux pour défendre la mémoire d’Henri IV – un brave militaire lui-même, mais surtout le principal soutien de Champlain – envers et contre ceux qui voudraient le sortir de Québec, y compris le maire de la ville qu’il a contribué à fonder.
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Le castor canadien serait-il ringard ?
Les temps sont durs pour le castor canadien.
L’an dernier, il voyait son nom disparaître de la page couverture d’un très ancien magazine dédié à l’histoire. La cause : les filtres Internet bloquaient le mot « beaver » qui désignerait en slang les organes génitaux féminins! Cette malheureuse confusion nuisait, selon la direction de la revue, aux relations avec les lecteurs, abonnés et correspondants potentiels. Fondé en 1920 par la fameuse Hudson’s Bay Company et publié de nos jours par la Canada’s National History Society, The Beaver a donc été rebaptisé prosaïquement … Canada’s History.
Et voilà qu’une sénatrice conservatrice (pour d’autres raisons, naturellement…) veut maintenant dépouiller le fameux rongeur du titre d’emblème animal que le Canada lui a accordé en 1979.
Pour Nicole Eaton, citée par TVA, le castor est un animal périmé, un «has-been» qui ne reflète plus les valeurs canadiennes. «C’est un rat, un gros rat, a-t-elle déclaré. Nous passons l’été sur une baie et nos quais sont détruits chaque hiver par les castors.»
Pour remplacer le castor, madame Eaton propose l’ours polaire, « le mammifère le plus majestueux et splendide du Canada ». Elle dit croire que la «force, le courage, la débrouillardise et la dignité» de l’animal carnivore blanc serait un symbole approprié pour le Canada moderne.
La sénatrice n’aime visiblement pas les castors et, s’ils détruisent vraiment ses « quais » chaque hiver, les spécimens de sa région sont de TRÈS GROS rats. Mais elle semble surtout en vouloir à leur apparence et à leur image : le castor manque de majesté, c’est un petit moche (tout « gros rat » qu’il soit) à côté du beau grand nounours. Qu’il évoque toute l’importance du commerce de la fourrure dans l’histoire de l’Amérique du Nord ne l’émeut guère, ni ses qualités d’animal ingénieux, travailleur, prévoyant et résilient.
Emblème de New York dès 1623 et de la Compagnie de la baie d’Hudson en 1678, présent sur le premier timbre canadien et sur son cinq cents, le castor figure toujours sur les armoiries de la London School of Economics et sur la bague des étudiants du réputé Massachusetts Institute of Technology. Ce n’est pas par accident, comme on l’a expliqué au MIT: « The beaver not only typifies the Tech (student), but his habits are peculiarly our own. The beaver is noted for his engineering, mechanical skills, and industry ».
Bien sûr, il n’y a rien d’immuable. Même s’il s’agit de symboles d’identité avec lesquels on ne joue pas sans motifs sérieux, les emblèmes peuvent changer. Le Canada s’est donné un nouveau drapeau en 1965. Au Québec, l’iris versicolore a remplacé le lis blanc en 1999. Et l’ours polaire, théoriquement, serait un excellent choix. Consolons-nous : avec l’esprit rétrograde qui règne à Ottawa ces temps-ci, un conservateur aurait pu suggérer les corgis de Sa Majesté.
Une regrettable modestie
L’Assemblée nationale a raté une belle occasion de « s’auto-revaloriser » au début du mois en s’abstenant de blâmer formellement le président de La Financière agricole dans une affaire pourtant évidente d’outrage au Parlement.
La Commission de l’agriculture examine actuellement les orientations, les activités et la gestion de La Financière agricole. Le 8 août, elle adresse des avis de convocation aux membres du conseil d’administration de cet organisme paragouvernemental qui sert d’assureur aux agriculteurs. Le 17 août, le président du conseil d’administration, André Forcier, informe la commission que les huit administrateurs convoqués pour le 22 août ne comparaîtront pas. Malgré deux rappels, seul un administrateur se présente. La commission décide donc d’assigner sept administrateurs pour le 12 septembre et les sept autres, dont M. Forcier, pour le 19. Le 7 septembre, M. Forcier informe la commission qu’il sera à l’extérieur du pays entre le 16 et le 30 septembre et propose d’être entendu le 12. Le comité directeur de la commission (le président Pierre Paradis et le vice-président Claude Pinard) décide de maintenir l’assignation. Le 16 septembre, La Financière transmet à la commission une lettre l’avisant que M. Forcier ne comparaîtra pas et qu’il se mettrait à la disposition de celle-ci dès son retour, le 30 septembre. Le 19 septembre, tous les administrateurs convoqués sont présents, à l’exception de M. Forcier, qui se présentera finalement le 4 octobre.
Le 27 septembre, le député de Saint-Maurice et vice-président de la commission remet au président de l’Assemblée nationale un avis signalant une violation de privilège. Le 4 octobre, le président de l’Assemblée rend sa décision sur la recevabilité de la question de privilège :
« Il ne fait aucun doute que la commission agissait conformément à son pouvoir constitutionnel d’assigner un témoin à comparaître devant elle. […] Le fait pour M. Forcier de ne pas s’être présenté devant la commission malgré l’obligation qui lui incombait constitue sans contredit à première vue une contravention au paragraphe 1° de l’article 55 de la Loi sur l’Assemblée nationale […]. »
« À première vue », et il n’y en a pas eu de « seconde », personne n’ayant exprimé l’intention de présenter une motion pour que l’Assemblée étudie le fond de la question, décide s’il y a VRAIMENT eu atteinte à ses droits et prenne la décision appropriée. L’affaire est donc restée une patte en l’air, le président souhaitant que sa « décision » serve « d’avertissement à toute personne qui déciderait de ne pas se conformer à une assignation à comparaître devant une commission parlementaire ».
On peut se demander pourquoi ce n’est pas la Commission de l’agriculture qui a signalé la violation au président, laissant le député de Saint-Maurice seul au bâton. Visiblement, les membres libéraux de la commission ne se sentaient pas assez « outragés ». En lisant les débats du 22 août, on constate que, n’eut été l’insistance des membres péquistes, ils n’auraient peut-être même pas insisté pour entendre les administrateurs de La Financière. Incapables d’enlever leur chapeau partisan pour porter celui de parlementaires soucieux de contrôler l’administration publique, ils voient probablement comme un danger pour le gouvernement et leur parti les reproches que la commission pourrait faire aux administrateurs d’un organisme pourtant réputé autonome et seul responsables de ses gestes. On peut se demander aussi à quoi faisait référence le leader de l’opposition quand il a dit au président de l’Assemblée que le PQ ne souhaitait « évidemment pas pousser plus loin en ce qui concerne l’outrage au Parlement, pour les raisons que vous connaissez bien ». Aurait-on négocié quelque chose ?
De son côté, « sans remettre en question la décision du président », tout en la contestant indirectement, le leader du gouvernement a pris la défense du président de La Financière et a réussi à blâmer l’opposition et l’ensemble des parlementaires qui « doivent exercer leur pouvoir avec un certain respect pour les gens avec qui nous travaillons ». Selon lui, on ne doit pas interpréter la décision « comme voulant dire que M. Forcier voulait empêcher l’Assemblée de faire son travail »…. Si c’est le cas, il faudrait expliquer pourquoi, bien avant les conflits d’horaires présidentiels de septembre, La Financière a refusé de fournir les documents demandés, de laisser ses administrateurs venir témoigner en août et même de fournir les adresses de ces derniers à la commission.
Si les dirigeants de cet organisme ne voulaient pas « empêcher l’Assemblée de faire son travail », ils cachaient bien leur jeu ! De la part d’un organisme gouvernemental, c’est sans précédent et, en fait, carrément inconcevable. Malheureusement, campés dans leurs positions partisanes, les parlementaires ont accepté de faire avec, comme ils ont accepté de laisser passer d’autres outrages précédemment (interruption d’une séance de commission en 1971, affaire Cogéma en 1975-76, piquetage syndical en 1978, incident de Baie-Comeau en 1982), par « respect », probablement, pour des gens qui ne leur en témoignaient aucun. En fait, il y a longtemps qu’ils n’ont pas sanctionné une atteinte à leurs privilèges, la dernière « réprimande » dans un cas semblable à celui qui nous occupe remontant à l’affaire Dansereau en 1875. On va finir par oublier qu’ils en ont.
Justice et politique : un cumul gênant
Dans La Presse du 24 septembre, Patrick Lagacé résumait sa conversation impromptue avec un policier de la SQ rencontré par hasard : « En quatre phrases, ce flic résume ce qui suinte de l’escouade Marteau, depuis deux ans, hors du cadre rose des communiqués de presse : fouiller dans les banlieues sans conséquence, oui, les boys, allez-y… Mais quand les boys ont des pistes qui remonteraient vers des gens qui pèsent plus lourd politiquement, ouain, ben, les boys, êtes-vous vraiiiiiment sûrs que vos pistes sont sérieuses? ». (http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/patrick-lagace/201109/23/01-4450915-bonjour-la-police-politique.php)
Et, comme un écho, dans la page suivante du même journal, Caroline Touzin écrivait : « Après avoir reçu le dossier de l’Unité permanente anticorruption sur l’ancien ministre libéral Tony Tomassi, le Directeur des poursuites criminelles et pénales a demandé aux policiers d’approfondir leur enquête ». (http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201109/24/01-4450949-enquete-approfondie-sur-lancien-ministre-tomassi.php)
Cette enquête, rappelons-le, porte sur l’utilisation d’UNE carte de crédit par UN député, mais elle dure depuis 16 mois…
Le patron de la SQ s’insurge évidemment lorsqu’on remet en question l’indépendance de la police. On veut bien le croire, mais ce n’est qu’une facette de la question. Quand l’enquête est terminée, le dossier passe sur le bureau d’un procureur de la Couronne et du Directeur des poursuites criminelles et pénales. C’est là qu’on décide s’il y aura poursuite ou non. Tous ces « gens de robe » sont sûrement honnêtes, mais ils relèvent du ministre de la Justice qui se trouve aussi, actuellement, leader parlementaire du parti au pouvoir.
Notre régime veut que le titulaire de la Justice et procureur général soit un membre du gouvernement. Ce cumul illustre parfaitement la séparation boiteuse des pouvoirs dans le régime parlementaire mais faut-il que la Justice relève du ministre qui exerce probablement la fonction la plus « explicitement » partisane au Parlement?
Depuis la création de la fonction de leader, en 1965, jusqu’à l’avènement du gouvernement actuel, on ne trouve que deux brèves périodes de cumul : Rémi Paul, du 23 juillet 1969 au 12 mai 1970, et Gérard D. Levesque, du 30 juillet 1975 au 26 novembre 1976. Depuis 2003, Jacques Dupuis a exercé les deux fonctions, tout aussi brièvement, du 27 avril 2004 au 18 février 2005, et le ministre de la Justice actuel est aussi leader parlementaire du gouvernement depuis le 20 septembre 2010.
Est-ce un hasard s’il n’y a pas eu de cumul pendant plus d’une génération? Les premiers ministres l’ont-ils volontairement évité de 1976 à 2004 (tout comme ils ont évité d’assumer personnellement le portefeuille de la Justice depuis 1959)?
Confier la Justice à un ministre plus « discret » serait plus prudent et contribuerait à maintenir le respect envers cette fonction. On éviterait les situations ambigües vécues récemment quand le leader-ministre a attaqué le site Vigile pour des propos supposément haineux (http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/03/24/003-vigile.net-antisemite-parti-quebecois.shtml) puis enjoint François Legault de respecter la Loi électorale, sans vraiment l’accuser de l’enfreindre (http://www.ledevoir.com/politique/quebec/331025/fournier-demande-a-legault-de-respecter-la-loi). Comme le disait le leader parlementaire de l’Opposition officielle dans le cas de Vigile : « Si des propos haineux ont été tenus à l’encontre du Code criminel, [le ministre] a une responsabilité de s’assurer de l’application de la loi ».
Pour l’instant, le shérif semble dégainer plus vite contre les gringos que devant les amigos, ce qui projette une bien mauvaise image de l’administration de la justice.
Le monument des suffragettes : un faux débat
L’affaire n’a pas l’envergure du dérapage de 2008, quand les médias de Québec avaient transformé la lettre de bienvenue de Luc Archambault à sir Paul en geste hostile (sans jamais avoir la décence d’en publier le texte intégral), mais elle mérite une mise au point.
La nouvelle est sortie dans le Journal de Québec du vendredi 26 août dernier (http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/actualites/national/politiqueprovinciale/archives/2011/08/20110826-081150.html): « Même si aucune d’entre elles n’a accédé à cette fonction, pouvait-on y lire, un monument en hommage aux femmes sera érigé au coût de 325 000 $ sur la promenade des premiers ministres ceinturant le parlement de Québec. […] Le monument, qui sera installé entre les statues de Maurice Duplessis et de Louis-Joseph Papineau, devrait être inauguré au cours de l’automne 2012 ». Il immortalisera Idola Saint-Jean, Marie Gérin-Lajoie et Thérèse Casgrain, trois figures marquantes de la lutte des femmes pour le droit de vote.
Peut-être parce que l’affaire n’avait pas suscité de réactions, le journaliste est allé solliciter l’opinion de l’ancien premier ministre Bernard Landry : « L’histoire doit être respectée, jugea ce dernier. Ils peuvent trouver un endroit proéminent sur la Colline pour les femmes, mais je pense qu’il faut réserver la promenade pour les premiers ministres », en évoquant une question de « disponibilité » : comme il y a eu 28 premiers ministres au Québec, il faut utiliser cet espace réservé avec parcimonie…
J’ignore ce qui a pu se dire ou s’écrire sur les ondes de nos radios-poubelles ou dans les médias sociaux – ces versions modernes du perron d’église et de la beurrerie d’autrefois – mais au moins deux lecteurs du Journal de Québec ont exprimé leur opposition. « Des tricheuses » titrait un lecteur (ou l’éditeur?) le 7 septembre en dénonçant la « relecture idéologique de l’Histoire ». Une semaine plus tard, un ancien député et ministre déplorait à son tour ce manque de respect envers « l’histoire de l’Assemblée nationale », tout en écorchant « joyeusement » la première parlementaire élue à Québec. Car il faut préciser que les artistes sollicités doivent prévoir un projet qui pourra éventuellement intégrer une quatrième figure, celle de la première élue, Claire Kirkland, qui a pour l’instant le « défaut » d’être encore vivante…
« Ex falso sequitur quodlibet » (Du faux s’ensuit n’importe quoi) dit une maxime médiévale que cette petite polémique illustre parfaitement.
Les suffragettes ne seront pas des intruses pour la bonne et simple raison que leur monument sera installé entre Duplessis et Papineau, sur Grande Allée, et non sur la promenade des premiers ministres qui longe « le boulevard René-Lévesque Est, entre l’avenue Honoré-Mercier et la rue De La Chevrotière » (http://www.capitale.gouv.qc.ca/realisations/colline-parlementaire/promenade-des-premiers-ministres.html). Monsieur Landry peut dormir tranquille : de toute manière, la promenade des premiers ministres n’a pas été conçue pour l’installation de statues. On y trouve 14 panneaux d’interprétation rappelant la contribution des premiers ministres à l’histoire du Québec. Des socles ont cependant été aménagés pour recevoir éventuellement des sculptures thématiques évoquant cette histoire.
Un rappel des luttes pour le suffrage féminin n’aura rien d’incongru aux abords de l’Hôtel du Parlement où il n’y a pas que des premiers ministres. Papineau n’était pas premier ministre mais président de l’Assemblée, et ce serait bien le comble si on excluait des pelouses du parlement les titulaires de la plus importante fonction parlementaire! Il y a, devant la porte de l’édifice le monument de la famille amérindienne et, plus bas, un inukshuk érigé récemment en hommage aux Inuits. À l’arrière, une petite (et un peu dérisoire) pyramide évoque la Conférence parlementaire des Amériques. Devant la bibliothèque, il y avait autrefois un totem (probablement encore entreposé, en attendant la restauration ou la mise au foyer…) et on a démantelé un monument dédié aux arpenteurs-géomètres (qui attend sa relocalisation?) pour faire place à Robert Bourassa. Quoi encore? Il n’y a aucun premier ministre dans les niches de la façade, mais deux religieuses, les seules femmes avec la mère de famille amérindienne et les figures allégoriques qui dominent les avant-corps.
Finalement, ne serait-il pas parfaitement aberrant de donner l’exclusivité des abords du « Palais législatif » aux chefs de l’exécutif ? N’occupent-ils déjà pas trop de place à l’intérieur?