À la cérémonie protocolaire du 3 juillet, le plus haut dignitaire étranger sera le premier ministre français François Fillon, accompagné de deux anciens premiers ministres, Raffarin et Juppé, et de la présidente du Conseil de Poitou-Charentes (pays de Champlain d’où sont issues de nombreuses familles-souches), madame Ségolène Royal. Le Royaume-Uni sera modestement représenté par son haut-commissaire à Ottawa et la consule générale britannique, les États-Unis, par leur ambassadeur à Ottawa et le gouverneur du Vermont. Seront aussi présents le ministre irlandais des Affaires européennes et le ministre de la Santé wallon. Bref, la France occupe la place d’honneur pour célébrer le 400e anniversaire de sa présence en Amérique.
Le Soleil rapportait lundi que la Société du 400e se disait tout de même satisfaite. «Ce qu’on voulait, c’est que les trois peuples fondateurs soient représentés. Qu’il y ait au moins une représentation pour chacun», [soulignait] la porte-parole de la Société du 400e [...], faisant référence à la France, au Royaume-Uni et aux Premières Nations ».
Finalement, il n’y a rien de parfait en ce bas monde! En plus de Champlain, Henri IV, Dugua de Mons, Anadabijou, Dupont-Gravé, etc., il y aurait aussi « trois peuples fondateurs » de Québec? Je veux bien considérer que les Montagnais ont facilité la fondation en invitant explicitement les Français à s’établir (moyennant un appui à leurs guerres contre les Iroquois), mais les Anglais sont bien les derniers qui auraient collaboré avec Champlain! Quand les Kirke se sont présentés devant Québec en 1628, ce n’était pas pour lui organiser un party à l’occasion du 20e anniversaire. Madame Tremblay a sûrement été mal citée.
Espérons maintenant que le premier ministre du Canada s’inspirera du bon exemple donné par la « presque reine » qui a dit à Ottawa le 1er juillet : « Nous célébrons le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec et, par la même occasion, quatre cents ans de présence francophone en Amérique. Quatre cents ans de courage, d’entêtement et d’audace ».
Une réflexion au sujet de « Enfin, de bonnes nouvelles! »
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Ils peuvent réécrire l’Histoire à leur façon, l’important, c’est que nous sachions ce que nous fêtons aujourd’hui: l’installation française en Amérique par la fondation de la ville de Québec.