À quelques jours de la parution, ça aurait été pertinent que je vous parle de la façon qu’Un taxi la nuit est construit. J’aurais pu m’étendre sur ses textes qui conservent la chronologie inversée inhérente au mode blogue. Ça aurait été également de bon aloi que je m’attarde sur l’évolution qu’a subie mon écriture lors de ces deux années de création. Que je vous parle aussi, des livres que je lis, des auteurs qui m’inspirent, de la place qu’occupe la littérature dans ma vie. Ça aurait la moindre des choses que je vous entretienne là-dessus. Mais ce soir, je ne trouve pas les mots.
En fait mes mots, je les ai récupérés aujourd’hui dans un paquet à mon intention à la gare d’autobus. Je tiens entre les mains ce livre, mon livre. J’ai dans le nez l’odeur de l’encre et dans les yeux, ces mots, les miens. Pourtant, je ne trouve pas ceux qui exprimeraient la joie que je ressens. Ni ceux qui expliqueraient les petits pincements au coeur…
Je suis toutefois un peu déçu… Que vous ne puissiez en profiter dès maintenant.
Plus que quelques heures avant de mettre la main sur ces contes à rebours.
Vous ne perdez rien pour attendre!
14 réflexions au sujet de « Contes à rebours »
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Hummmmmm, c’est pas gentil, de faire monter la pression comme cela! C’est vrai que tenir, mettre son nez, entrouvrir un livre très attendu, c’est une jouissance divine. J’ose à peine imaginer ce que cela fait, quand c’est le sien.
Vivement vendredi qu’à notre tour nous puissions nous régaler de l’odeur de l’encre et des mots de notre taxi préféré! – au fait, on peut les acheter à l’avance ces merveilles. À quelles librairies?
Je n’ose même pas imaginer à quel point ce doit être particulier de vivre ce que tu vis en ce moment. Espérons simplement que ces petits bijoux traversent l’Atlantique un beau jour.
Mes félicitations à toi Pierre-Léon.
T’as beau dire ce que tu voudras, cette attente est une souffrance qui fait … du bien. Je pense au gars de Taxicomane (mais c’est une autre histoire….) et je me dis que les papillons papillotent pour ton bien. Au plaisir de recevoir ta dédicace vendredi prochain.
En tant que conjointe de l’éditeur, j’ai eu la chance de tenir et surtout de lire ton livre. J’aimais déjà beaucoup ton blogue. Mais là me vautrer dans mon lit avec ton livre, avec une lumière tamisée et pouvoir avoir une relation intime avec tes écrits est une expérience beaucoup plus forte qu’avec n’importe quel écran. Être émue, être touchée. Merci pour cette belle course dans les rues de Montréal.
Bravo
Oh mais que tu es agace là !!!
Moi aussi les mots me manquent! Je suis émue par tes mots, par leur sensibilité. Je suis heureuse pout toi!
M’énârves!
Suis pogné ici, avec l’odeur d’un écran…
C’est taxi tant hein?
moi aussi j;ai bien hiate de le tenir dans mes mains…
J’ai vraiment, mais alors vraiment l’intention de passer te voir, acheter ton livre et repartir avec photo et signature.
Digit
Si chacun de tes fans se payait une course en taxi avec toi, tu ferais beaucoup de millage, j’en suis certaine!
Je serais là pour une dédicace.
Champagne ! (pour cette première réussite)
Salut,
Je voudrais juste te faire part que j’étais là depuis le début.J’ai apprécié, associé, subjugué et mèlés beaucoup mèlés tous tes propos. Êtant chauffeur moi-même qui a parcouru toute l’amérique , je suis fière d’inscrire dans mon C.V. que j’ai été aussi chauffeur de taxi à Tremblant avec ses très « UP » et ses très « DOWN ». Je dois aussi te dire que certaines de tes nuits étais identiques à certaine que j’ai du subir. Je te souhaite beaucoup de bonheur, je suis sincère, et surtout prend soin de toi… mange bien, boit bien, et fait l’Amour.