Tous les articles par Septentrion

Percée importante pour Christian Dufour

Christian Dufour a terminé à Grenoble, sa tournée de conférences en France et en Belgique pour la promotion de son livre Le Défi français. Regards croisés sur la France et le Québec.
Le quotidien parisien Le Figaro a publié le texte « La France est-elle à la veille d’une crise majeure? »
Pierre Boyer de la Délégation du Québec à Paris estime que c’est la première fois qu’un Québécois s’aventure de cette façon dans les plates-bandes politiques françaises et espère que cela ouvrira la voie à d’autres.
Le journal a joué le texte en vedette, l’annonçant à la une avec une photo couleurs de l’auteur.

Hamac se fait remarquer

Voici ce que nous pouvons lire sur le site littéraire lecteurs.ca http://www.lecteurs.ca/article/show/138
Ce n’est pas la première fois que l’on en entend parler et certainement pas la dernière non plus : en cette rentrée littéraire qui s’achève, les Éditions du Septentrion ajoute un nouveau titre à leur excellente collection Hamac, avec la parution de Le Morveux, de Guildor Michaud. Déjà reconnue chez les libraires, la collection à vocation littéraire de la maison d’édition basée à Québec prend de plus en plus de place dans le milieu du livre franco-canadien.
Avec Hamac, le Septentrion propose des romans et des recueils qui sont des objets de culture et qui portent véritablement à réfléchir. De plus, la maison d’édition s’est donné l’ambition de publier chaque année de nouveaux auteurs et d’ainsi contribuer au rayonnement de la littérature franco-canadienne dans toute la Francophonie.
En jetant un coup d’oeil aux cinq premiers titres parus dans la collection, on constate rapidement que la direction littéraire veut véritablement toucher les gens et n’hésite pas à publier des récits qui traitent de sujet souvent jugés tabous. Dans Saisons atikamekw, Line Rainville nous parle des communautés autochtones et de leurs traditions ancestrales, méconnues et pourtant si proches de nous; avec Cher Émile, Éric Simard nous livre un émouvant roman sur l’homosexualité, mais également sur l’amour au sens le plus pur du terme, quels qu’en soient les protagonistes; dans Col romain et culottes de tôle, Alonzo Le Blanc présente un roman entièrement autobiographique, portant sur l’histoire vraie des prêtres et de la religion, celle que le Vatican refuse de considérer. Et, maintenant, voilà que le roman Le Morveux risque à son tour de toucher plusieurs lecteurs.
Coincé entre un père colérique et une mère inquiète, le jeune Simon Francœur est pauvre et il le sait. Dans leur taudis d’un petit village, blotti au fond du Nouveau-Brunswick, il affronte la misère, les quolibets. Il est le morveux. Seule Stéphanie lui offre sa complicité.
Il se réfugie dans la lecture, moyen d’apprendre et de s’évader. Sa famille déménage, il découvre une autre école, une autre façon d’apprendre. De fil en aiguille, il affronte son avenir et marche à la rencontre de son destin. Le creuset de son indigence n’a pas raison de ses ambitions.
Le Morveux n’est pas que l’histoire d’un homme qui, à force de volonté, réussit à s’affranchir de la médiocrité; c’est aussi une grande et belle histoire d’amour qui franchit toutes les frontières, même celle de la mort.

Entente entre l’Anel et Archambault

Presque un an an jour pour jour après la signature d’une entente de promotion de la littérature québécoise avec Renaud-Bray, l’Association nationale des éditeurs de livres (Anel) signe une entente similaire avec le groupe Archambault.

Protocole intervenu entre Groupe Archambault Inc et l’Association nationale
des éditeurs de livres

Dans une entente intervenue le 11 septembre 2006 dernier, Archambault s’est engagé à présenter dans au moins quatre succursales toutes les nouveautés littéraires parues chez les éditeurs québécois et canadiens-français, membres de l’Association nationale des éditeurs de livres (Anel) et ce, pour une période d’un an. Les succursales qui sont concernées pour la première année de l’entente sont les suivantes : Magasin de Laval, de Ste-Foy, de Brossard et d’Anjou.
Au moins un exemplaire de toutes les œuvres littéraires québécoises et canadiennes-françaises (romans, nouvelles, poésie, théâtre et essais littéraires) sera ainsi disponible dans ces succursales pendant les 11 mois suivant leur mois de parution. Tous ces titres seront commandés automatiquement dès que le dernier exemplaire en succursale sera vendu.
L’Anel se réjouit de cette entente qui vise à accroître l’accessibilité et la visibilité des œuvres littéraires québécoises et canadiennes-françaises et éventuellement, l’ensemble de la production éditoriale des éditeurs québécois et canadiens-français.

Source
L’initiative ne peut qu’être saluée. Il serait cependant intéressant de regarder comment l’entente signée avec Renaud-Bray a été appliquée et quels en ont été les résultats.

Georges W. Bush autorise les méthodes agressives d’interrogatoire

Le président américain George W. Bush a signé mardi une loi très controversée permettant le recours à des méthodes agressives d’interrogatoire et le jugement par des tribunaux militaires des suspects de terrorisme comme le cerveau présumé des attentats du 11-Septembre.
« La loi que je signe aujourd’hui contribue à la sécurité de ce pays et adresse un message clair : ce pays est patient, il est honnête, il est juste, et nous ne reculerons pas devant les menaces contre notre liberté », a dit M. Bush avant de signer avec solennité le texte « à la mémoire des victimes du 11-Septembre ».

Source : Cyberpresse
Si le recours de la force contre les suspects de terrorisme peut sembler légitime dans l’optique de sauver des centaines ou des milliers de vies, l’histoire nous apprend que ces méthodes n’ont pas attendu d’être autorisées pour être appliquées.
Dans son livre Les Armes secrètes de la CIA, le journaliste Gordon Thomas démontre l’implication des services de renseignements dans le développement des méthodes d’interrogatoire agressives, et ce sur des prisonniers de guerre voir sur la population civile.
Ainsi, plusieurs patients de l’Institut psychiatrique Allan Memorial de Montréal ont été les cobayes d’un docteur sadique, faisant passer ses intérêts et présumément ceux de la sécurité nationale avant ceux de ses patients.
La lecture de cette fascinante recherche laisse un énorme sentiment de malaise. Jusqu’où peut-on sacrifier nos libertés personnelles et, surtout, à qui revient cette décision ?

59e Congrès annuel de l’Institut d’histoire de l’Amérique française

Une histoire au quotidien
59e Congrès annuel de l’Institut d’histoire de l’Amérique française
19, 20 et 21 octobre 2006
Double Tree Plaza Montréal Centre-Ville
505, rue Sherbrooke Est
Montréal (Québec)
Au-delà de l’analyse des grandes structures, des cadres idéologiques de pensée, des mouvements politiques de rupture, une histoire aux ambitions autres a été imaginée. Une histoire par le bas, plutôt qu’une histoire du point de vue des élites, une histoire qui n’a pas honte de se déclarer « petite » par rapport aux prétentions de la grande. Une histoire au rythme plus ou moins routinier du temps vécu au quotidien. Une histoire aussi de l’intime et des émotions de tous les jours, loin (semble-t-il) des grands mouvements de l’histoire. C’est cette dimension du passé comme objet que le congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française explore cette année.

Concours histoire croisée

HISTOIRES DE VIES FRANCO-QUÉBÉCOISES (2006-2007)
Lancement de la 10e édition du concours
Le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec, en collaboration avec le ministère des Relations internationales du Québec, le ministère de l’Éducation nationale, de la Recherche et de l’Enseignement supérieur de France et le ministère de ministère des Affaires étrangères de France, sont heureux d’annoncer la 10e édition du concours Histoires croisées.
Concours
Ce concours s’adresse aux élèves de 4e et 5e secondaires inscrits en formation générale des jeunes dans les écoles publiques et privées du Québec et aux élèves de Troisième et de Seconde des collèges et lycées publics et privés sous contrat de France.
Objectifs
Le concours « Histoires croisées : histoires de vie franco-québécoises » veut amener les élèves à :
• approfondir la connaissance d’un événement, de la vie d’un personnage ou d’une conjoncture historique de la période des Grandes découvertes à nos jours;
• témoigner, par une création littéraire (un récit, un documentaire, un essai, une nouvelle…) comportant entre 5 000 mots et 6 000 mots, de la maîtrise de l’expression écrite ;
• démontrer leurs capacités à élaborer des pages d’information sur un site Web (Internet), à travailler collectivement et en réseau à la réalisation d’une production.
Modalités de participation
Les équipes franco-québécoises sont formées par jumelage d’un groupe de trois élèves d’un même établissement scolaire du Québec (4e ou 5e secondaire) et d’un groupe de trois élèves d’un même établissement scolaire de France (troisième ou seconde). Les équipes doivent être supervisées par un tuteur français et un tuteur québécois, respectivement membres du personnel des établissements scolaires dans lesquels les élèves sont inscrits. L’inscription des groupes puis la formation des équipes se font, en ligne, sur le site Web du concours à l’adresse suivante : http://concours2007.educationquebec.qc.ca/. Les 100 premières équipes jumelées participeront au concours.
Dates importantes à retenir
• Les groupes français et les groupes québécois ont jusqu’au 16 novembre 2006, à 15h, (heure du Québec), 21 h (heure de France) pour s’inscrire.
• Ces groupes ont jusqu’au 14 décembre 2006, à 15 h (heure du Québec) ou 21 h (heure de France), pour se jumeler en équipes franco-québécoises.
• Les équipes franco-québécoises ont jusqu’au 3 mai 2007 pour déposer leur création Web sur le serveur unique du concours.
• Le dévoilement des lauréats par le jury franco-québécois se fera le 4 juin 2007.
Prix à gagner
Les trois équipes lauréates franco-québécoises (trois élèves québécois et trois élèves français, accompagnés de leurs tuteurs), se verront offrir, un séjour de dix jours en France, du 5 au 15 juillet 2007, pour les lauréats québécois, et au Québec, du 15 au 25 juillet 2007, pour les lauréats français. Ces prix comprennent le transport aérien, le coût des déplacements locaux, le logement, les repas, les activités culturelles et les assurances. Toutes les autres dépenses seront à la charge des gagnants. Chaque séjour comportera un accueil de 3 jours dans les familles des lauréats. Au Québec, l’Association Québec-France aura la responsabilité de l’accueil des lauréats français. En France, la responsabilité de l’accueil des lauréats québécois sera assumée par l’Association France-Québec.
Des commanditaires s’associent au concours en fournissant des récompenses (logiciels, jeux vidéo, livres, abonnements, montants d’argent, …) qui seront remises à des membres d’équipes qui, sans être lauréates, auront été choisies comme équipes méritantes.
Liste des commanditaires :
Québec : Cedrom Sni, Centrale des syndicats du Québec, Communications Cournoyer, Copernic, De Marque, DLL Presse diffusion, Logiciels documens, Druide informatique, Durand Logiciels éducatifs, Les Éditions Flammarion, Les Éditions Jean, Robert (Informag), Les Éditions du Septentrion, Les Éditions Québec Amérique, Les Productions D.L.P., Les Publications TVA, Magazine Atout Micro, Microsoft Canada, Nanouk Multimédia, Planète rebelle et Visicom Media.
France : voir site de l’Association France-Québec.
Responsables :
Au Québec :
Raymond Soucy
Direction de la formation générale des jeunes (MELS)
Webmestre et responsable des opérations du concours pour le Québec
rsoucy.histoirescroisees@globetrotter.net
En France :
Michel Lefranc
Directeur
Association France-Québec
Responsable du concours pour la France
histoires.croisees@france-quebec.asso.fr