Peut-être vous êtes-vous demandé, comme moi, quelle était la teneur des 22 recommandations dont on a tant parlé dans les médias, sans jamais les nommer, sur l’enseignement du français dans les écoles.
Ci-dessous, je les ai résumées. Pour les lire dans leur version intégrale, vous pouvez consulter le rapport du Comité d’experts sur l’apprentissage de l’écriture: http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/ameliorationFrancais/pdf/SoutenirDeveloppementCompetenceEcrire.pdf.
1. Harmoniser la rédaction des programmes d’enseignement du français au primaire et au secondaire.
2. Accroître les exigences pour l’enseignement du français.
3. Mettre en place des conditions d’accès à des maîtrises et au baccalauréat en enseignement du français aux étudiantes et étudiants d’autres programmes universitaires.
4. Ne confier l’enseignement du français au secondaire qu’à du personnel spécialisé ou inscrit dans un programme de formation continue en français.
5. Voir à ce que les programmes de formation à l’enseignement en formation professionnelle au secondaire assurent l’acquisition et l’utilisation du vocabulaire technique et du lexique propres aux professions enseignées.
6. Assurer un espace commun entre les programmes de formation à l’enseignement primaire et secondaire, de même qu’entre ceux en adaptation scolaire et sociale.
7. Mettre en place des mesures incitatives pour favoriser la formation continue en français du personnel enseignant du primaire et du secondaire.
8. Mettre en place des programmes souples de formation continue répondant aux besoins du milieu scolaire.
9. Embaucher des conseillers et conseillères pédagogiques en nombre suffisant au primaire et au secondaire.
10. Mettre en place, pour eux, une formation de 2e cycle universitaire.
11. Demander à chaque commission scolaire francophone de se doter d’une politique sur les pratiques d’apprentissage de la langue française dans ses écoles et ses propres pratiques de communication écrite.
12. Assurer un minimum de 200 heures d’enseignement du français par année durant les trois premières années du secondaire.
13. Mettre en place des conditions qui facilitent l’accompagnement dans l’apprentissage de l’écriture des élèves allophones.
14. Faire de même pour les élèves à besoins particuliers.
15. Explorer de quelle façon pourrait être exploité le goût des jeunes pour une écriture spontanée.
16. Faire des recherches pour mieux adapter l’enseignement de l’écriture et son évaluation à l’environnement technologique des jeunes.
17. Aider le personnel enseignant à appuyer son jugement des productions écrites des élèves sur des documents.
18. Établir des mécanismes permettant le transfert de l’information sur le développement des compétences en écriture de l’élève au moment du passage du primaire au secondaire.
19. Examiner la possibilité d’offrir d’autres choix que le texte argumentatif à l’épreuve de 5e secondaire et le poids du lexique dans cette évaluation.
20. Créer un portail informatique pour permettre un meilleur accès à la documentation sur l’enseignement du français.
21. Faire en sorte que le futur personnel enseignant soit informé sur les rectifications de l’orthographe.
22. Créer un organisme permanent pour faire le suivi de ces recommandations et assurer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage du français au Québec.
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Une réflexion au sujet de « Les 22 recommandations »
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Pour une personne comme moi qui les lit une première fois, qui ne les a pas mis dans mes mots, un à un, ça fait comme « trop ». Il y en a tellement qu’à ce moment-là, j’éprouve toujours de l’inquiétude ; est-ce que cela va devenir des voeux pieux ? En prendre 5 ou 10 maximum et les tenir serait préférable. Ça ressemble à des résolutions plus qu’à des actions.
Tout ceci étant très humblement dit, car je dois avouer que je suis le dossier de loin.
Signée Madame-Tout-le-monde