Disparition de travailleurs autonomes

Nous pouvons lire, dans l’Annuaire québécois des statistiques du travail, volume 3, numéro 1, que le nombre de travailleurs autonomes a diminué de 1300 en 2006 par rapport à 1998. Et dans l’ensemble, ce type de travail représente, pour ces deux années, respectivement 13,3 et 15,3% des emplois.
Il serait intéressant de savoir où sont rendus les 2% manquants. Sont-ils à leur retraite? Ce serait surprenant, puisque les 55 ans et plus ont connu la plus forte hausse parmi les travailleurs indépendants (+ 44%). D’ailleurs, près du quart des travailleurs de ce groupe d’âge ont un statut de travailleur autonome en 2006, tandis que cette proportion n’est plus que de 2,8% chez les jeunes de 15 à 24 ans. Pour revenir à mon interrogation, où se trouvent donc ceux qui ont abandonné leur travail solitaire? Au chômage? Ou au sein d’une entreprise?
Si vous êtes du nombre, peut-être pouvez-vous répondre à cette question.
Quant aux autres, qui font encore partie des 13,3%, y a-t-il un autre endroit où vous souhaiteriez être?
Pour ma part, je vous avoue que je me sens bien là où je suis : la retraite, je ne suis pas nécessairement pressée d’y arriver; le chômage, ça y ressemblera tout de même un peu lorsque je serai à ma retraite; et travailler dans une entreprise ne m’attire pas, à moins de pouvoir faire du télétravail, ce qui m’apparaît, de prime abord, la solution la plus intéressante. Mais comme ce semble toujours plus vert dans le jardin du voisin, peut-être que je me trompe à cet égard.
Si vous faites partie de ce dernier groupe, que je qualifierais de chanceux, dites-moi si j’ai raison ou tort.

2 réflexions au sujet de « Disparition de travailleurs autonomes »

  1. Je fais partie du 2,8%: les 15 à 24 ans.
    Il y aura bientôt deux ans que je suis travailleuse autonome. Je ne peux pas encore dire si je le serai toute ma vie. Certains moments sont plus difficiles que d’autres, notamment en ce qui a trait à la gestion du temps et de l’argent.
    Je dois néanmoins avouer que j’adore travailler chez moi en pyjama devant mon portable et ma montagne de dictionnaires!

  2. Je crois bien que je reviendrai à mes anciennes amours dès l’automne. Étant présentement en chômage, je veux me réorienter et ne faire que de la révision linguistique…
    L’avenir dira combien de temps je conserverai ce statut !

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