La Parisienne

Il y a les définitions des dictionnaires… et les autres. Voici celle, tout à fait exquise, d’Adolphe-Basile Routhier (l’auteur, entre autres, de l’hymne national canadien) de la Parisienne :
«C’est le type le plus accompli peut-être de la causeuse de salon, et l’on est étonné des improvisations étincelantes qui coulent sans effort de ses lèvres. Au fond c’est très vide et si c’était écrit on ne le lirait pas. Mais la musique de la voix, l’harmonie et le naturel du geste, l’expression du regard, suppléent à l’idée qui manque et l’on écoute avec la conviction que l’on entend quelque chose.» (RHAF, 38-4, printemps 1985, p. 565)
Pas très flatteur, n’est-ce pas? N’empêche que je suis sûre que vous en connaissez, vous aussi, de telles personnes… Et avouez qu’elles n’habitent pas nécessairement Paris.

2 réflexions au sujet de « La Parisienne »

  1. J’avoue, j’en connais des deux côtés de l’Atlantique! Ces personnes suscitent mon admiration pour leur aisance et leur grâce, leur côté «actrice en perpétuelle représentation» m’agace par contre légèrement.

  2. Si je comprends bien, il ne s’agit pas d’eau javellisée ici !
    J’adhère à cette définition de la Française pour le charme. L’emballage est attrayant, parfois le fond laisse à désirer, pas toujours, évidemment, pas toujours. De toutes manières, tous les accents me charment. Je les trouve chantants, en autant que ce ne soit pas l’accent québécois. Lui, je ne l’entends pas. J’imagine que c’est semblable à notre parfum naturel, vous l’avez remarqué, on ne se sent pas. Mais dieu ce que l’on sent les autres !

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