Autrefois, dans les hôtels du Québec, on trouvait infailliblement, dans le premier tiroir de la table de chevet, la Bible. Avec le temps, celle-ci a été remplacée par le Nouveau Testament, plus moderne. C’est dire qu’il y a eu évolution. Aussi, durant mes vacances, j’espérais trouver, dans l’un ou l’autre tiroir, un livre qui m’apparaît indispensable aujourd’hui, où que l’on soit… Vous l’aurez deviné, je parle d’un dictionnaire.
En tout cas, j’en aurais eu besoin pour «ma lecture de vacances», un livre pas récent, mais acheté d’occasion il y a longtemps déjà et pas encore lu, L’Homme qui devint Dieu, de Gérald Messadié; pratique, en plus, puisque à lui seul il m’a suffi avec ses 888 pages.
Heureusement que j’avais mon historien avec moi, dont j’ai pu obtenir des explications sur l’échanson, le licteur, le mirmillon et les Italiques (non pas les caractères du même nom ni les Italiens). Mais il m’a fallu deviner, entre autres, la peccamineuse tendreté, le milan de la croix, la fortitude (qui n’est pas une simple force, comme je l’aurais cru, mais la force d’âme) et pourquoi les billevesées entraînent de la fatigue.
De retour chez moi, en circulant à vélo dans un village voisin, j’ai découvert un autre mot, dont il est plus facile de deviner le sens cette fois, mais qui m’était inconnu: la déchetterie. À ma décharge, disons qu’il est tout de même passablement récent (1988). Malgré le sens qui lui est rattaché, je trouve ce mot plutôt joli.
2 réflexions au sujet de « Le sens »
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Eh bien, moi qui pensait qu’il n’y avait que nous qui devions fouiller à répétition dans le dictionnaire quand nous lisons ! D’ailleurs, cela m’énerve, j’ai pris du retard. Je lis un roman tout simple comme « De l’eau pour les éléphants » mais j’y trouve quelques mots étranges … pour moi. Et qui plus est, je suis maintenant si gâtée, ou paresseuse, que j’attends le jour (je lis le soir) pour vérifier mes mots dans le CD-Rom Petit Robert, delà certains retards. Et là, en plus de mes mots quotidiens, il y a ceux de votre brique que vous m’offrez en bonus !
C’est vrai que le mot déchetterie réussit à sonner agréablement à l’oreille. C’est la preuve que ce qui a trait à l’oreille n’a rien à voir avec le nez.
Ah oui, j’ai oublié de vous dire ; ça y est je l’ai votre livre ! Et j’ai même commencé à le lire … de jour. Je triche un peu mais c’est pour la bonne cause, n’est-ce pas ?