Archives pour la catégorie Nouvelles

Vivre la Conquête à la radio

La Conquête de 1760 a été perçue comme une catastrophe par les uns ou comme un bienfait providentiel par les autres. Mais comment les gens ont-ils vécu cette période?

Cet été, du 23 juin au 14 septembre, vous pourrez entendre Stéphanie Béreau, Gaston  Deschênes, Yvon Desloges, Geneviève Désy, Gilles Herman, Sophie Imbeault, Mario Mimeault, Martin Pâquet, Serge Patrice Thibodeau et Denis Vaugeois parler avec passion de gens de toutes conditions qui ont traversé la Conquête et le changement de régime. Chaque émission présentera 2 ou 3 personnages, dont les biographies complètes sont disponibles dans les ouvrages parus au Septentrion, Vivre la Conquête, tome 1 et tome 2, dirigés par Gaston Deschênes et Denis Vaugeois.

L’émission Vivre la Conquête sera diffusée sur les ondes de Radio-Galilée (90,9 à Québec, 102,5 en Beauce et 106,7 au Saguenay-Lac-Saint-Jean) le jeudi à 11h et 23h, le vendredi à 3h et le samedi à 9h. Vous trouverez toute la programmation sur la page de la radio.

Vous pouvez aussi l’écouter en direct sur Internet !

Mario Mimeault Denis Vaugeois Antoine Jobin, Martin Pâquet et Dany Benz photo (8) Gilles Herman Sophie Imbeault Yvon Desloges Gaston Deschênes Geneviève Désy

Nos hommages à Madame Liliane Stewart

Madame Stewart est décédée samedi le 3 mai dernier à Montréal. Nous avons eu le privilège de collaborer avec elle sur quelques livres : Un tour de France canadien de Caroline Montel-Glénisson, Sphaerae Mundi de Edward H. Dahl et Jean-François Gauvin et L’Art d’enseigner la physique de Lewis Pyenson et Jean-François Gauvin. Nos sincères condoléances à ses proches.

Voici un mot à sa mémoire de la part de Denis Vaugeois

Madame Stewart avait une personnalité aux multiples facettes. Elle était à la fois très Montréalaise et profondément Québécoise tout en se donnant volontiers un petit vernis français. Elle était Madame le président. Féministe certes, mais attachée à certaines traditions.

J’ai d’abord connu son mari que j’ai nommé à la Commission des Biens culturels avec Phyllis Lambert, Jean-Claude Lahaye, Paul-Louis Martin, Alice Perreault, Micheline Crête-Descôteaux, etc. Déjà un équilibre hommes-femmes qu’on m’avait toutefois reproché alléguant que les femmes n’avaient pas autant de diplômes que leurs homologues masculins. Dans Le pouvoir ? Connais pas ! (p. 70), Lise Payette trouve l’occasion de s’offusquer de l’écart de salaire entre le vice-président-homme et la vice-présidente-femme. Les échelles de salaire de la fonction publique, elle ne connaît pas. Quant à ladite vice-présidente, Raymonde Gauthier, elle est aux anges et bien heureuse du bond formidable que connaît soudainement sa classification. Elle fera une carrière éblouissante.

Je partageais avec M. Stewart la passion des cartes anciennes. Elles nous rapprochaient. C’est toutefois avec Madame Stewart que les relations seront les plus intenses. Elle avait son franc-parler et aimait bien provoquer. C’est un jeu qui se joue à deux.

Parmi les projets que nous avons réalisés ensemble, il y a ce beau livre de L. W. Pyenson et J. F. Gauvin consacré à l’impressionnante collection des appareils de physique de Jean-Antoine Nollet (L’Art d’enseigner la physique). Je lui avais suggéré de toujours photographier un humain à côté de ses appareils pour en montrer la taille. Elle ne voulait pas. Il ne fallait pas détourner le regard de ses chefs-d’œuvre. Le livre est paru. Il était de toute beauté. Dans les planches en couleurs se côtoyaient pompes, lentilles, machines de toutes sortes, poulies, pendules, etc. En feuilletant avec elle l’ouvrage, je m’extasiais devant ce que je qualifiais de miniatures. Elle me prit par le bras et m’entraîna dans les réserves secrètes du musée. La plupart des appareils me venaient aux épaules. Elle me fixait d’un air moqueur qui me disait : « Les voici, vos miniatures ! » – « Vous auriez pu, lui dis-je, au moins nous permettre de vous photographier parmi vos trésors ! ». C’était évidemment hors de question. Elle préférait s’effacer et laisser toute la place aux objets précieux qu’elle collectionnait avec sagesse. Elle aimait éblouir mais elle tenait surtout à faire œuvre d’éducation.

L'Art d'enseigner la physique

Elle a permis aux éditions du Septentrion de réaliser de magnifiques livres dont Sphæræ Mundi. Voyant qu’il nous était difficile de s’entendre sur des titres français et anglais pourles deux éditions qui étaient prévues, elle se retira en nous donnant comme seule consigne son choix pour le globe destiné à la couverture, un globe terrestre de Vincenzo Coronelli (1688). Cette fois, nous laisserons (voir p. 118), comme par distraction, une règle d’un mètre près de la base pour en suggérer la dimension du globe lui-même, soit plus de 1,5 mètre de circonférence. Ce détail ne lui avait pas échappé.

Sphaerae Mundi

Pour la 4e de couverture, notre choix se porta sur un globe céleste fabriqué à Blois en 1533. Personnellement, je découvrais l’existence des globes célestes. L’ouvrage d’Edward Dahl et de Jean-Français Gauvin est le plus beau jamais produit par Septentrion. Le choix du titre fut une erreur. «Sphaerae Mundi» ne voulait rien dire au public non averti et le vernis sélectif utilisé pour mettre en valeur le Coronelli ne suffisait pas. Un jour, des bibliophiles découvriront avec étonnement l’existence de ce superbe ouvrage.

Les Stewart adoraient Jacques Cartier, je préférais Samuel de Champlain. Leur fondation me fit accorder le prix Champlain en 1997 qui est remis à Paris par l’Institut France-Amérique. Madame Stewart en profita pour me faire visiter Limoilou, le domaine de Jacques Cartier, restauré avec beaucoup de fierté.

Madame Liliane Stewart était généreuse mais aussi une personne passionnée, doublée d’une grande érudition. C’était une grande dame.

La démocratie américaine est-elle malade ?

À l’occasion de la sortie de Comprendre les élections américaines d’Élisabeth Vallet (Septentrion) et Les secrets de la Maison-Blanche de Karine Prémont (Presses de l’Université du Québec), les auteures Élisabeth Vallet et Karine Prémont vous proposent une discussion autour du thème « La démocratie américaine est-elle malade? », animée par François Lemay, chroniqueur et animateur à la radio de Radio-Canada.
L’événement aura lieu
à la librairie Le Port de tête
située au 262 av. Mont-Royal Est à Montréal
Le mardi 25 septembre de 18h à 20h
Pour vous inscrire : http://usa2012lancements.eventbrite.ca/
Nous espérons vous y voir en grand nombre.

Septentrion a deux finalistes aux Prix littéraires du Gouverneur général

Hier, le Conseil des Arts du Canada a dévoilé la liste des finalistes aux Prix littéraires du Gouverneur général et nous avons eu la belle surprise de découvrir que deux de nos titres en faisait partie.
Le Québec, territoire incertain d’Henri Dorion et de Jean-Paul Lacasse se retrouve dans la catégorie « Essais » et Les Aventures de Radisson Tome 1 : L’enfer ne brûle pas de Martin Fournier dans la catégorie « Littérature jeunesse – texte ».
Les gagnants seront dévoilés le 15 novembre prochain.
Évidemment, nous trouvons ces nominations entièrement méritées et nous souhaitons bonne chance aux auteurs. Nous en profitons également pour les féliciter.
Pour consulter la liste complète des finalistes : Finalistes des 75e Prix littéraires du Gouverneur général
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Le 11 septembre, 10 ans plus tard

Le chercheur Julien Toureille, directeur adjoint de l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand (UQAM) a rassemblé les toutes dernières données pour permettre de mesurer les effets significatifs des attentats du 11 septembre 2001 sur les États-Unis, sur la scène internationale, ainsi que sur la relation canado-américaine. Cliquez sur le lien suivant: http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fbit.ly%2FnA7r58&h=UAQCjpVP2AQDjTPanwAYA80k9gbLzoUTIJHYBkOhYHx3G6w.
Pour en connaître plus, vous pouvez également consulter cette étude qui demeure toujours d’actualité: http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/Livre.asp?id=2588.

Décès de M. Gilles Boileau

C’est avec beaucoup de regrets que l’équipe du Septentrion vient d’apprendre le décès de Monsieur Gilles Boileau.
Né à Saint-Eustache en 1931, Gilles Boileau détenait un doctorat en géographie de l’Université de Bordeaux et a été professeur au Département de géographie de l’Université de Montréal de 1963 à 1993.
Il est surtout connu pour ses activités visant à faire connaître l’histoire locale et régionale québécoises. On lui doit une inestimable collection de photographies prises tout au long de ses pérégrinations de géographe-historien, tant en France qu’au Québec, dont il illustra ses cours, ses articles et ses livres. Il a notamment fait paraître Mirabel en histoire et Étienne Chartier. La colère et le chagrin d’un curé patriote aux éditions du Septentrion respectivement en 2009 et en 2010.
Très tôt, Gilles Boileau s’intéresse à la riche histoire de son patelin, Saint-Eustache, et de sa région, le comté de Deux-Montagnes qui, en 1837-1838 (moins d’un siècle avant sa naissance), furent des hauts-lieux de rébellion armée, fortement réprimée. Il ira ensuite s’imprégner de la culture européenne, durant plusieurs années, où il complètera ses études doctorales.
Parallèlement à sa carrière de professeur, Gilles Boileau a été président de la Société de géographie de Montréal, du Conseil de la Culture des Laurentides et de la Fédération québécoise de la Faune. Il a été membre du conseil d’administration de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec pendant quinze ans et il a été rédacteur en chef de la revue Histoire Québec. Il a aussi participé activement à la création de plusieurs sociétés d’histoire dont la Société d’histoire de Mirabel.
Gilles Boileau a procédé de façon concentrique dans le choix de ses sujets d’intérêt, à partir de son lieu de naissance qu’il affectionnait au point de vouloir toujours y résider. Il y est décédé le 27 décembre dernier. (source Wikipédia)
L’équipe du Septentrion tient à offrir ses sincères condoléances à sa famille ainsi qu’à ses proches.

Le réveil des éditeurs culturels québécois

Les éditeurs culturels québécois se réunissent au sein du GELi

GELi3Le livre est un formidable outil de propagation d’idées, d’histoires, de connaissances et de culture. Aujourd’hui, alors que les progrès technologiques donnent lieu à un essor phénoménal de la diversité et de la qualité des moyens de communication, le livre, aussi discret soit-il, offre encore l’expérience d’imagination la plus achevée et la plus intime.

Or, en cette ère de tous les divertissements, nous sommes plusieurs à constater une érosion de la place du livre dit littéraire et culturel parmi les autres médias de communication de masse. Le livre culturel souffre d’un recul dans la sphère publique et les intérêts de la bibliodiversité nous paraissent trop mollement représentés auprès des organismes gouvernementaux.

Soucieux de voir le livre culturel regagner de la vigueur et de l’influence sur la place publique, un groupe d’éditeurs québécois fondent le GELi (Groupement des éditeurs littéraires). Avant tout groupe de réflexion et laboratoire d’idées doté d’une structure légère, efficace et démocratique, le GELi se donne comme principale mission de faire entendre la voix des éditeurs culturels auprès du public, des médias et des institutions gouvernementales pertinentes.

Le GELi poursuivra comme seul objectif la défense et la promotion de la littérature d’ici. Pour ce faire, il entend :

– réclamer davantage de tribunes et d’espace médiatique dédiés au livre ;
– obtenir une attention et un soutien accrus de la part des organismes publics ;
– favoriser le rayonnement du livre culturel québécois sur la scène internationale ;
– promouvoir les auteurs des livres qui façonnent notre culture et qui participent à son rayonnement ;
– développer des relations plus étroites et plus constructives avec les créateurs et les partenaires essentiels de la chaîne du livre que sont les auteurs et les libraires.

Le GELi se préoccupera aussi d’enjeux ponctuels importants, tels que le projet de loi C-32 sur le droit d’auteur, le développement du marché du livre électronique, le phénomène de régression de la librairie indépendante ou encore la question d’un prix réglementé dans le domaine du livre.

Les éditeurs du GELi souhaitent conserver des liens avec d’autres instances et associations vouées à la promotion du livre. Cependant, dans le contexte actuel, nous croyons qu’il devient essentiel de soutenir plus spécifiquement les livres d’imagination et d’idées, et par là de contribuer au rayonnement de notre culture.

Signataires : Alire, Alto, Boréal, Écosociété, Groupe Librex, Groupe Ville-Marie Littérature, Héliotrope, Hurtubise, L’Instant Même, La Courte Échelle, La Peuplade, La Pleine-Lune, Le Lézard amoureux, Le Noroît, Le Quartanier, Les Allusifs, Les Herbes rouges, Lux éditeur, Nota Bene, Québec Amérique, Remue-ménage, Septentrion, Triptyque, Trois-Pistoles, Varia et XYZ.

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Renseignements

Arnaud Foulon, éditeur
Hurtubise
Tél. 514 497-0882
arnaud.foulon@editionshurtubise.com

Antoine Tanguay, éditeur
Alto
Tél. 418 208-5270
atanguay@editionsalto.com

À table en Nouvelle-France finaliste au Prix des abonnés

C’est avec fierté que nous souhaitons souligner la nomination du livre de Yvon Desloges, À table en Nouvelle-France, comme finaliste dans la catégorie documentaire du Prix des abonnés du réseau des bibliothèques de la Ville de Québec.
Du 18 juin au 3 octobre 2010, les abonnés du Réseau des bibliothèques de la Ville de Québec sont invités à choisir les lauréats des Prix des abonnés. Les abonnés de 13 ans et plus pourront déterminer les gagnants des catégories fiction et documentaire, alors que la catégorie jeunesse est réservée aux abonnés de 12 ans et moins. Le prix de la catégorie documentaire est offert par l’Institut Canadien de Québec qui remettra une bourse de 1000$ à l’auteur gagnant.
Yvon Desloges se dispute le prix avec Destination LHJMQ – Dans les coulisses du hockey junior de Michel-André Roy, paru chez Flamarion Québec, ainsi qu’avec Lieux de légendes et de mystère du Québec de Pierre Lahoud et Henri Dorion, paru aux éditions de l’Homme. Nous désirons souhaiter la meilleure des chances à Yvon Desloges ainsi qu’à tous les finalistes du Prix des abonnés 2010.
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