L’heure est au bilan

Que faire de si bon matin quand je peux prendre mon temps (oui oui c’est permis au lendemain d’un salon du livre) avant d’aller au bureau. J’écoute les nouvelles pièces de Yann Tiersen bien sûr. Pas besoin de dire que j’attends avec une impatience non contenue son prochain album. Allez faire de même: http://www.myspace.com/yanntierseninprogress
Le Salon du livre de Québec 2008 en quelques mots: j’ai vendu 3 de mes livres, Carole et moi, nous avons eu le plaisir de revoir Louise Portal et Jacques Hébert, Éric possède une énergie débordante, vraiment je suis impressionnée, Julien Tourreille est charmant, tout comme Jean-François Palomino, mais ça on le savait déjà. J’ai encore manqué mon coup, le fabuleux livre Sissi la souris qui disait oui a une fois de plus été vendu avant que je me décide. Zut! J’ai eu un intermède bénéfique grâce à la visite de mes parents et de mon frère. Notre souper à La Girolle m’a fait un grand bien. Plus que la vente de livres, un salon est un lieu de rencontres et d’échanges vraiment formidable. Je remercie tous nos auteurs qui se sont déplacés et mes bien-aimés collègues, pour quoi déjà, pour être là (ah que je suis plate là, mais je ne trouve pas autre chose de plus éloquent). Voilà.
Ah, et j’ai besoin de votre avis. Faut-il redonner le livre électronique ou faire semblant qu’on l’a égaré afin de le conserver pour soi? Quel dilemme, quel dilemme! Bon, allez c’est pas tout ça mais je dois revenir à la réalité et refaire mes énergies.


C’était hier

La tyrannie du réveil-matin, voilà à quoi je suis soumise en ce jour 2 du Salon du livre. Par chance, je peux partir 10 minutes avant l’heure car, oh joie, mon appartement se trouve à 2 pas du centre des congrès. Ah, je me félicite moi-même d’avoir signé le bail il y a tout juste un an. Comme je suis prévoyante!
Il faut dire que la journée d’hier a été fertile en événements. Il y a eut l’arrivée, tel que prévu, du livre électronique, en démonstration exclusive à notre kiosque. C’est moi qui en a la garde le soir venu! C’est un fabuleux objet. Puis, grâce à l’intervention de Yves, j’ai pu remettre un exemplaire de Franco-Amérique à M. Alain Joyandet, ministre du Secrétariat à la Coopération et à la Francophonie. Et sa délégation nous ont pris en photo moi et lui. Pas mal! Je n’ai pas passé la journée seule au kiosque, loin de là. J’ai eu l’aide de Solange, Romy, Carole, Chloé… Ça c’est une équipe.
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Ensuite, à la fin de l’après-midi, j’ai accompagné Gilles chez Litho-Chic pour le OK de presse sur l’ouvrage Or des Amériques qui est dirigée par la très compétente Hélène Dionne. Petit clin d’oeil à Yvon Bégin qui va encore avoir l’occasion de se googler.
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Ils ont l’air satisfaits n’est-ce pas? En plus de Gilles et d’Yvon, figurent sur la photo Hélène et Frédérick Bussière, du Musée de la civilisation, ce dernier ayant un oeil très averti en matière de couleurs.
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Et un salon du livre à Québec commence toujours par le cocktail d’inauguration.
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Éric et moi, nous faisons d’excellentes photos après un verre d’alcool.
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Vous ne verrez pas la suite, mais je peux vous dire que la soirée a pris fin très tard dans la nuit. Comme on se trouvait drôle en enfilant verres de vin sur verres d’eau. Une boisson énergisante a été nécessaire ce matin pour passer au travers de la journée… de 12 heures. Mon dieu, la réputation qui me précède maintenant!


Des dizaines de boîtes

Hier, Éric et moi, nous avons monté le kiosque du Septentrion au Centre des congrès de Québec en prévision du Salon du livre qui débute aujourd’hui. À notre arrivée, il y avait des milliers (c’est ma perception) de boîtes et défaire et de livres à placer sur les tablettes. Je l’avoue, je me suis un peu emportée contre les petits trucs que l’on fixe pour installer les tablettes (j’ignore le vrai mot et c’est mieux pour ces petits trucs maudits).
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Nous y avons passé tout l’après-midi et sommes assez fiers du résultat. Venez le constater par vous-même! Nous avons plein d’auteurs dynamiques qui seront en dédicace ou en table ronde et peut-être quelques surprises électroniques. Oui oui, je suis assez énervée et non, je n’ai pas consommé de boisson énergisante! Toutefois, j’ai dans mon sac du chocolat à l’anis, tradition débutée à Montréal par Pierre-Léon.


Une histoire de Lune et de listes

Puisque matin après matin, la Lune, ma meilleure amie, me fait tomber d’elle seulement pour s’amuser (elle aime bien me faire tomber dans pendant la journée, mais ça c’est une autre histoire) et me ramène sur Terre, je dois organiser ma vie. Car je l’aime bien ma vie voyez-vous, autant l’organiser. J’ai tant de choses à faire. Comment j’organise? Ne faisant preuve d’aucune originalité, pas besoin de breveter ma stratégie. C’est si simple, je fais des listes, liste de livres et de disques à acheter (ici elles sont tellement longues que c’est presque indécent), liste des blogues à lire, de films à voir, de gadgets Apple à acquérir, des projets à mener au bureau, des tâches quotidiennes à faire. Bien sûr, l’imprévu a de la place, au même titre que la paresse, du reste.
Je divague et divague, c’est pour m’éloigner des gens petits (et je ne parle pas de la taille ici) qui croisent parfois ma route, et cette semaine, on dirait qu’ils se sont donnés le mot.
Comme l’été reprend peu à peu le dessus, les activités culturelles se multiplient. Et ma liste de lieux à fréquenter s’allonge de fait en conséquence. Cette semaine seulement, spectacle de Saule demain au Petit Champlain et de Philippe B samedi au Cercle. La semaine prochaine, on n’oublie pas le Salon du livre de Québec bien sûr. Et un nouveau bébé (Charlotte) qui arrive, un anniversaire à souligner, Navet Confit à voir.
Oh, je sens que je retombe dans la Lune encore, à moins que je réfléchisse. La ligne est tellement mince c’est fou. Parfois ce n’est pas pratique, comme en ce moment, j’ai bien de la difficulté à terminer ma note. Ah, attendez, je reçois un appel… C’est la Lune, justement, elle m’invite à retourner sur. Je ne vais pas manquer ça. Bonne nuit!


Pour le meilleur ou pour le pire

Au Salon du livre de Trois-Rivières, nous avons le kiosque:
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Et j’ai la chambre:
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Est-ce un signe? Je ne suis pas très superstitieuse, au contraire (n’est-ce pas Mic, je voulais choisir la «table» 13 à la cabane à sucre mais toi non, «parce qu’elle était à l’ombre»?). Mic est mon petit frère, il est donc un peu plus craintif. Je le sens, ce salon va être un succès, nous avons prévu le coup et plusieurs exemplaires d’Histoire populaire de M. Lacoursière sont disponibles, sans oublier bien sûr les nouveautés, le fonds et La Mesure d’un continent.
En attendant le grand départ demain, moi je profite de ça. Une chambre incroyable (une chance qu’il ne restait que celle là n’est-ce pas Éric?). Éric étant mon cher collègue qui a fait la réservation, ne partez pas de rumeurs inappropriées.
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Bon salon!!



Deux événements à retenir

L’un est passé. Je parle du concert de Dionysos au Casino de Paris le 20 mars dernier. J’en suis encore toute retournée. Il faut dire que c’était soir de grande première pour moi. C’était la première fois que j’allais assister à un concert en sol français. J’étais un peu stressée de m’y rendre, c’était aussi la première fois que je prenais le métro toute seule, moi toute seule dans ce labyrinthe. Heureusement, Flo, l’amie de Carole, m’avait écrit toutes les indications sur un bout de papier. Ce fut un jeu d’enfant. À moi la prochaine épreuve, trop facile. Ensuite, je devais récupérer mon billet. Pas trop compliqué non plus. Après un petit pourboire, la placière m’a conduit à mon siège et là, attente. La première partie mettait en vedette le groupe folk Poney express. Belle petite découverte, gardons un oeil averti sur ce groupe. Anne-Christine, une autre amie de Carole à qui j’avais demandé conseil sur le comportement à adopter en matière de concert parisien, m’avait dit que tous les groupes commencent en retard. Bon je n’avais pas de montre mais je crois bien que le spectacle a commencé pile à l’heure, sur arrière-plan d’horloges, thématique de La mécanique du coeur. Mathias est arrivé en très grande forme sur scène, bondissant d’un bout à l’autre. Dans les premières minutes, j’en ai eu le souffle coupé. Wow! Ils ont tenu le rythme pendant plus de 3 heures, iinteragissant habilement avec un public de fidèles visiblement déjà conquis. Olivia Ruiz est venue chanter 2 ou 3 chansons avec une grâce et un charme indéniables. Mes photos sont plus ou moins réussies mais je contemple celles de Rob que l’on peut admirer sur le site des Dionysos et le site du photographe. Ce qu’il y a des gens de talent, c’est fou. Un très grand moment pour moi ce concert, très très grand moment. Au retour dans le métro, j’ai eu la surprise de croiser Carole, il faut le faire quand même se croiser par hasard dans le métro de Paris! Nous nous sommes dit qu’il s’agissait sûrement d’un signe, quoi, nous n’avons pas encore tranché.
L’autre est à venir. Il s’agit du Festival de Romans, qui récompense l’expression sur Internet. «Les 18, 19 et 20 avril 2008, le festival de Romans-sur-Isère ouvrira sa deuxième édition et relèvera une nouvelle fois le défi de déceler les meilleurs talents du web. Plus de catégories, plus d’événements dans la ville, plus de moyens de s’exprimer et de partager l’acte créatif, plus d’occasions de rencontrer les artistes dans leur univers, une organisation renforcée et une ambition décuplée feront de ce deuxième festival le rendez-vous unique de celles et ceux qui s’expriment sur Internet et qui veulent partager leur talent pour se faire connaître.»
Allez voter!! Il reste seulement 10 jours. J’espère que l’an prochain, mes blogueurs québécois préférés y participeront!!


Pendant que…

On rendait hommage au dernier Poilu aux Invalides, que Carla faisait la Une des magazines en chemisier blanc, que l’OM ne se qualifiait pas à la Coupe de France, que Jérémy passait à la télé française, que mon portable me manquait affreusement, que j’ajoutais plusieurs expressions comme «putain de merde» à mon vocabulaire, que mes cheveux poussaient d’un millième de centimètre.
Voici ce qui s’est passé de l’autre côté de l’océan, et ce, sans que j’en ai la moindre idée (et je ne parle même pas de la neige): un bébé est né (bonjour Arnaud), vous pouvez voir deux de mes photos de schtroumpfs par ici, admirer plus particulièrement celles des 15 et 18 mars, Philippe B annonce un concert le 12 avril au Cercle, mon nom figure dans un article de Cyberpresse. Pas mal en une seule petite semaine.
Tout à l’heure, je suis allée faire un pélerinage chez Moisan (L’Épicerie européenne étant fermée le dimanche) pour lire les doux noms de Barnier, Perrier, Carambar… et c’est ému que je suis revenue voir les 700 photos du voyage et contempler mes petits achats. Je me suis lavée à mon retour mais Paris m’habite, elle se trouve encore un peu dans chacun de mes pores de peau. Chaque voyage me fait grandir un peu plus, c’est le cas de celui-ci. J’y reviendrai demain.


Le Salon

Hier, la journée a été consacrée au Salon du livre. Que c’est grand, comme il y a des éditeurs !! Le stand de Québec éditions est bien situé. Tout le monde était en forme. J’ai tout d’abord attendu 1 heure en file pour obtenir une dédicace de Mathias Malzieu, chanteur de Dionysos et auteur de La Mécanique du coeur. Il est vraiment mignon et très gentil en plus. Il m’a fait remarquer que j’ai l’accent des Têtes à claques. Ah bon?
Et puis, qu’est-ce que je vous ai dit quand j’ai su qu’Israël était le pays invité. Et arriva ce qui devait arriver. Nous étions en train de faire dédicacer Ma vie est tout à fait fascinante, de l’illustratrice Pénélope Bagieu (voir son blogue www.penelope-jolicoeur.com) quand il y a eu un message nous informant d’évacuer, dans le calme, le Hall 1 parce qu’il y a eu une alerte a la bombe… ce que nous avons fait je n’ai pas besoin de vous le préciser n’est-ce pas? Nous nous sommes réfugiées dans une brasserie de la rue Vaugirard avec des amis de Carole, chez Dupont, ou j’ai bu ma première menthe à l’eau parisienne (4 euros 50!). Le hic c’est qu’il y avait une cuillère dans mon verre et que je ne savais pas trop quoi en faire. Nous avons dû retourner au Salon vers 19 heures 30 parce que nous y avions laissé nos manteaux (et ben, moi qui me cherchais un prétexte pour m’en acheter un nouveau).
Nous sommes sorties souper hier sur la rue des Abbesses dans Montmartre avec Flo, une amie de Carole, et son copain. Que d’histoires pas possibles j’ai entendu. Nous avons bien rigolé et très bien manger. La soirée a pris fin dans un petit zinc à quelques mètres plus loin, typique. Et même a Paris, je ferme les bars… :P
J’ai tellement de choses à raconter, c’est fou. C’est tellement une belle ville. J’ai trouvé un disque de Luke à 3 euros 50!!!
P.S. GH, j’espère que tu vas corriger mes accents, maudit clavier français.


Paris et les giboulés de mars

Nous sommes arrivées dans notre ville préférée. Il fait vraiment très beau, c’est tout un choc par rapport à ce que nous avons laissé derrière nous à Québec. Je suis plutôt crevée par le voyage en avion et le décalage, mais vraiment heureuse de replonger dans la vie parisienne. Demain, journée Salon du livre.