À mon tour de lancer mon carnet sur Internet, grâce aux éditions du Septentrion qui donnent cette chance à leurs auteurs. J’en suis très heureuse et les en remercie.
Mais que ferai-je de ces pages? Cela dépend en bonne partie de vous, internautes, car je souhaite que ce soit avant tout un lieu d’échanges d’idées et de savoirs.
D’abord, je vous invite à me dire ce que vous pensez de La Révision linguistique en français : en quoi ce livre répond-il à vos besoins et comment pourrait-il vous aider davantage? Aussi, faites-moi part de vos découvertes de sites et de livres intéressants touchant de près à la révision, au français en général ou à des sujets connexes. Posez des questions, réagissez aussi, lancez des discussions…
De mon côté, je m’engage à répondre à vos interrogations sur La Révision linguistique en français. Je profiterai également de cette occasion qui m’est donnée pour en faire les mises à jour à mesure qu’elles s’imposeront, par exemple avec la venue de nouvelles règles, normes, appellations, etc. J’explorerai des sites et des ouvrages divers, et vous ferai part de ce que j’y aurai trouvé. S’y ajouteront, au fil des semaines, l’annonce de nouvelles publications ou d’événements, la poursuite des chroniques sur le travail autonome, donnant suite aux apartés sur ce thème abordé dans le livre, des comptes rendus de lectures (d’essais ou en littérature), sur lesquels nous pourrons confronter nos opinions et, bien sûr, je demeure ouverte à vos suggestions.
Vous avez le goût de vous impliquer? Alors, n’hésitez pas, faites de ce site votre tribune et prenez-y la parole. Que vous travailliez à votre compte ou au sein d’une organisation, en correction, révision ou rédaction, ce lieu devrait nous permettre de partager des connaissances, d’enrichir nos expériences et d’interagir sur des sujets divers. C’est du moins ce que je nous souhaite.
À vous!
5 réflexions au sujet de « Invitation »
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Vous n’avez pas idée à quel point la parution de votre livre tombe à point! M’étant lancé (sans filet!) dans la pratique de ce métier depuis seulement trois ans, j’en étais arrivé à me demander si j’en avais les compétences, tant les embûches à l’exercer correctement me semblaient énormes. Cette remise en question culminait même lorsque, venant de traverser une éprouvante période d’insatisfaction, j’ai aperçu le titre de votre livre dans le rayon des ouvrages de langue d’une librairie où j’errais à mon habitude. La rareté des parutions sur un tel sujet le faisait se détacher du reste!
Votre ouvrage m’a rassuré à plus d’un égard. Je l’ai dévoré en 24 heures, comme on plonge dans un roman palpitant. Tout y est passionnant, jusqu’à l’abondante bibliographie dont je ne saurais assez vous remercier. J’y ai reconnu mes propres questionnements et hésitations, j’ai apprécié son contenu didactique détaillé et la méthode exposée, éléments qui me permettent de mieux structurer mon approche. Bref, tout me sert, tout me conforte dans le choix que j’ai fait d’être travailleur autonome au service de la langue.
Quant à votre blogue, j’étais au poste avant même que vous y ayez publié votre premier texte. Soyez certaine que je vais surveiller avec intérêt son évolution et que j’y participerai sans doute à l’occasion!
En terminant, dans le corrigé du texte que vous soumettez en guise d’exercice de révision, p. 115, n’avez-vous pas oublié de signaler l’expression «en campagne» ou si son acception a été élargie au sens d’«à la campagne»?
Comme premier commentaire, on ne peut demander mieux, n’est-ce pas? Je vous en remercie et je suis heureuse de savoir que vous vous sentirez un peu moins seul avec ce livre. Quant à votre remise en question, je crois que nous passons tous par là à certains moments. Mais ne vous en faites pas, vous avez le talent nécessaire, puisque vous avez tout à fait raison pour ce qui est de «à la campagne» plutôt que «en campagne».
C’est en parcourant le Beauce Média que je suis tombée sur un article concernant la publication de votre livre la Révision linguistique en français. Cet article m’a d’autant plus intéressée qu’il répondait en partie à mes interrogations quant à l’existence et à la pratique du métier de correctrice au Québec.
J’ai moi-même une passion pour l’orthographe et la grammaire française, bien que je ne sois ni professeure, ni écrivaine (loin de là); je pense que ce sont mes 20 années passées à travailler en tant que secrétaire au sein d’un service juridique, qui m’ont fait apprécier la langue française.
Je vais donc me procurer au plus vite votre ouvrage et je me permettrai de reprendre contact vous par l’intermédiaire de ce blogue pour d’autres réflexions ou questionnements.
Christine Smeets de Ste-Hénédine (et oui moi aussi !!!)
Votre livre, La révision linguistique, m’a été recommandé par Jocelyne Bisaillon, profeseur de révision linguistique à l’Université Laval. Je me suis empressée de me le procurer et je l’ai parcouru en deux jours pour mon plus grand bonheur. Je suis correctrice-réviseure depuis moins de deux ans et je suis fréquemment désemparée devant les écueils du métier de travailleuse autonome. Votre ouvrage m’a procuré un grand réconfort et m’a fait connaître de nombreux outils qui manquaient à ma pratique. J’apprécie tout particulièrement la liste exhaustive des références bibliographiques. Bravo!
Diane Robertson
Bonjour Ginette
Comme promis, je vous reviens avec mes commentaires.
Je me suis procuré votre livre et l’ai dévoré aussi vite. Je pensais maîtriser notre chère langue française, et bien, après la lecture de ce précieux livre, je me suis rendu compte de mes lacunes, principalement en ce qui concerne les nombreuses règles à respecter dans la rédaction d’un écrit (ponctuation, syntaxe, typographie). J’ai donc décidé de me replonger dans l’étude de toutes ces règles, en me référant aux ouvrages et outils, que vous nous conseillez tout au long de votre livre, dans la mesure bien sûr de mes possibilités pour me les procurer.
Quant au métier de correctrice, c’est avec un grand plaisir que je l’ai totalement découvert, grâce d’une part à la manière dont vous le présentez dans votre livre, et d’autre part par les exercices de correction.
En résumé, tout cela m’a beaucoup passionnée, et je me permettrais de revenir vous faire un petit coucou par l’intermédiaire de votre blogue, au fur et à mesure de mes réflexions et questionnements.
A bientôt.
Christine de Ste-Hénédine