Archives pour la catégorie Jean Proulx

En quête de sens. Sur les traces du Dieu cosmique (Le Jour, 2011)

Réconciliant science, philosophie et spiritualité, cet ouvrage propose une vision du Divin qui transcende les représentations religieuses traditionnelles. L’existence du Dieu cosmique se révèle dans l’harmonie du cosmos, dans les créations de la vie, dans la grandeur de l’esprit humain, dans la profondeur des détresses et des enchantements. Tous ces signes de sens et de beauté sont autant d’invitations à éveiller sa conscience, à développer ses talenst d’artiste de la vie et à se forger artisan de la beauté du monde. Voici un livre qui s’aventure bein au-delà des apparences pour ouvrir la voie d’une spiritualité nouvelle.

En quête de sens. Sur les traces du Dieu cosmique (Le Jour, 2011)

Réconciliant science, philosophie et spiritualité, cet ouvrage propose une vision du Divin qui transcende les représentations religieuses traditionnelles. L’existence du Dieu cosmique se révèle dans l’harmonie du cosmos, dans les créations de la vie, dans la grandeur de l’esprit humain, dans la profondeur des détresses et des enchantements. Tous ces signes de sens et de beauté sont autant d’invitations à éveiller sa conscience, à développer ses talenst d’artiste de la vie et à se forger artisan de la beauté du monde. Voici un livre qui s’aventure bein au-delà des apparences pour ouvrir la voie d’une spiritualité nouvelle.

Mots de passe. Petit lexique pour la joie de vivre (Médiaspaul, 2013)

Dialogue entre un entrepreneur et un philosophe, ce livre revisite des mots essentiels au devenir humain et spirituel: du silence à la contemplation, du discernement à la vocation, du dépouillement au bien commun, de la foi à la gratitude, Jean Proulx et Rémi Tremblay redécouvrent ensemble des termes pour un temps oubliés et pourtant irremplaçables, seuls capables d’ouvrir notre vie aux horizons qu’ils désignent. Situés au carrefour des grandes sagesses de l’humanité, portés par les réflexions d’un penseur et d’un homme d’action, voici de véritables mots de passe pour l »intériorité et pour la joie de vivre en ce monde.

Mots de passe. Petit lexique pour la joie de vivre (Médiaspaul, 2013)

Dialogue entre un entrepreneur et un philosophe, ce livre revisite des mots essentiels au devenir humain et spirituel: du silence à la contemplation, du discernement à la vocation, du dépouillement au bien commun, de la foi à la gratitude, Jean Proulx et Rémi Tremblay redécouvrent ensemble des termes pour un temps oubliés et pourtant irremplaçables, seuls capables d’ouvrir notre vie aux horizons qu’ils désignent. Situés au carrefour des grandes sagesses de l’humanité, portés par les réflexions d’un penseur et d’un homme d’action, voici de véritables mots de passe pour l »intériorité et pour la joie de vivre en ce monde.

Le Dieu cosmique. À la recherche du Dieu d’Einstein (Le Jour, 2008)

J’ai écrit ce livre avec Jacques Languirand, dans le prolongement de la série radiophonique « À la recherche du Dieu d’Einstein » qu’il a animée sur la Première chaîne de Radio-Canada (2005-2006). On y cherche à préciser en quoi consiste ce sentiment religieux dont parlait Einstein et quel est ce Dieu auquel il disait croire. Mais Einstein est aussi pour nous le symbole de tous ces scientifiques et philosophes modernes et contemporains qui sont en quête d’une religiosité et d’un Dieu qui puissent s’harmoniser avec leur démarche fondée sur la raison. Analysant la pensée de plusieurs d’entre eux et parmi les plus grands, nous dégageons les principaux traits d’une « religion naturelle » et d’un « Dieu cosmique » qui pourraient bien être une nourriture pour toute quête spirituelle personnelle et une source à retrouver pour toute religion institutionnelle.

L’héritage spirituel amérindien. Le Grand Mystère (Le Jour, 2009)

J’ai écrit ce livre avec Jacques Languirand. C’est une invitation au voyage en territoire spirituel chez les Amérindiens d’Amérique du Nord. Les lecteurs y découvriront le Grand Esprit, ce Dieu créateur inséparable des forces cosmiques. Il y est aussi question de la nature mystique des mythes, symboles et cérémonies, de même que de médecine holistique et énergétique. Nous touchons également à l’éthique amérindienne axée sur le respect de Terre-Mère et sur la beauté du monde; à l’espérance d’une civilisation spirituelle et d’une entrée, par-delà la mort, dans le monde du Grand Mystère.

Dans le fil du collier des saisons

Extraits
Haïkus de Jean-Guy Desrochers
Le banc du marcheur
au soleil et sous la pluie
Hôte de personne
Pour mieux se connaître
il a creusé son ombre
sans trouver silence
L’oiseau s’harmonise
au mouvement des nuages
Son guide est le vide
Lecteurs orpailleurs
Parmi cent un haïkus
trois pépites d’or
Les mots que j’écris
n’ont pas besoin d’une brise
pour être compris
Le soleil s’incarne
dans de petites fleurs jaunes
Collier de rosée
Entre ciel et terre
rien que des cordes de pluie
qui les réunissent
J’ai fermé les yeux
pour ressentir mon corps
Les pensées à l’ombre
Le vent fait silence
Il a forme du passant
L’eau rêve sans rides
Les saules sont beaux
Des poèmes sur les eaux
Pas besoin de mots

Le Grand Vide est l’unique dramaturge cosmique

Issu du vide
Tout porte un masque
Haiku

Haiku de Jean-Guy Desrochers

Commentaire de Jean
Toi, moi ou tout être de cet univers sommes les acteurs de la pièce écrite et mise en scène par le Grand Vide. Sur la scène du monde, c’est lui qui mène l’action théâtrale après avoir distribué les rôles. Invisible, il laisse aux personnages qu’il a créés le soin d’occuper l’avant-scène spatiale et temporelle.
Chaque forme, chaque être, chaque personnage n’est finalement qu’un masque théâtral du Grand Vide. Selon la part du texte et de l’action qui lui est confiée, tout protagoniste dévoile quelque aspect du drame cosmique. Depuis son entrée en scène jusqu’à sa sortie de scène, son rôle est de prononcer quelques phrases de l’inépuisable poème dramatique. Il incarne ainsi à sa manière unique l’un des visages possibles qu’emprunte le Vide plénier et créatif pour son jeu dans le monde des apparences.
Cet univers visible est une scène tournante. Les formes, les êtres, les personnages y apparaissent puis disparaissent, étant devenus pour un temps des signes et des porte-parole de la Vacuité silencieuse. Celle-ci est l’Être pur en lequel les êtres surgissent à l’approche du jour qu’ils sont appelés à vivre et en lequel ils se résorbent à l’approche de la nuit qui à nouveau les enveloppera. La Vacuité silencieuse est cette Source invisible de laquelle naissent toutes les formes visibles. Elle est la Présence absente se manifestant à travers ces masques que nous sommes, toi, moi et tout être de l’univers. Elle est le Divin se révélant à visage voilé.

Partout, l’Esprit est en gestation

Sur la terrasse
Une pensée qui marche
L’arbre croît

Haiku de Jean-Guy

Commentaire de Jean
L’Esprit cosmique est à l’origine, au fondement et au terme de toute chose. Il fait de cet univers un seul Grand Vivant. Jusque dans la plus obscure parcelle de matière, son onde souterraine est à l’œuvre. Il n’y a qu’un seul courant profond, qu’une seule vibration souterraine, qu’un seul jeu mystérieux en ce monde: l’action créatrice de l’Esprit. Chaque être est le fruit de cette Pensée cosmique. Dans la fleur qui s’ouvre, chez l’oiseau qui construit son nid et au cœur de l’homme qui réfléchit l’univers existe une même Pensée: parole secrète à déchiffrer, île de lumière à contempler, miroir vivant en lequel se reconnaître.
Comment douter que l’Esprit cosmique renouvelle constamment le monde «par ses gestes de naissance», écrivait Maître Eckhart au xive siècle. Il est en marche depuis la particule la plus élémentaire jusqu’à la conscience réflexive de l’être humain. Sa course est évolutive. Son plaisir est d’enfanter, de faire croître et d’amener les êtres vers leur achèvement.
C’est bien cette Pensée, forme lumineuse intérieure de tout être, qui transmua le minéral en vie et la vie en conscience. Tel un alchimiste, c’est elle qui toujours ouvre en chaque personne des chemins vers un plus-être. Déjà inscrite dans la sève ou le sang de toute forme de vie, c’est elle qui constamment fait grandir du dedans chaque être humain, le conduisant le plus loin possible sur le versant accompli de son être.

J’ai allumé une chandelle: un soleil est né

J’ai éteint les néons
Allumé la chandelle
Mon regard est moins superficiel

Haiku de Jean-Guy

Commentaire de Jean
J’ai accompli un geste de naissance. Avec le feu a surgi en moi un regard neuf, un regard de feu, baignant dans une -nouvelle lumière tellement plus intérieure. Ainsi se vit l’échange entre les objets familiers de la vie et chaque être humain. J’ai permis à une simple chandelle de réaliser son grand œuvre de lumière. Elle est devenue, à son tour, donatrice. Levant pour moi le voile des apparences, elle a éveillé une nouvelle conscience enracinée dans ma nature profonde. Elle a ouvert l’œil de mon âme.
À qui sait le contempler, ce petit feu dira qu’il porte la plus vieille mémoire du monde. En lui sont remis en lumière les premiers feux cosmiques, ceux-là mêmes d’où sont issus les atomes, les étoiles, les fleurs et les myriades de formes qui enchantent nos vies.
En la lumière vacillante et fragile de cette flamme se dévoile aussi le destin fugace de toute chose: la vie, sur cette terre, est semblable à un souffle éphémère; elle est un tout petit trait sans épaisseur discrètement tracé à l’horizontale du temps. En ce temps et en cet espace, l’impermanence fait loi.
Et pourtant, en la lumière dressée et montante de cette flamme se révèle une tout autre vérité: l’essence de chaque être, sur cette terre, est verticale; elle est un reflet de l’Être unique et infini. Ce feu intérieur monte au Divin, ou plutôt le Divin monte en lui… éternellement!