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Liberté… où es-tu quatre ans plus tard ?

Liberté ! Voici un slogan que l’on peut apercevoir tous les jours sur de « rutilantes » voitures sillonnant les routes de Québec. Rappelez-vous, le 22 juillet 2004, des dizaines de milliers de manifestants descendaient dans les rues de la capitale nationale pour crier leur soutien à la station de radio CHOI-FM, menacée de fermeture par le CRTC suite aux élucubrations grossières de leur animateur vedette, Jeff Fillion. La liberté d’expression était alors en jeu et l’on entendrait bientôt les bottes cirées battre la cadence sur le pavé de la Grande Allée si la population ne réagissait pas. La station sera sauvée in extremis tandis que le messie d’une génération était porté en croix.

Quatre ans plus tard, la maison d’édition indépendante Ecosociété publie un livre dénonçant les pratiques de la première entreprise aurifère au monde, la toute puissante Barrick Gold. L’ouvrage dérange tellement que la compagnie menace de poursuivre l’éditeur si le livre se retrouve sur les tablettes. Et quelques jours après la parution de Noir Canada, Barrick Gold intente une poursuite de 6 millions de dollars (canadiens ou états-uniens ? À ce niveau, peu importe) contre Ecosociété et ses auteurs, Alain Deneault, Delphine Abadie et William Sacher. Étonnamment, personne ne brandit de pancartes dans les rues alors que, pourtant, la menace est cette fois bien réelle.

Cette pratique est dénoncée comme une SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation), c’est-à-dire une tentative d’entraver la participation au débat public de citoyens informés. La poursuite au montant démesuré mobilise de fait toutes les ressources des accusés à qui appartient le fardeau de la preuve et vise au final à bâillonner un élément clé de nos démocraties, les éditeurs. La liberté de presse est en effet une liberté fondamentale qui garantit aux citoyens, individuel ou corporatif, de pouvoir s’exprimer hors de toutes contraintes.

Évidemment, si la compagnie Barrick Gold s’estime lésée, il est de son plein droit de vouloir récuser les accusations qui pèsent sur elle. Nul besoin n’était cependant de se tourner vers les tribunaux déjà fort occupés, elle pouvait très certainement utiliser ses ressources pour faire connaître sa défense dans tous les médias, voir même de trouver un éditeur et de publier une contre-analyse. Le recours à la Justice, de surcroît avec une poursuite au montant disproportionné, ne viserait donc qu’à intimider et, dans le pire des cas, qu’à vouloir faire taire les empêcheurs de tourner en rond.

Il est urgent que le gouvernement du Québec se penche sur ces pratiques et légifère sur la question afin de soutenir la liberté d’expression sur des enjeux de société et afin de donner aux victimes de SLAPP les moyens de se défendre.

Le couteau sous la gorge, Ecosociété lance un appel à l’aide et à la mobilisation sur cette question cruciale qui touche à nos libertés fondamentales. Non-seulement pouvez-vous aller signer une pétition ou envoyer une lettre au ministre de la Justice, mais vous pourriez aussi assister au spectacle de soutien organisé le 12 juin à 20h30 au Kola Note, à Montréal, où vous aurez la chance d’entendre les Zapartistes, Tomás Jensen, Ève Cournoyer, Jérôme Minière, Ivy, Jean-François Lessard, Kumpania et Adama Zon. Les bénéfices iront évidemment renflouer la caisse d’urgence d’Écosociété.

Le Septentrion offre à ses lecteurs cinq billets de soutien pour assister au spectacle. Ils iront aux cinq premières personnes qui manifesteront leur intérêt. En outre, le Septentrion offre gracieusement ses services d’édition à la compagnie Barrick Gold si, sait-on jamais, cette dernière préférait la plume de l’écrivain à l’épée de la justice.

Le Septentrion dans les médias #4

Le rayonnement de notre beau livre La Mesure d’un continent s’agrandira le 8 juin prochain puisque Denis Vaugeois est l’un des invités de l’émission franco-internationale La librairie francophone (enregistrée spécialement dans la belle ville de Québec). Plus tard durant l’été, il faut également surveiller le passage de Monsieur Vaugeois à l’émission de télévision Tout le monde en parlait.

Le tome 5 de Histoire populaire de Québec continue d’attirer l’attention. La semaine dernière, l’émission L’Éconoxydable à l’antenne de CIBL en a fait la recension. Le 7 juin prochain, Jacques Lacoursière donnera une entrevue à l’émission Anne et compagnie diffusée sur les ondes de Radio-Canada à Moncton. Le semaine suivante, soit le 12 juin, toujours dans le cadre de cette émission, Anne Godin s’entretiendra avec Caroline Montel-Glénisson auteur du guide Un tour de France canadien.

Dean Louder et Eric Waddell, qui ont dirigé ensemble l’impressionnant livre Franco-Amérique, étaient les invités de l’émission de radio Vous êtes ici animée par Patrick Masbourian (Radio-Canada). Ça s’est passé mercredi soir dernier.

Le passage d’Andréa Richard à l’émission de Denis Lévesque (TVA/LCN) récemment a porté fruit. Elle sera l’invitée de Christiane Charette mercredi prochain (4 juin) et le lendemain un article sur son parcours paraîtra dans le magazine La Semaine. Plusieurs seront alors curieux de découvrir son livre L’Essence de la vie.

Danielle Perreault, chroniqueur littéraire au 103,5 FM (Lanaudière) a, à son tour, encensé La Deuxième vie de Clara Onyx de Sinclair Dumontais. On lui donne raison car c’est excellent.

Le livre de Christian Hébert sur le NCSM Montcalm continue également de faire son petit bonhomme de chemin. Yves Houde le recevait dans les studios de Radio Galilée lundi dans le cadre de l’émission du retour à la maison.

Demain, à l’émission Samedi de prendre le temps (Radio-Canada à Québec), Hélène Raymond s’entretiendra avec Patrice Corriveau (La Répression des homosexuels au Québec et en France).

Le site internet Carrefour tourisme a souligné la parution du livre La Gestion des pêches au Canada de Joseph Gough.

Hier, Le Soleil publiait la réaction de Sam Haroun au rapport Taylor-Bouchard. Monsieur Haroun est l’auteur du pertinent essai L’Eau n’est pas soluble dans l’eau bénite qui va bien au-delà des éternels discussions (souvent stériles) sur les accommodements raisonnables.

Avant de vous laisser, je vous invite à lire l’article de Jean-Richard Gauthier dans le bulletin Mémoires vives. Il est l’auteur de Michel Sarrazin, un médecin du roi en Nouvelle-France.

On ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments

Voici la réaction de Sam Haroun au rapport Bouchard-Taylor. Il est l’auteur de l’excellent et éclairant livre L’État n’est pas soluble dans l’eau bénite: Essai sur la laïcité au Québec.

Parler en 2008 de Canadiens-Français et de minorités culturelles relève d’un ethno-centrisme étriqué. Quand on apparente le concept de peuple à ses soubassements raciaux, ethniques ou religieux, on le réduit à un état primaire, infrapolitique alors que le fonder sur le sentiment d’appartenance à une société et la volonté d’adhésion à ses valeurs élève les individus au rang de citoyens. L’approche est tribale. Nous ne sommes pas venus au Canada pour faire partie de la sous-tribu des allophones visibles* qui graviterait, avec d’autres sous-tribus, autour de la grande tribu canadienne-française.

Pour peu que l’on vive quelque temps au Québec, même venant des antipodes, Persan de Montesquieu ou Ingénu de Voltaire, on reconnaîtrait aisément qu’il existe sur ce territoire du nord-est de l’Amérique du Nord un peuple, non pas une peuplade, qui participe d’une langue et d’une culture communes, qui procède de traditions propres et d’institutions légitimées par l’histoire et la volonté de vivre ensemble. Et ce peuple s’appelle le peuple québécois. « Québécois est un nom qui unit tous ceux qui sont nés au Québec ou qui y vivent. Il relie les diversités linguistiques et religieuses. C’est la marque d’appartenance à ce peuple, à une terre. L’usage du mot Québécois n’est d’aucune façon la propriété exclusive d’un seul peuple, encore moins d’un seul parti ». Ainsi dit René Lévesque, un de ses plus illustres fils, dont on peut ne pas partager les aspirations souverainistes, mais dont on ne peut nier l’esprit démocratique.

Aussi bien l’approche se révèle manichéenne. D’un côté, les Canadiens-français affligés de paranoïa aigue, recroquevillés sur eux-mêmes, atteints de fièvre obsidionale, d’un autre côté, les minorités** des Tout le monde il est beau Tout le monde il est gentil ! Pour les nuances, on repassera ! C’est le propre de la paresse intellectuelle de recourir à ce genre de raccourcis et de faire porter sur les épaules des peuples d’Occident tous les péchés et tous les malheurs dont souffre l’humanité. Depuis les années soixante-dix, en même temps que se développait, chez certains, un esprit de culpabilité à l’égard des peuples anciennement colonisés apparut l’idée certes généreuse mais complaisante et excessive du multiculturalisme qui fait obligation aux peuples d’Occident d’expier leurs fautes passées, présentes et à venir, en pratiquant l’ouverture tout azimut à l’égard des peuples de l’hémisphère sud, au prix de la dénaturation de leurs propres cultures respectives. « Le Sanglot de l’homme blanc »*** doit déboucher sur des effusions de bons sentiments et de bonnes actions.

Tribale et manichéenne, l’approche prend parfois une tournure simplistissime. Dire que le Québec devrait avoir moins de problèmes avec ses immigrants que l’Ontario et la Colombie-britannique sous prétexte qu’il reçoit moins d’immigrants est un amalgame facile, trop facile. D’abord je ne suis pas sûr que l’Ontario et la Colombie-britannique aient moins de problèmes avec leurs immigrants que le Québec. Mais passons ! Que le Québec éprouve plus de difficultés que d’autres provinces avec des individus ou des groupes d’individus de cultures différentes s’explique par le fait qu’il se sent déjà minoritaire en Amérique, et que le nombre d’individus d’expression française, non seulement en Amérique mais dans le monde, se réduit comme une peau de chagrin alors que Toronto, Vancouver et Calgary sont adossés à un bassin démographique de 300 millions d’anglophones, sans compter que leur langue et leur culture prédominent dans le monde et sont appelées à demeurer prédominantes dans un avenir prévisible. On ne fera croire à personne que la langue et la culture d’expression anglo-américaine sont menacées par l’arrivée d’immigrants d’autres continents. Comparer le Québec à l’Ontario dans une telle configuration démographique et culturelle est d’une étonnante candeur (restons dans les limites de la civilité) : l’analogie est, au mieux, ridicule.

Enfin, pour que Tout le monde il soit beau Tout le monde il soit gentil, on nous suggère de lénifiantes façons d’agir avec force tapes amicales sur le dos : « Soyez gentils avec les musulmans » (Pourquoi avec les musulmans seulement ? Pourquoi pas avec les sikhs, les athées, les juifs et tous les autres ?) ; « Apprenez l’anglais » (la loi 101 à l’envers) ; « Soyez ouverts » (Rappelons qu’il y a moins d’actes anti-sémites au Québec que dans d’autres provinces canadiennes, que les révisionnistes de l’Holocauste se trouvent dans l’Ouest) ; « Changez de vocabulaire » (Décidément, nous avons l’air de crétins avancés). On attendait une vision d’avenir, et l’on nous sert un prêchi-prêcha de curé de campagne en mal d’inspiration ; on attendait une politique, un projet qui reflèterait les principes des libertés individuelles, d’égalité de tous devant la loi, de séparation de l’Église et de l’État auxquels tous les citoyens de notre société (chrétiens, musulmans, juifs, athées, hindouistes etc.) s’identifieraient, et l’on nous sert du blabla réchauffé à la sauce multiculturaliste.

Bref on nous prend pour des billes, et les billes doivent afficher leur joie !

* Je fais partie de cette catégorie de la nomenclature multiculturaliste, ce qui me fait d’ailleurs une belle jambe et me donne l’impression d’être devenu un borborygme. Dieu ! Finirai-je en onomatopée ?

** Il existe des minorités reconnues par nos lois : les minorités autochtones qui ont des droits politiques et culturels, et les minorités anglo-québécoise ou franco-ontarienne qui ont des droits culturels. Et c’est justice parce que ces minorités sont issues de l’histoire et ont développé des cultures particulières légitimées par le temps et la coutume. Ce qui n’est pas le cas des immigrants !

*** Titre du livre de Pascal Bruckner, Seuil, Paris, 1983

Le Septentrion dans les médias #3

Ça recommence à bouger du côté des médias pour le Septentrion. C’est peut-être l’effet du beau temps, qui sait!
Commençons par notre locomotive du printemps Histoire populaire du Québec tome 5 de Jacques Lacoursière. Malgré la grande couverture de presse dont il a fait l’objet depuis sa sortie, le livre fait encore parler de lui. Dimanche dernier, on pouvait lire cet article de Daniel Lemay dans la Presse et cet excellent billet sur le blogue Made in Québec pendant que Voir Mauricie reprenait dans ses pages l’entrevue qu’il avait accordée à Tristan Malavoy-Racine il y a quelques semaines.
La relance du débat sur les accommodements raisonnables semble déjà vouloir profiter à l’un de nos auteurs et son excellent livre L’État n’est pas soluble dans l’eau bénite : Essai sur la laïcité au Québec. Stéphane Gendron, qui se retrouve maintenant à animer l’émission Sans compromis sur une radio satellite, a été enchanté par l’entrevue que lui a accordée Sam Haroun le 15 mai dernier. Le 22 mai, jour du dépôt du rapport Taylor-Bouchard, Arnaud Decroix aura la chance de s’entretenir longuement avec l’auteur sur les ondes de Radio Ville-Marie dès 9 heures. Le lendemain matin, ce sera au tour de René Bélanger de CIHO FM à Charlevoix de questionner Monsieur Haroun sur son livre.
Notre splendide livre Or des Amériques, complément parfait de l’exposition du même nom présentée au Musée de la civilisation, a déjà séduit plusieurs journalistes a commencé par Didier Fessou dans les pages du Soleil du 11 mai dernier. Le 15 mai, Patrick Masbourian de l’émission Vous êtes ici s’entretenait avec José Lopez-Arellano, docteur en anthropologie et chef du comité scientifique de l’exposition. L’animateur en a évidemment profité pour souligner la parution de notre ouvrage savamment dirigé par l’ethnologue Hélène Dionne. Louise Hamel, chroniqueur culturel de l’émission Chez nous le matin à la radio de Radio-Canada à Trois-Rivières s’entretiendra avec elle vendredi (23 mai). Dimanche (le 26 mai), ce sera au tour de Stéphane Garneau de le faire dans le cadre de l’émission Pourquoi pas dimanche? (Première chaîne/Radio-Canada). C’est prévu pour 9 heures 35. Le dimanche suivant (1er juin) à 17 heures 20, elle est l’invitée d’Hélène Beaulieu à l’émission Côte-à-côte (Radio-Canada Rimouski). Cette semaine, elle accorde une entrevue au journal de quartier Le Carrefour pour publication ultérieure. À croire qu’on se l’arrache!
L’auteur Christian Hébert n’est pas en reste non plus avec son livre NCSM Montcalm : Le français dans la marine canadienne (1923-2008). Le Carrefour s’est également intéressé à son travail (on peut déjà lire l’entrevue ici) de même que le journal de quartier Québec Express (papier à venir). Le mardi 27 mai à 7 heures 20, c’est à son tour d’avoir un entretien avec René Bélanger de CIHO FM.
La Deuxième vie de Clara Onyx commence à attirer l’attention. La preuve : Didier Fessou en a fait un résumé pour le moins complet dans l’édition du 11 mai, il reçoit des éloges sur ces deux blogues (Jules se livre et Le Portail d’Albert) que les sites Internet ServicesMontréal.com et Culture Hebdo ne contredisent pas. À surveiller : une entrevue avec Valérie Gaudreau sur les ondes de CKIA dans le cadre de l’émission L’impromptu dans la semaine du 2 juin.
Une critique courte mais convaincante de l’impressionnant livre Franco-Amérique est parue le dimanche 18 mai dans les pages du Soleil. C’est toujours signé Didier Fessou. Daniel Rolland du site Culture Hebdo signe un compte-rendu tout aussi convaincant sur livre spécialisé Gestion des pêches au Canada des premiers jours jusqu’à l’an 2000 de Joseph Gough.
Et je termine ce billet en beauté (et avec un peu de rigolade) en vous invitant à écouter la chronique que Mère Indigne a livré sur les ondes de Radio-Canada à l’émission Nulle part ailleurs en direct du Salon du livre de Sudbury. Mais ce n’est pas tout, toujours pour la même occasion, découvrez en grande première mondiale, un billet surprise de Père Indigne!

Fête des patriotes

C’est ce lundi 19 mai que sera célébrée la fête des patriotes. Pour savoir que faire en cette journée de congé, rendez-vous sur le site Les Patriotes de 1837@1838 où vous trouverez un agenda complet des activités proposées à cette occasion.

Profitons-en pour annoncer la parution de la seconde édition du Journal d’un Fils de la Liberté. Cette nouvelle édition des textes d’Amédée Papineau a été revue et considérablement augmentée par Georges Aubin. Elle est actuellement disponible au téléchargement au format PDF.

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Journée internationale contre l’homophobie

À l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie et du 400e anniversaire de fondation de Québec, une activité nationale de lutte à l’homophobie aura lieu le samedi 17 mai 2008 à Québec. Cette première à Québec réunira plusieurs participant(e)s et personnalités, dont Patrice Corriveau, l’auteur du livre La répression des homosexuels au Québec et en France : du bûcher à la mairie.
Rassemblement et marche de solidarité
De concert avec la Fondation Émergence, les organismes GLBT Québec / Lutte à l’homophobie, GRIS-Québec et MIELS-Québec, en collaboration avec les autres groupes et organismes de Québec offrant des services aux populations LGBT, préparent un rassemblement animé dès 14h devant
l’Assemblée nationale, une marche de solidarité vers l’Hôtel de Ville et un 4 à 6 théâtral au Cabaret Club Le Drague.
En plus de courtes prises de parole sur le parvis du Parlement, le professeur Patrice Corriveau de l’Université d’Ottawa présentera un bref exposé des résultats de ses recherches sur l’histoire de l’homophobie depuis la Nouvelle-France, résultats qu’il a consignés dans son livre.
Déclaration de Québec
L’idée d’une activité nationale contre l’homophobie dans la capitale est de rassembler les gais et les lesbiennes, mais aussi leurs parents, leurs amis, les membres des groupes sociaux et des personnalités publiques. En fait, l’invitation est lancée à ceux et celles qui ont à cœur l’égalité entre les citoyens et qui ont envie, afin d’exprimer leur solidarité, de marcher de l’Assemblée nationale jusqu’à l’Hôtel de Ville, où la Déclaration de Québec, un document dénonçant l’homophobie et proclamant le 17 mai « Journée internationale contre l’homophobie », sera officiellement présenté à la mairie de Québec pour fin d’adoption par le conseil municipal.
Pourquoi participer?
Cette année, c’est à Québec que ça se passe!
Marchons ensemble pour l’acceptation des différences!
Apportez vos amis, vos parents, vos collègues et vos slogans!
Plus nous serons nombreux, plus le message sera percutant!
Parce qu’il y a à Québec des gais et des lesbiennes qui se tiennent debout!
Parce que nous voulons d’une ville de Québec ouverte, moderne et gay friendly.
Info : (418) 809-3383 ou info@glbtquebec.org
Site officiel du 17 mai : www.homophobie.org

Le Prix des libraires du Québec 2008

C’est lundi soir au Lion d’or qu’avait lieu la remise du Prix des libraires du Québec 2008 pour dévoiler les lauréats de cette année dans les catégories québécoise et hors-Québec. Comme à l’habitude ce fut une belle cérémonie animée avec brio par la généreuse et étonnante Catherine Trudeau, porte-parole de l’événement.
Pour la toute première fois, Septentrion avait la chance de voir figurer l’un de ses auteurs dans la très sélecte liste des finalistes. Pierre-Léon Lalonde et Un taxi la nuit rivalisait avec Christine Eddie (Les Carnets de Douglas), Christian Mistral (Léon, Coco et Mulligan), Serge Lamothe (Tarquimpol) et Rawi Hage (Parfum de poussière). C’est ce dernier qui l’a finalement remporté. Philippe Claudel, quant à lui, a été l’heureux élu dans la catégorie hors-Québec pour son roman Le rapport de Brodeck.
Le résultat final est certes important, mais une fois sur place, lorsque la cérémonie se déroule, il devient secondaire tellement chacun des textes est valorisé par la mise en lecture des comédiens. Catherine Trudeau, Serge Bonin et Hugo Turgeon, accompagnés par le musicien Benoit Rocheleau ont fait un travail remarquable.

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Les mises en lecture se sont terminées en beauté par un extrait très convaincant d’Un taxi la nuit. En quelques minutes, portés par le jeu des trois comédiens, le temps dune virée nocturne, les mots de Pierre-Léon Lalonde nous ont permis de faire une intense et unique tournée Montréalaise.
Merci à toi, Pierre-Léon pour ce précieux moment et encore toutes nos félicitations pour cette prestigieuse nomination.

Le Septentrion dans les médias #2

Du côté des médias québécois, on sent que ça commence à ralentir en ce début du mois de mai. À mon corps défendant, la semaine dernière est incomparable puisque mon dernier billet contenait pas moins de trois semaines de couverture médiatique.
La Mesure d’un contient, notre grand succès de la dernière année, continue de recevoir les éloges des critiques. Cette fois-ci, on peut y lire un excellent compte-rendu de Paul-François Sylvestre dans le journal Le Rempart publié à Windsor en Ontario. Le même journaliste signe un article qui encense le guide Un tour de France canadien dans Le Métropolitain de Toronto.
La revue spécialisée Québecensia fait une belle place à notre superbe livre Champlain la naissance de l’Amérique et souligne la parution de Champlain au Canada, le livre parfait pour faire découvrir ce grand personnage de notre histoire aux nouvelles générations.
Le mystérieux Sinclair Dumontais sera l’invité de l’émission Encrage ce samedi 11 heures sur les ondes de CKRL. Ce sera peut-être l’occasion d’en savoir plus sur cette intrigante Clara Onyx!
À surveiller également, une entrevue avec Jacques Mathieu dans le journal Écho de Beauport à l’occasion de la sortie de son récit historique Entre poudrés et pouilleux.
Voilà qui complète cette chronique hebdomadaire. Je vous donne donc rendez-vous mardi prochain.

Le Septentrion dans les médias #1

Cette nouvelle chronique, que nous avons décidé de partager avec vous, a d’abord été un outil interne que j’ai créé pour transmettre l’information à mes collègues et aux gens de chez Dimédia (notre distributeur) pour les tenir au courant de ce qui se passait avec nous sur la scène médiatique. Cette première est en fait la dixième du genre. Maintenant que je me suis fait la main et que j’ai trouvé mon rythme, il me fait plaisir de vous mettre dans le secret des dieux.
Évidemment, depuis une semaine c’est Caroline Allard qui remporte la palme médiatique avec l’obtention du Grand Prix littéraire Archambault pour ses Chroniques d’une mère indigne. En plus d’avoir défrayée la manchette un peu partout, on a pu l’entendre exceller hier à l’émission Christiane Charette, puis la voir à LCN et c’est sans compter les nombreuses entrevues qu’elle a accordées à plusieurs médias, dont le Journal de Montréal.
Jacques Lacoursière, avec son Histoire populaire du Québec tome 5, continue toujours de faire la tournée des médias. Une entrevue avec Tristan Malavoy-Racine devrait paraître dans le VOIR de cette semaine. Dimanche dernier, il a accordé une entrevue à Hélène Beaulieu de l’émission Côte-à-côte diffusée à Radio-Canada sur toute la côte est à partir de Rimouski. Le 1er juin prochain, de 14 à 16 heures, il est le conférencier invité à la librairie Monet à Montréal. Vendredi dernier, Paul Ouellet, de l’émission Première heure à la radio de Radio-Canada à Québec, a fait la critique du Tome 5.
Denis Vaugeois n’est pas en reste non plus. Un hommage lui a été rendu au Salon International du livre de Québec. Toujours dans le cadre du SILQ, il a participé à l’émission Christiane Charette de même qu’à Vous m’en lirez tant. Dans le dernier numéro de journal Le libraire, qui souligne le 400e de la ville de Québec, on peut y lire l’excellente entrevue menée par Yves Guillet. Le 20 avril, c’est au tour du Journal de Québec de souligner le travail de Monsieur Vaugeois et Didier Fessou, ce même jour, reprenait quelques citations tirées de L’Amour du livre pour souligner le Journée mondiale du livre. Nuit Blanche soulignait brièvement le mérite de La Mesure d’un continent. Est-ce que je vous ai aussi parlé du Prix Gérard-Parizeau qu’il a reçu au début du mois?
Pour revenir au Libraire portant sur le 400 ième, on y parle de tous ces titres: Tur Malka et Juifs et Canadiens français dans la société québécoise de Pierre Anctil (article de Laurent Laplante), Les escaliers publics en fer de la ville de Québec de Marie-Ève Bonenfant, Le Rêve du Petit-Champlain de Jacques de Blois (article de Serge Pallascio) et Un viol sans importance du très populaire Jean-Pierre Charland (article de Nathalie Ferraris).
Nos dernières parutions trouvent tranquillement leur place sur la scène médiatique. Le 20 avril dernier, Radio-Canada Rimouski (Côte-à-Côte) diffusait une entrevue avec Caroline Montel-Glénisson autour de son livre Un tour de France canadien. Le 24 avril, Andréa Richard était l’invitée de Denis Lévesque sur les ondes de TVA/LCN pour parler, entre autres, de son livre L’Essence de la vie. Christian Hébert (NCSM Montcalm), quant à lui, passera une heure en compagnie de Gilles Proulx vendredi le 2 mai de 14 à 15 heures sur les ondes du 98,5.
Côté Web, sur le site Made in Québec, on peut lire deux comptes rendus élogieux de L’Erreur et de Exilés au nom du roi. Pendant que nous y sommes, je vous invite également à écouter l’entrevue de Josianne Paul à l’émission Divines tentations (Radio-Canada Ottawa). Franco-Amérique reçoit une très bonne note sur les sites ServicesMontréal.com et Culture Hebdo. On pourrait en dire autant de Entre poudrés et poudreux sur ces deux mêmes plateformes. Toujours sur Culture Hebdo, on a souligné la parution de NCSM. On a également parlé de Franco-Amérique sur la chaîne Axion Câble (télé) en Beauce. Une critique savante sur le livre Rodolphe Mathieu est parue dans la revue spécialisée MENS.
Et pour finir, dans son article de samedi dernier dans Le Devoir, Antoine Robitaille soulignait l’importance du livre de Jean-Philippe Warren Sortir de la « Grande noirceur » que nous avons fait paraître en 2002.
Voilà qui complète cette première chronique!
Éric

Caroline Allard rafle le Grand prix littéraire Archambault

Hier, en cette journée mondiale du livre, Archambault remettait, pour une 8ième année consécutive, ses Grands prix littéraires. L’équipe du Septentrion a eu une belle occasion de fêter puisque c’est Caroline Allard qui s’est vue décerner le très convoité Grand prix pour son livre Chroniques d’une mère indigne paru l’an dernier dans la collection Hamac-Carnets. Il a récolté le plus grand nombre de vote du public.
En nomination dans la même catégorie, on retrouvait Charles Bolduc, Alexandre Bourbaki, Chrystine Brouillet, Marie-Sissi Labrèche, Robert Lalonde, Sonia Marmen, Ugo Monticone, Patrick Senécal, Anne-Marie-Sicotte, Matthieu Simard et Sylvain Trudel.
Le Grand Prix de la relève littéraire Archambault, a, quant à lui, été décerné à Mathyas Lefébure pour son livre D’où viens-tu, berger? (Leméac).
Ce prix important que vient de remporter Caroline Allard prouve hors de tout doute que des études en philosophie jumelées à l’indignité peuvent mener loin.
Toutes nos félicitations à notre pétillante Mère Indigne!