Je pense que vous jugerez que ce n’est pas déconnant si je vous dis que la caille en carafe sur le pont, qui a eu la niaque de casser le condé qui l’a interpellée, risque de recevoir une contredanse ou même de se faire serrer s’il en a la haine. Si vous m’avez comprise, bien entendu.
Mais si ce n’était pas le cas, le Dico de l’argot de l’Île de France à l’usage des Québécois et autres francophones: http://perso.orange.fr/fredak/dico/dico_argot.htm pourrait sans doute vous être utile.
J’ai pensé qu’après avoir donné la référence, dans la dernière note, qui pouvait permettre aux Français de se familiariser avec le joual et les sacres québécois, il convenait de vous présenter, en contrepartie, le dictionnaire cité plus haut, afin que nous puissions, à notre tour, comprendre leur langue verte.
Certains mots sont similaires aux nôtres, tels les barda, blairer, capter (comprendre) ou chercher (Tu me cherches?). D’autres, comme à donf (à fond) ou à l’ouest (déphasé) nous sont beaucoup moins connus.
Quant à ma phrase d’introduction, ne vous en faites pas si vous n’avez pas le temps d’aller fouiller dans l’ouvrage en question, je vous la traduirai un de ces quatre.