Précision sur Maurice K. Séguin

L’édition du « Voyage de Peter Kalm » est d’une richesse incroyable. Réalisé par Jacques Rousseau, Guy Béthune et Pierre Morisset, ce travail m’impressionne à chaque fois que je le consulte. Cette fois, j’y cherche des informations sur le passage de Français à Canadien. À la page CXXXVI, Rousseau indique qu’il a traduit en français la plupart des titres suédois de Kalm. En note, il précise: » Le professeur M.K. Seguin (sans accent) du Département de géologie de l’Université Laval a eu l’amabilité de vérifier ces traductions et de suggérer plusieurs corrections ».

Dans mon texte de présentation du monumental essai de Séguin sur Champlain ( Septentrion, 2008:9), je signalais qu’il avait profiter d’un séjour de deux années en Suède pour se familiariser avec la langue suédoise. Il me restait un petit doute qui se devine à ma façon de raconter la chose.

Me voilà rassurer et vous aussi.

Ce rappel est aussi l’occasion de souligner l’audace de Pierre Tisseyre ( Cercle du livre de France, 1977) qui a relevé avec le « Voyage de Peter Kalm » un véritable défi. J’ai rarement vu un ouvrage aussi complexe et exigeant pour un éditeur.

Je salue avec émotion le souvenir d’un grand éditeur.

Une réflexion au sujet de « Précision sur Maurice K. Séguin »

  1. Bonsoir monsieur Vaugeois,
    Effectivement, l’ouvrage édité chez Tisseyre est le fruit d’un travail considérable. Une réédition critique réalisée à partir du texte tel qu’établi par Rousseau et al. serait sans aucun doute très bien accueillie.
    Au plaisir,
    Catherine Ferland

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