C’est avec beaucoup de fierté que les éditions du Septentrion ont appris l’attribution du Prix Guizot de l’Académie française à monsieur Edmond Dziembowski pour son livre La Guerre de Sept Ans, 1756-1763.
Le 28 mai 1754, l’officier canadien de Jumonville et une dizaine de ses soldats sont massacrés par des Indiens et des hommes de la troupe de George Washington. Cet accrochage au pays de l’Ohio annonce un conflit que Winston Churchill regardera comme la première guerre mondiale de l’histoire. L’Europe s’enflamme en 1756 quand Frédéric II de Prusse et le roi de Grande-Bretagne affrontent, dans des « boucheries héroïques », les armées de Louis XV, de Marie-Thérèse d’Autriche et d’Élisabeth de Russie.
Après plusieurs batailles et campagnes, c’est le 8 septembre 1760 que le gouverneur Vaudreuil se résout à faire les « adieux du Canada à la France » en signant la capitulation. En 1763, avec le traité de Paris, « L’Amérique française est morte et enterrée. » La Nouvelle-France passe aux mains de la Grande-Bretagne.
L’Académie française, dont les premiers prix remontent au XVIIe siècle, souligne chaque année grâce au Prix Guizot la qualité d’un ouvrage d’histoire générale et le talent des auteurs qui excellent dans ce genre. Les éditions du Septentrion se joignent aux éditions Perrin pour féliciter chaleureusement monsieur Edmond Dziembowski pour cette distinction.
Entre histoire politique et militaire, La guerre de Sept Ans présente un tour d’horizon complet des différents théâtres d’opérations du conflit, dont celui de l’opinion publique. Remarquablement écrit, cet essai permet de mieux comprendre la complexité d’un affrontement sanglant ayant fait plus d’un million de morts au coeur du Siècle des lumières.
Dave Noël, Le Devoir
Professeur d’histoire moderne à l’université de Franche-Comté, spécialiste de l’histoire politique et culturelle de la France et de la Grande-Bretagne au XVIIIe siècle, Edmond Dziembowski est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Les Pitt. L’Angleterre face à la France, 1708-1806.