Bon alors voilà, c’est fait, c’est parti chez l’imprimeur.
Quand Éditeur Indigne m’a dit « c’est fini après, plus de changements possible», ma tachychardie m’aurait tuée si j’avais eu un problème de tachychardie.

C’est définitif. Sur papier, fixé, on ne peut plus rien changer.
Au printemps, des filles toutes plus belles que les autres vont défiler dans le taxi de Pierre-Léon, Mère Indigne va se vautrer (quoi que j’ai du mal à l’imaginer se vautrer, mais bon…) sur les genoux de Sean Penn à Tout le monde en parle, et moi… et bien moi, je vais avoir un chien immortel. C’est très important quand ils se mettent à prendre de l’âge, qu’ils deviennent immortels, les chiens.
Les dates de signatures et de salons commencent à s’entasser (c’est à partir de deux, que ça commence à s’entasser, on disait?), et difficile de ne pas se rendre à l’évidence… ça arrive pour de vrai. Ce qui est souvent difficile à admettre quand on gravite dans le monde virtuel des blogs, justement.
La première fois que j’ai rencontré Léon, j’ai eu l’impression de me trouver face à Holden Caufield, j’avais presque envie de le toucher pour vérifier qu’il existait en chair et en os. La première rencontre avec Mère Indigne, je suis restée scotchée… avait-elle vraiment une vie en dehors de mon écran d’ordi?
Toujours est-il que tout à l’heure, en faisant semblant d’être occupée pour me donner une contenance, je pensais… Et je me disais qu’on ne pouvait pas trouver meilleurs co-équipiers (À Go on crie tous « CAMARADES »!!!) que ces deux-là.
C’est un honneur, sérieux.
…
Mais je ne me souviens plus où je m’en allais avec ça…