En célébrant cette journée dans le monde entier, l’UNESCO s’efforce de promouvoir la lecture, l’industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d’auteur.
Le 23 avril 1616, disparaissaient Cervantes, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca. Ce 23 avril marque aussi la naissance, ou la mort d’éminents écrivains comme Maurice Druon, K. Laxness, Vladimir Nabokov, Josep Pla ou Manuel Mejía Vallejo. C’est pourquoi, cette date ô combien symbolique pour la littérature universelle, a été choisie par la Conférence générale de l’UNESCO afin de rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs, et encourager chacun, en particulier les plus jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture et à respecter l’irremplaçable contribution des créateurs au progrès social et culturel. L’idée de cette célébration trouve son origine en Catalogne (Espagne) où il est de tradition d’offrir une rose pour l’achat d’un livre. (source)
Au Québec, cette journée est particulièrement fêtée et soulignée par des rencontres dans les bibliothèques ou les librairies notamment. Il vous sera aussi remis une rose à l’achat de livres en librairie.
Cette année, les éditeurs qubécois, dont le Septentrion, participent à une activité nouvelle : Passe-livre. Plusieurs bouquins seront mis gratuitement en circulation dans trois hôpitaux et les lecteurs sont invités, après leur lecture, à déposer ce livre dans un endroit public pour qu’un autre s’en empare. La libre circulation du livre en somme !
Finalement, c’est demain que seront dévoilés les gagnants du grand prix littéraire Archambault et du grand prix de la relève Archambault. Souhaitons bonne chance à Caroline Allard, finaliste au grand prix littéraire Archambault, avec son livre Chroniques d’une mère indigne.