Congé de scrutin?

Dans certains matchs de notre glorieux sport national, il arrive qu’un fier-à-bras se plante devant le banc du club adverse et invite les joueurs à se battre. C’est l’image qui vient immédiatement à l’esprit quand on voit le maire de Québec se chercher un punching bag et narguer la chef de l’opposition qui en a pour son « p’tit change » de maintenir à flot un parti qui a eu la malencontreuse idée de tomber en crise à quelques mois des élections.
Monsieur le maire tient le haut du pavé et, pour rester dans le monde du sport, la puck roule pour lui depuis presque deux ans. Le maire L’Allier s’est retiré en laissant une relève qui n’avaient pas l’ombre de son envergure et la mairesse est partie au moment où les plus grands des « petits maires » s’approchaient de la fin de leur vie utile. Le 400e a bien tourné après un long mauvais départ, rassasiant le bon peuple à coups de spectacles accrocheurs gratuits tout en profitant d’une bonne presse partenaire de l’événement. La crise économique épargne Québec qui maintient un excellent taux de chômage, ce qui permet aux citoyens de payer leurs taxes sans trop se poser de questions sur l’évolution des finances municipales. Et c’est reparti cette année avec une autre assiettée de spectacles gratuits.
Une élection sans opposition? Pourquoi pas? On a voté il y a seulement deux ans et tous ceux qui ont déploré le trop grand nombre de scrutins ces dernières années ne devraient pas être mécontents de sauter un tour. Exceptionnellement.
Quant à notre maire, il doit en profiter pendant que ça passe. On verra bien, dans quatre ans, le résultat des projets qu’il qualifie lui-même de « fous ».

Une réflexion au sujet de « Congé de scrutin? »

  1. On va peut-être sauter un tour pour la mairie, mais va falloir quand même aller voter pour les conseillers municipaux. Il ne faut pas les oublier, les pauvres.

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