Ce mois-ci, c’est au tour de Daniel Rondeau et de son recueil J’écris parce que je chante mal d’être en vedette sur le site de La Recrue du mois. Comme c’est la coutume, le 15 mai dernier, les rédacteurs et les rédactrices de ce site ont mis en ligne leur compte rendu. À la lecture des commentaires de lecture, force est de constater qu’on a fortement apprécié ce livre paru récemment dans notre collection hamac-carnets.
Voici un condensé de ces commentaires :
Librement, on parcourt ces quelques dizaines de nouvelles et autres instantanés du quotidien avec un plaisir vif et immédiat. Puis, à la lecture d’un texte en particulier, on se sent pris de cette impatience dont tout lecteur aspire, celle de vouloir dévorer le livre. Après un ou deux textes parcourus, on reconnaît l’indéniable qualité de l’écriture de Daniel Rondeau, son aisance rythmique, la douceur de sa courbe mélodique. – Claudio
« J’avais un jour compris que moins j’en disais, moins on pouvait en retenir contre moi. Parler signifiait trop souvent traduire sa pensée. » (p.14) Et cette économie de mots est efficace. Pas de compromis ni de circonvolutions, que des choses simples et claires, banales parfois mais qui nous semblent familières, comme si nous ou quelqu’un de notre connaissance avait aussi vécu une situation similaire. – Anick
Le plus beau dans ce recueil, c’est ce qu’annonce la quatrième de couverture : Daniel Rondeau traite de sujets lourds, sans que le texte lui-même le soit. C’est probablement pour cela que les histoires les plus puissantes, et celles qui nous laissent pantois, sont les plus courtes. – Marco
Il est difficile de raconter ces textes brefs sans en dévoiler la nature, la saveur. Il faut le lire ! Se laisser prendre par les mots qui coulent, les phrases fluides, bien construites. Si Daniel Rondeau aborde des sujets du quotidien, il leur donne un vernis bien savoureux qui les rend uniques. À la fin de la plupart des nouvelles, on lève la tête, on encaisse le coup, on réfléchit un peu et on se dit : c’est ça, c’est exactement ça ! C’est qu’il a le mot juste, Daniel Rondeau. Je pourrais en dire autant pour l’humour, la sensibilité. - Mylène
Pour son premier recueil, publié dans la sympathique collection Hamac-Carnets – qui a propulsé au sommet des palmarès de vente Caroline Allard alias Mère Indigne –, Daniel Rondeau nous propose de revisiter certaines pages choisies parues sur son blogue, retravaillées de fond en comble. On y retrouve donc aussi bien des instantanés de vie que des nouvelles plus élaborées, quelques poèmes ou des phrases « punch » qui assurent une cassure entre différentes sections du livre.
L’écriture est alerte, maîtrisée, n’use que très rarement d’artifices. – Lucie
Ses lignes, ses textes, ses histoires prennent plusieurs sens. Ici, on ne voyage pas à sens unique. Ça donne l’occasion de jongler, échappant des idées, les relançant, les laissant tomber ou les ramassant pour rejouer. On peut glisser en surface ou plonger un peu plus profond, j’aime quand un auteur m’offre ce choix. – Venise
J’ai bien apprécié la diversité ainsi offerte, changer de lieu, de personnalités et de contexte aussi rapidement ne m’a pas du tout déplu. Mais ce qui est important selon moi dans un recueil où les textes sont aussi courts, ce sont les finales. Et celles de Daniel Rondeau passent le test avec brio, la plupart ont du punch, il y a toujours un fil à suivre, toujours une raison à l’histoire. Ce ne sont pas des histoires pour l’histoire. Et si par pur hasard ça l’est, alors c’est aussi pour la beauté des mots et des images. – Maxime
Avec J’écris parce que je chante mal, Daniel Rondeau porte un regard intéressant sur le quotidien, l’amour, le couple, la paternité. Bref sur la vie. Nous avons là affaire à un auteur possédant une finesse indéniable dans son écriture. Son penchant pour le minimalisme ne l’empêche pas de parvenir à entraîner le lecteur en quelques mots seulement dans un univers bien précis. Ajouté à une bonne dose d’humour mâtiné d’une maturité certaine, c’est le signe que Daniel Rondeau maîtrise son art. – Phil
Daniel Rondeau manie les mots avec justesse, chaque mot semble choisi.
Ces histoires sont émouvantes, drôles, poignantes, tristes, désespérées, heureuses et pourtant, il y a toujours cette lumière qu’apportent à la fois l’écriture de l’auteur et son regard juste et affûté sur la vie.
Je crois que ce recueil est véritablement un kaléidoscope de la vie. (Oui, je sais, je me sens métaphorique aujourd’hui !)
A découvrir d’urgence !! – Caroline
Pour lire l’intégralité des textes, je vous invite à vous rendre directement sur le site de La Recrue du mois : http://www.larecrue.net/