Dans le fil du collier des saisons

Extraits
Haïkus de Jean-Guy Desrochers
Le banc du marcheur
au soleil et sous la pluie
Hôte de personne
Pour mieux se connaître
il a creusé son ombre
sans trouver silence
L’oiseau s’harmonise
au mouvement des nuages
Son guide est le vide
Lecteurs orpailleurs
Parmi cent un haïkus
trois pépites d’or
Les mots que j’écris
n’ont pas besoin d’une brise
pour être compris
Le soleil s’incarne
dans de petites fleurs jaunes
Collier de rosée
Entre ciel et terre
rien que des cordes de pluie
qui les réunissent
J’ai fermé les yeux
pour ressentir mon corps
Les pensées à l’ombre
Le vent fait silence
Il a forme du passant
L’eau rêve sans rides
Les saules sont beaux
Des poèmes sur les eaux
Pas besoin de mots

Une réflexion au sujet de « Dans le fil du collier des saisons »

  1. J’ai lu « Doigts de lumière ». J’ai aimé les haikus, admiré les toiles de l’artiste-peintre et les réflexions du philosophe. J’ai apprécié cette fraicheur d’écriture et cette imagination venue du coeur.
    Pauline Provencher, membre du Conseil d’administration du
    Centre Teilhard de Chardin (Montréal)

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