Nouveau départ : Cannes
Après quelques hésitations, j’ai cédé. Je serai au Festival de Cannes encore cette année. Ce sera la 24e fois.
Tout a commencé en 1985, grâce à notre ancien professeur de cinéma, l’abbé Léo Cloutier. Dans les années 1940-50, pendant cette supposée grande noirceur, ce prêtre extraordinaire nous initiait à l’histoire de l’Europe, à la belle musique et surtout au cinéma. Il a fondé un ciné-club qui a compté jusqu’à un millier de membres. C’était un habitué de Cannes et un chroniqueur apprécié du quotidien Le Nouvelliste.
Redevenu un homme libre en janvier 1985, je l’avais croisé à Trois-Rivières. Je n’avais pas de projet précis. J’explorais une façon de revenir à l’édition. « Allez-vous toujours à Cannes, monsieur l’abbé? »-« Bien sûr! »-« Vous devriez m’amener avec vous cette année! » Pendant mes études au Séminaire de Trois-Rivières, j’avais collaboré aux activités qu’organisait l’abbé Cloutier, en particulier en préparant les fiches et les « cotes morales » des films projetés à Trois-Rivières. Il proposa mes services à un distributeur de Montréal. Cette année-là, j’ai du voir près une cinquantaine de films en moins de deux semaines. J’y suis allé sans interruption à divers titres depuis cette époque.
L’an dernier, j’avais présenté mon palmarès sur mon blogue. Puis je me fis silencieux. Gilles, notre directeur des éditions, me dispute souvent. Pour me convaincre, il vient de me proposer un logiciel qui devrait m’inspirer. Je vous en reparlerai quand je serai plus certain de la bonne affaire.
Donc, chaque jour, à partir du 14 mai, je vous ferai part de mes commentaires. Auparavant, je dois régler une question qui découle de l’émission de Michel Lacombe à laquelle j’ai participé samedi le 10. Donc je conclus ce message, je vérifie si tout a fonctionné et je vous reviens.
Denis Vaugeois