J’avais remarqué pour la première fois les livres de Christopher Isherwood il y a quelques années alors que je travaillais encore en librairie. Des rééditions en format poche m’avaient donné envie. J’avais retenu le nom sans rien faire d’autre.
À l’automne, dans une bouquinerie près de chez moi, je suis tombé sur Le mémorial que je me suis empressé d’acheter à un prix dérisoire. Il s’est retrouvé dans mes trop nombreux titres à lire.
Il y a à peine un mois, comme premier film de l’année, je suis allé voir au Clap Un homme au singulier de Tom Ford adapté du roman du même nom signé Christopher Isherwood. Film que j’ai tout simplement adoré qui allie habilement esthétisme et profondeur psychologique.
Habité par ce que j’avais vu et ressenti, il me fallait poursuivre l’aventure en me plongeant dans l’univers romanesque de Isherwood. Je n’ai eu qu’à tendre la main pour lire Le mémorial. Dans ce roman, on suit plusieurs membres d’une même famille après la première guerre mondiale sur une période de neuf ans qui nous est présentés en quatre temps dans un ordre qui ne respecte pas le chronologie. Ils subissent tous, chacun à leur façon, la petite onde de choc laissée par la guerre.
L’ambiance générale qui s’en dégage est très forte et les intentions des personnages finement décrites. Deux aspects qu’on retrouvait également dans le film de Tom Ford. Même si ce n’est pas un grand roman, l’expérience a été suffisamment concluante pour avoir envie de découvrir d’autres oeuvres de Isherwood.
Une réflexion au sujet de « Le mémorial »
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Bonsoir, le film sort en France demain mais j’ai la chance de le voir en avant-première. Je n’ai pas adoré mais j’ai bien apprécié l’ambiance, la musique et l’interprétation de Colin Firth, très sobre. C’est dommage que Julianne Moore n’ait pas un rôle plus important. Un film à voir en effet. Bonne soirée.