Quelques perles

Je suis heureuse de savoir que des perles fréquentent ce blogue. En effet, Mme Larocque, dont il a été question dans une note précédente (Recherche de réviseurs à 50 $ l’heure) m’a dit, en fin de semaine dernière, avoir reçu plusieurs réponses à son invitation et avoir même trouvé des perles.
J’espère que c’est dans le bon sens, car l’on sait que ce terme peut signifier également, par antiphrase, une erreur grossière et ridicule, digne d’un sottisier. À titre d’exemples, en voici quelques-unes du domaine de l’assurance, qui ne sont pas nouvelles, mais si vous êtes comme moi, elles vous feront toujours rire (à remarquer que les fautes des réclamants y ont été laissées) :
«J’avoue que je n’aurais pas du faire demi tour sur l’autoroute avec ma caravane
mais j’avais oublié ma femme à la station service!»
«J’avoue que j’ai traversé le carrefour sans regarder s’il venait quelqu’un, mais j’étais passé à ce même carrefour, moins d’une heure auparavant et il n’y avait personne.»
«Je suivais une voiture, quand celle-ci s’est arrêtée a un feu rouge à ma grande
surprise.»
«Je n’ai guère eu le temps de voir le piéton car il a immédiatement disparu sous la voiture.»
«Je vais prêter ma voiture à quelqu’un qui ne sait pas trop s’en servir, mais avant
pouvez-vous me confirmer que vous payerez les pots casses pour les accidents qu’il ne manquera pas de provoquer?»
«J’ai été heurté de plein fouet par un poteau électrique.»
«Puisque vous me demandez quelles sont les conséquences de l’accident je vous dirais que pour le moment, mon mari est mort.»
«J’étais en vacances quand la fuite s’est produite dans la salle de bains du voisin du dessus. Alors le voisin du dessous a cru que l’eau venait de chez moi, mais le voisin du dessus a alerté le voisin d’à côté qui est le frère du voisin du dessous pour lui dire que l’eau ne venait pas de chez moi mais du voisin du dessus.»

Une réflexion au sujet de « Quelques perles »

  1. Certains lèvent le nez sur ce genre de joyaux, les yeux faussement désolés mais les sourcils hautains. Personnellement, je trouve merveilleux ce genre de trouvailles. Elles méritent leur nom de « perles »… Après réflexions et nombreux sourirs, je me chuchote qu’au moins, ce «gens» prennent-ils, sous le devoir de l’obligation, d’écrire. C’est déjà mieux que rien du tout. Et ce contexte où les auteurs doivent défendre leur thèse absurde : c’est un véritable délice !

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