Je profite de cinq minutes de liberté (je suis entrée dans la période de production la plus intense de l’année, une vraie esclave du travail que je suis) pour vous dire qu’hier la réviseure du Septentrion m’a rapporté le manuscrit de Pierre-Léon tout barbouillé de rouge. Je fais des blagues, il n’y a pas tant de corrections que ça, des virgules et des majuscules essentiellement. Elle m’a écrit (tu ne m’en veux pas trop de te citer Solange?) : «J’ai beaucoup aimé passer les nuits dans le taxi avec Pierre-Léon». Comme je suis hyper occupée (je ne vous l’ai pas déjà dit?), j’ai débuté hier soir, pendant un sacro-saint épisode des Invincibles, l’entrée des corrections dans le fichier informatique (la réviseure corrige sur papier). Ça va vite et bien, j’en suis déjà à la page 106 (edit à 11h57, à la page 147 sur 250). Ensuite, je vais envoyer un petit courriel à Pierre-Léon pour lui demander des précisions sur certains passages, de remplacer certains mots qui se répètent dans la même phrase, etc.
Et puis, la réviseure et moi nous avons fait du troc: je t’échange Pierre-Léon contre Caroline Allard. Oui, les livres seront remis à temps à l’imprimeur (la gestion du calendrier de production est ma source principale de stress).
Le graphiste a aussi fait une première maquette de la couverture des deux manuscrits. C’est beau, c’est en couleur, vous allez aimer ça. Un peu de patience, il y a des petites retouches à faire…
4 réflexions au sujet de « Le règne du stylo rouge »
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C’est un verre de jus de raisin ?
Euh, pas exactement. Mais que veux-tu, c’est le carburant de l’éditrice.
Ouf! Une chance que mon chum est totalement nul en informatique. Imagine qu’il ait vu ça… que j’ai passé des nuits agréables dans le taxi avec P.-L.?
Et maintenant que j’ai fait cette déclaration à Pierre-Léon, qu’est-ce que je vais dire à Mère indigne? Surtout qu’elle est déjà complètement folle, celle-là, je ne voudrais pas la faire basculer encore plus.
Bon, je prends deux ou trois gorgées de rouge et je plonge : «La vie ne serait pas si douce si on n’avait pas Pierre-Léon et Mère indigne.» ♥♥
Merci pour vos bons mots et loin de vouloir m’immiscer dans votre boulot (J’ai faillis dire goulot) je n’ajouterai que l’adage que voici: « Blanc sur rouge rien ne bouge et rouge sur blanc tout fout le camp… ))
Bonne continuation. Bon courage surtout !