Mon métier de libraire m’a encore permis de faire une autre belle rencontre en la personne de Monsieur Antoine Boussin, directeur commercial de chez Grasset. En fait, je le connaissais déjà un peu pour l’avoir vu à quelques reprises à la librairie ou au salon du livre, mais c’est la toute première fois que j’avais la chance de dîner en sa compagnie.
Je n’étais pas le seul chanceux car une quinzaine de libraires privilégiés ont été conviés au réputé restaurant Le Saint-Amour* pour la présentation de la rentrée automnale de la prestigieuse maison d’édition que Monsieur Boussin dirige depuis sept ans.
De la dizaine de titres présentés, deux ont particulièrement retenus mon attention : Un effondrement de Ghislaine Dunant et L’année de la pensée magique de Joan Didion. Le premier traite de la dépression et le second du deuil. Sujets légers comme je les aime.
Ce que l’on retiendra de cette rencontre, outre le fait d’avoir envie de lire tous ces livres, c’est le plaisir communicatif d’Antoine Boussin. Doté d’un charisme fou, il séduit tout le monde par sa passion débordante, sa verve colorée, son sens de l’humour subtil, son esprit vif, sa joie de vivre évidente et par son côté humain qui vient lier tout le reste. Bref, un homme de très agréable compagnie qu’on voudrait pouvoir côtoyer plus souvent.
Comme il aime de plus en plus le Québec, on peut espérer le voir au moins une fois par année. Avec mon inimitable imitation du chant de gorge, vous pouvez être certains qu’il reviendra peut-être plus tôt que prévu! Mes consœurs de chez Clément-Morin et de chez Vaugeois pourraient d’ailleurs vous le confirmer.
D’ici là, avec ses Donner, Labrune, Boyle, Châteaureynaud, Dantzig, Dupont-Monod, Didion, Dunant et Slouka, il y a de quoi occuper notre automne!
*l’élégance d’asperges et les pétoncles de la Gaspésie étaient un pur délice
4 réflexions au sujet de « De belles rencontres #2 »
Les commentaires sont fermés.
As-tu hâte de faire ta première rencontre de libraires en tant que directeur littéraire ? Et comment vas-tu le vivre ?
Ô patron, vous me déstabilisez là! Je n’avais jamais pensé à ça. Je vais sûrement m’inspirer d’Antoine Boussin et de Viviane Hamy. Ils savent communiquer leur passion tout en restant eux-mêmes. Une chose est certaine, je vais y prendre plaisir. Il reste un petit détail à régler: trouver les bons romans que j’aurai à défendre
Allo Eric,
tu as vachement raison concernant M. Boussin. J’étais du groupe qui a dîné avec lui la veille à Montréal. Cela fait maintenant quelques années qu’il effectue des rencontres avec les libraires et j’ai eu la chance d’être présent à plusieurs reprises. Le type devrait donner des leçons à tous les éditeurs car peu parlent avec autant de passion, de conviction et d’honnêteté des livres qu’ils publient. La classe!
bonjour Éric,
je te lis assidûment sans jamais intervenir mais je ne peux absolument pas restée silencieuse à propos de cette merveilleuse rencontre!
En effet, monsieur Boussin est un être passionné, vif, intéressant, drôle, le temps passe malheureusement trop vite en sa compagnie…
En parlant des livres avec autant de facilité , même ceux dont les sujets sont graves, il nous convainc instantanément de les lire..!
je considère aussi que nous sommes vraiment privilégiés d’assister à des rencontres, quelles qu’elles soient, aussi enrichissantes et stimulantes!
Et, bien sûr, ton fameux chant de gorge… restera un moment inoubliable!