Jacques Poulin, à la sortie de son plus récent roman intitulé L’Anglais n’est pas une langue magique (Leméac/Actes sud), ne tarissait pas d’éloges au sujet du livre America de Denis Vaugeois. Il s’en est servi pour nourrir sa dernière fiction comme en fait foi ces extraits d’entrevues qu’il accordait au journal Le Devoir et à La Presse en mars dernier.
«J’avais alors pris conscience que, sur la piste de l’Oregon, il y avait des traces de plein d’explorateurs français. Et tout le temps de l’écriture de ce roman, j’ai lu le très, très beau livre de monsieur Vaugeois, qui s’appelle America, et qui pour moi est la merveille des merveilles…»
«Que le Québec, que la présence française ait été aussi vaste à une certaine époque et qu’elle ait été refoulée jusqu’à être ce que nous sommes maintenant, autant géographiquement que moralement, ça ne me paraît pas être une très grande réussite. J’ai comme une sorte de nostalgie de ce que ç’aurait pu être», avoue-t-il. (Christian Desmeules, Le Devoir)
S’il n’aime pas parler de SES livres, il aime parler DES livres. Entre autres ceux écrits sur le voyage de Lewis et Clark, inspiration pour L’anglais n’est pas une langue magique. Le reste de l’entrevue sera un échange entre lecteurs et il quittera sa chaise pour faire des allers-retours à sa bibliothèque. Il s’extasie sur l’ouvrage de Denis Vaugeois (America 1803-1853: L’expédition de Lewis et Clark et la naissance d’une nouvelle puissance, chez Septentrion), une «merveille», dit-il. (Chantal Guy, La Presse)
Articles complets du Devoir et de La Presse.