Archives mensuelles : mai 2008

Contrat de révision

C’est le genre de billets que j’aime beaucoup faire paraître.
Comme je suis débordée de travail et que je ne peux répondre à cette demande qui m’a été faite depuis assez longtemps, avec l’assentiment de son auteur je vous l’offre.
M. Germain Ross, qui en est à son deuxième roman, cherche quelqu’un pour le corriger. Il s’agit d’un roman d’aventures plein de rebondissements, me dit-il, de 250-270 pages. La correction doit se faire à l’ordinateur, avec affichage des modifications. Le tarif est à discuter.
Si cette offre vous intéresse et que vous avez de l’expérience – car la correction doit être parfaite, me dit l’auteur –, vous pouvez joindre M. Ross par courriel (germain.ros@videotron.ca) ou téléphone (418 842-9755).

On n’est pas là pour disparaître

Ça fait longtemps qu’une lecture ne m’a pas autant rejoint que ce roman d’Olivia Rosenthal On n’est pas là pour disparaître. Quand je tombe sur un livre comme celui-là, j’ai l’impression qu’il a été écrit expressément pour moi tellement il y a tout ce que j’aime dans la littérature. Et c’est pas tous les jours que ça arrive.
D’abord, le sujet qui sous tend toute la trame. Le style dépouillé et retenu de l’auteur. L’intelligence de l’écriture à la fois clinique et sensible.
Le sujet c’est la maladie d’Alzheimer, qui, par extension, devient celui de la disparition par l’oubli. On suit d’abord Monsieur T. qui en est atteint et qui a poignardé sa femme à coups de couteau. Il y a aussi le point de vue de la femme. Cette histoire est entrecoupée de réflexions profondes de l’auteur sur la maladie et sa propre vie qui, elles, sont entrecoupées de courtes observations biographiques de la vie du Docteur Alzheimer. C’est cette alternance de ces trois aspects qui donne toute la force au roman. La structure reproduit, d’une certaine façon, le processus mental de la maladie de A.
C’est totalement réussi. C’est un plaisir complet qui interpelle. J’aurais voulu noter l’entièreté du livre dans un carnet tellement chacune des phrases m’interpelait. Je ne l’ai pas fait. Ce sera préférable que je le relise un jour. Ça aussi c’est pas souvent que je puisse dire une chose pareille!