Le tout nouveau livre de l’historien Nicolas Landry Plaisance Terre-Neuve 1650-1713 sera lancé dans le cadre du Salon du livre de la Péninsule acadienne.
L’événement aura lieu
au Salon du livre
le vendredi 10 octobre 2008
à compter de 18 heures
au 155, rue DeGrâce, Shippagan
Véritable spécialiste de l’histoire des Maritimes, la réputation de Nicolas Landry n’est plus à faire. Après le succès de son livre Histoire de l’Acadie, qu’il a coécrit avec Nicole Lang, il s’est intéressé à celle de Plaisance, une colonie française au destin particulier.
Avant même toute tentative d’exploration de l’Amérique, les grands bancs de poissons au large de Terre-Neuve attisaient déjà la convoitise des pêcheurs européens.
La France caressait le projet d’établir un poste permanent sur les côtes de Terre-Neuve afin d’y installer ses sécheries de poissons et de protéger ses navires. C’est à Plaisance que Louis XIV décidera de fonder une colonie permanente en 1655, qui passera rapidement sous la direction du ministère de la Marine.
À tour de rôle, pendant près de 60 ans, les gouverneurs, officiers de la garnison et visiteurs qui s’y succèdent multiplient les tentatives visant à améliorer la colonie et le sort de ses habitants, oscillant entre vision mercantile et désir de peuplement.
La perte de Plaisance à la suite de la signature du traité d’Utrecht en 1713 resserrera d’un cran l’étau autour de la Nouvelle-France.
Nicolas Landry détient une maîtrise en histoire de l’Université de Moncton et un doctorat en histoire de l’Université Laval. Après avoir occupé des fonctions d’archiviste à l’Université Sainte-Anne et aux Archives nationales à Ottawa, il devient doyen des études puis professeur d’histoire au campus de Shippagan de l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick. Ses travaux portent essentiellement sur l’histoire des pêches chez les francophones de l’est du Canada du XVIIe au XIXe siècle. Il a également publié aux éditions du Septentrion Histoire de l’Acadie et Éléments d’histoire des Pêches.
Si vous passez par Shippagan, profitez-en pour aller lui serrer la pince!