Dans mon livre Les fonctionnaires, j’expliquais que la principale source des problèmes de la fonction publique est la partisannerie politique. Je croyais alors, comme à peu près tout le monde, que les partis politiques font intrinsèquement partie du système démocratique et que nous n’avons d’autre choix que de nous en accommoder.
En réfléchissant sur la question cependant, je me suis dit qu’il doit bien y avoir une alternative et je me suis efforcé d’en élaborer une. C’est le thème de mon livre Réinventer la démocratie – Pour une démocratie participative sans partis politiques et sans élections.
Les partis politiques sont une invention relativement récente. Ils n’existent en effet que depuis environ 150 ans. Rien ne dit qu’il nous faille les endurer encore pendant des siècles. Il semble évident que leur impact sur la gouvernance est néfaste. Je suis convaincu que ce qui peut nous arriver de mieux est de nous en débarrasser. La démocratie suppose que ce soit le peuple qui contrôle et non les partis ou les groupes de pression.
La solution que je propose est audacieuse et surprenante. On ne peut la résumer en quelques phrases au risque de la dénaturer. Ceux qui veulent comprendre le système de démocratie participative doivent prendre le temps de lire mon livre Réinventer la démocratie. Il ne s’agit pas d’une solution simpliste. Le fonctionnement d’une démocratie dans une société développée est une affaire complexe. La lecture du livre devrait permettre aux lecteurs de bien comprendre la solution proposée et de juger si elle peut fonctionner et si elle représente une amélioration par rapport à la situation actuelle.
Mon souhait est que la discussion porte sur mes idées et non sur la caricature qu’on peut en faire. J’invite tous mes lecteurs à me faire part de leurs conclusions, de leurs commentaires et de leurs suggestions.
2 réflexions au sujet de « La démocratie participative: un projet révolutionnaire »
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Bonjour,
J’aimeais bien lire votre livre, vous piquez ma curiosité. À froid comme cela, je dirais que l’absence de partisanerie serait effectivement un gros plus pour la démocratie, mais le peuple est-il suffisamment mature ? Améliorer le système actuel serait déjà un immense pas en avant (contrôler la corruption, financement public seulement au prorata des votes, représentation proportionelle et régionale, élections à dates fixes, président ou PM au sufrage universel, référendums populaires, etc. L’absence de partis ne ferait que déplacer la lutte de pouvoir à un autre endroit, et pire, pourait le cacher de l’exercice démocratique. À moins que vous n’aviez déjà tout prévu… (SVP-transmettre une copie à Ginette pour moi, je lui donnerai l’argent). Merci et bonne continuité! On ne s’intéresse jamais trop à la démocratie !
Votre livre est une contribution importante aux idées politiques. J’ai le goût de le relire une autre fois.