Notre programme éditorial de l’automne 2010

Voici nos titres à paraître cet automne. Si vous voulez avoir plus d’informations sur chacun de ces titres, n’hésitez pas à nous écrire au sept@septentrion.qc.ca
Fictions
La Trajectoire de Stéphane Libertad
Il est Français, il rêve de l’Espagne, de soleil et de flamenco. Par amour, il se retrouve avec sa femme et son fils au Québec. Au-delà des différences culturelles entre les deux pays, c’est surtout le parcours sinueux d’un individu à l’aube de la quarantaine dont il est question dans cette chronique douce-amère.
L’auteur porte un regard imparable et sans concession sur le Québec et la France. Rien ni personne n’est épargné, à commencer par le narrateur lui-même. L’écriture de Stéphane Libertad, directe et sans concession, dérange autant qu’elle séduit.
Extrait : « Je suis soudain nostalgique de mon pays, je me dis que je n’ai jamais été aussi loin de lui et que je ne l’ai jamais tant aimé. Le danseur et son conjoint ricanent. Je me demande si quelqu’un va dire à l’autre enfoiré de fermer sa grande gueule, que son histoire de putes françaises n’est pas conforme aux règles du savoir-vivre. Ma femme me regarde avec un sourire désolé, je vide mon verre et l’entraîne vers la sortie. »
Collection Hamac, ISBN 978-2-89448-622-1, parution 31 août, 21,95 $, 236 pages
Déjà de Nicolas Bertrand
En 1978, sans raison apparente, Roland s’effondre dans son salon. Cette chute inopinée, qui n’est que le début de la manifestation d’une tumeur au cerveau, bouleversera le cours de son existence. Malgré ses appréhensions, il refusera de se laisser abattre car, à trente ans, alors qu’on croit avoir la vie devant soi, la seule idée de trépasser est odieuse, inadmissible.
Nicolas Bertrand parvient à traiter ce sujet grave avec une certaine dérision grâce au côté ludique de son écriture au style très british. Mais surtout, avec Déjà, c’est à une expérience profondément humaine qu’il convie le lecteur.
Extrait : « Roland gigota aussi longtemps qu’il le put, mais rapidement ses jambes devinrent molles et il sentit le besoin de s’asseoir. Il quitta le plancher de danse en sueur, essoufflé, satisfait. Ces dix minutes de délectation, Roland les paya chèrement car il fut torpide le reste de la noce. Elles valaient cependant leur pesant d’or, puisqu’il avait été heureux. »
Collection Hamac, ISBN 978-2-89448-633-7, parution 7 septembre, 19,95 $, 202 pages.
La Pureté de Vincent Thibault
Un vieillard trouve l’amour dans une vitrine. Une dent de requin préserve un souvenir d’enfance. Un homme est obsédé par un mystérieux grain noir… Des dix histoires qui composent La pureté jaillit une poésie du quotidien, faite d’étrangeté, de transparences et d’éblouissements soudains. De l’indicible surgit une force, une confiance tranquille.
Vincent Thibault, avec le talent qu’on lui connaît, poursuit son parcours unique. Il signe ici son œuvre la plus aboutie. La Pureté aura de quoi réjouir les lecteurs d’Haruki Murakami et de Yoko Ogawa.
Extrait : « Hotaka comparait deux modèles de carte de visite, lorsqu’il fut soudainement pris de vertige. Sur un des modèles, les mentions des champs d’expertise de la société étaient toutes précédées d’un point noir, et ces points avaient exactement, exactement la forme du grain maudit. Il y avait là, devant ses yeux, autant de Grains Noirs prêts à lui ruiner la vie à coups d’odeurs fétides. Un moment, il revit l’étrange eau noirâtre qui était apparue au fond de l’évier, et il eut l’impression que cette même eau remplissait tranquillement ses poumons. »
Collection Hamac, ISBN 978-2-89448-634-4, parution 14 septembre, 17,95 $, 152 pages.
Essais
Tavibois de René Hardy
Tavibois, ce nom étrange sonne encore comme une énigme en Mauricie malgré plus d’un demi-siècle d’existence. Né de l’imagination d’Albert Tessier, le nom unit le T de son patronyme à AVI d’Avila Denoncourt et à BOIS de Paul Boivin, les trois amis qui se sont associés dans la fondation de ce domaine à Hérouxville, en 1951.
Ne serait-ce qu’en raison de l’attention médiatique qu’il a suscitée au fil des ans, Tavibois méritait de soulever la curiosité de l’historien. La notoriété des trois fondateurs, les marques personnelles qu’ils y ont laissées, celles des personnalités qui y ont séjourné, dont Jordi Bonet, l’aménagement original de ce site naturel, la vocation culturelle qu’Albert Tessier y a imprimée, puis l’engagement déterminé des Filles de Jésus qui en ont fait un lieu exceptionnel de ressourcement ont convaincu l’auteur de faire partager son intérêt personnel pour Tavibois.
ISBN 978-2-89448-621-4, parution 10 août, prix 24,95$, 256 pages.
Les Commissions d’enquête sur la question indienne au XIXe siècle
Michel Lavoie et Denis Vaugeois
Les rapports de commissions d’enquête peuvent devenir une lecture absolument fascinante, surtout lorsqu’ils portent sur des questions indiennes. En l’espèce, les enquêtes du XIXe siècle menées sous le régime britannique révèlent une histoire indéniablement captivante. Trois d’entre elles ont particulièrement marqué l’histoire et leurs recommandations ont toujours de fortes résonnances sur la vie des Indiens du Canada. Les textes intégraux sont ici présentés dans l’ordre chronologique. La commission Darling (1828) a été à la source du projet de civilisation des Indiens et de la création des réserves telles qu’elles sont connues de nos jours. La commission Bagot (1844-1845) continue de marquer de son influence la politique indienne du Canada moderne, particulièrement à travers la Loi sur les Indiens. Quant à la commission Pennefather (1858), elle a rompu les liens plus que symboliques qui unissaient les Indiens à la Couronne britannique pour ramener la politique indienne au niveau canadien et non plus impérial.
ISBN : 978-2-89448-623-8, parution 24 août, 39,95$, environ 500 pages.
Les Clercs de Saint-Viateur au Canada 1947 à 1997 de Léo-Paul Hébert
Les premiers Clercs de Saint-Viateur français sont arrivés au Canada en 1847, invités par Barthélemy Joliette pour prendre charge du Collège Joliette. Antoine Bernard a raconté le premier siècle des Viateurs au Canada dans un ouvrage en deux tomes. Léo-Paul Hébert présente ici le troisième demi-siècle 1947-1997. Cette période couvre la Révolution tranquille, la réforme du système scolaire du Québec, le concile Vatican II et l’aggiornamento qui s’ensuivit.
Dans les années 1961-1962, les effectifs des Viateurs du Canada ont atteint plus de 1100 religieux. Les réalisations viatoriennes dans l’éducation ont été considérables et significatives. À partir des années 1970, les transformations profondes de la société québécoise ont amené les Viateurs à s’adapter aux conditions nouvelles. La pastorale a pris en grande partie le relais de l’éducation. En dehors du Canada, les Clercs de Saint-Viateur avaient déjà fondé des établissements en Chine, en 1931, au Japon en 1948 et à Taïwan, en 1953. Dans la suite, malgré la réduction des effectifs, ils s’implantent au Pérou en 1959, en Haïti, en 1965 et au Burkina Faso en 1999.
L’année 1997 a marqué le 150e anniversaire de la fondation canadienne. Le musée d’art de Joliette a présenté alors une importante exposition intitulée La foi dans l’art, dont l’objectif était de souligner l’importance que les Viateurs accordent à l’art, au chant et à la musique.
ISBN : 978-2-89448-615-3, parution 24 août, 64,95 $, 996 pages.
La Culture artistique au Québec au seuil de la modernité
Jean-Baptiste Lagacé fondateur de l’histoire de l’art au Canada
de Olga Hazan
L’ouvrage d’Olga Hazan, qui fait suite à une exposition présentée en 2004 au Centre d’exposition de l’Université de Montréal à l’occasion du centenaire de l’histoire de l’art au Canada, met en lumière le contexte dans lequel a été créée la première chaire canadienne d’histoire de l’art, occupée par Jean-Baptiste Lagacé de 1904 à 1944. Ce faisant, il vise à faire connaître les conditions dans lesquelles une culture artistique, c’est-à-dire un champ de savoir axé sur l’art et son histoire, s’est forgée une place à Montréal dès la deuxième moitié du XIXe siècle et pour la première fois au Canada, affectant autant les milieux universitaire et scolaire que le monde ouvrier. S’adressant à tous ceux qui s’intéressent à l’art, à l’histoire de l’art, à l’éducation, à l’histoire des disciplines, à l’histoire du Québec et à l’histoire culturelle, La culture artistique au Québec au seuil de la modernité vise à éclairer, dans toute sa richesse, le rôle exceptionnel qu’un humaniste montréalais superbement prolifique et polyvalent a joué dans ce processus d’institutionnalisation de l’histoire de l’art.
ISBN : 978-2-89448-626-9, parution 31 août, 44,95$, environ 500 pages.
Le Triangle Québec-Paris-Ottawa. De Champlain à Sarkozy
Gilles Duguay
Ancien ambassadeur du Canada, Gilles Duguay a passé l’essentiel de sa vie au service de l’État fédéral. Dans ce livre ambitieux, il ne s’est pas contenté de relater son impressionnant parcours. En partant de Champlain, personnage qu’il adore, il fait un survol de l’histoire de la Nouvelle-France puis dresse un vaste tableau de la diplomatie canadienne, depuis les Fabre et Roy jusqu’aux Vanier, Dézy, Dupuy, Léger, etc. On voit ainsi toute l’évolution de cet aspect de notre société qui a grandement influencé nos politiques d’hier et de maintenant.
Le juriste Gilles Duguay détient une vaste expérience diplomatique acquise, entre autres, dans le cadre de son poste d’ambassadeur du Canada au Cameroun, au Maroc et en Roumanie. Il a également occupé de nombreux postes d’enseignement de niveau universitaire au Canada, en Europe et en Afrique. Il a aussi participé à la création et à la mise sur pied d’établissements d’enseignement postsecondaire au Rwanda et en République démocratique du Congo
ISBN : 978-2-89448-627-6, parution 14 septembre, 39,95$, environ 400 pages
Le Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières 1860-2010
Jean Panneton
En somme, une histoire du Séminaire Saint-Joseph se révèle une tranche de la société québécoise. Au cours de son existence, l’institution scolaire a subi les à-coups de tous les événements qui ont marqué la société d’ici. Entre autres : la fondation du Canada en 1867, le krach de 1929, la crise des années ’30, les guerres de 1914 et 1939, la Révolution tranquille, la sécularisation accélérée à partir de 1970.
Ces quelques faits suffisent à rappeler que le destin du Séminaire ressemble peu à un cours paisible sans cascade. Tout en reconnaissant la part d’un certain déterminisme, une histoire du Séminaire doit rendre justice à ceux et celles dont le rôle fut déterminant, au moment de prendre les bonnes décisions. Sans leur lucidité et leur ténacité, le Séminaire Saint-Joseph aurait été emporté par la tourmente comme plusieurs institutions similaires.
ISBN : 978-2-89448-628-3, parution 21 septembre, 29,95$, environ 300 pages.
Les Années Duplessis
sous la direction de Xavier Gélinas et Lucia Ferretti
Le 7 septembre 1959, Maurice Duplessis, député de Trois-Rivières et premier ministre du Québec, mourait dans l’exercice de ses fonctions. Cinquante ans plus tard, des chercheurs de plusieurs disciplines, de diverses sensibilités et de toutes les générations ont voulu poser un regard neuf sur l’homme politique qu’il a été, sa contribution à l’évolution du Québec et le souvenir qu’il a laissé. Le présent livre reprend, en les approfondissant, les principales communications du colloque Duplessis, son milieu, son époque s’est tenu à l’hôtel de ville de Trois-Rivières et à l’hôtel du Parlement, à Québec, en septembre 2009. Identité nationale, représentations, fédéralisme, administration publique, développement régional, droits et libertés, mœurs politiques… autant de thèmes et de controverses qui ont marqué les années Duplessis et demeurent d’actualité dans le Québec d’aujourd’hui.
Ont collaboré à cet ouvrage : Éric Bédard, Gaston Bernier, Mathieu Bock-Côté, Frédéric Boily, Roch Bolduc, Ivan Carel, Suzanne Clavette, Charles-Philippe Courtois, Gaston Deschênes, Xavier Gélinas, Dominique Labbé, Pierre Louis Lapointe, Frédéric Lemieux, Yves Lever, Denis Monière, Louis O’Neill, Pierre Pagé, Jean-Charles Panneton, Martin Pâquet, Sébastien Parent, Martin Pelletier, Jean-Claude Racine, Maélie Richard, Marc-André Robert, François Rocher, Jocelyn Saint-Pierre, Michel Sarra-Bournet, Stéphane Savard, Jean-Noël Tremblay, Alexandre Turgeon et Denis Vaugeois, sous la direction de Xavier Gélinas et de Lucia Ferretti.
ISBN : 978-2-89448-625-2, parution 26 octobre, 39,95$, environ 400 pages.
Le Domaine du Roi de Michel Lavoie
La plupart des gens connaissent le Royaume du Saguenay ou la Traite de Tadoussac. À la rigueur, plusieurs ont entendu parler ou lu quelques commentaires furtifs sur le Domaine du Roi. Cependant, peu connaissent l’histoire du Domaine seigneurial du roi. Cet ouvrage a pour objet d’expliquer comment, dans quelles circonstances et dans quels buts le roi de France, en 1652, se taille un vaste domaine de plusieurs milliers de kilomètres carrés, à même sa seigneurie de la Nouvelle-France.
Collection Métis, ISBN 978-2-89448-624-5, parution 13 octobre, 29,95$, environ 300 pages.
À la hache et au scalpel
70 éditoriaux pour comprendre Le Devoir sous Gérald Fillion, 1947-1963

Réunis et commentés par Michel Lévesque
De 1947 à 1963, Gérard Filion a dirigé les destinées du journal Le Devoir. Selon l’ex-journaliste Gilles Lesage, il a, avec André Laurendeau, constitué « un duo d’enfer » et formé « un formidable tandem », « le plus solide et le plus efficace » que ce journal ait connu au cours de son premier centenaire. Le premier se démarque par son style franc, direct et mordant; travaillant à la hache, donnant des coups francs et bien placés. Le second use davantage de sa plume comme l’outil du chirurgien, décortiquant les situations au scalpel.
Sous la direction de ce tandem, Le Devoir se démarque de la presse écrite d’alors en abordant des sujets délicats, voire controversés. La façon de traiter les sujets sous observation, le choix des mots et, surtout, le fait de les porter sur la place publique va renforcer la crédibilité du Devoir mais, en corollaire, lui attirer de nombreuses critiques. Sous la direction de Filion et Laurendeau on assiste alors au passage de l’ère canadienne-française à l’ère québécoise.
ISBN : 978-2-89448-629-0, parution 19 octobre, 39,95$, 400 pages.
Blessures de guerre. Des camps nazis à l’Afghanistan
Gilbert Lavoie
Vendredi, le 12 mars 1943.
Un bombardier léger piloté par le capitaine Gilles Lamontagne, est abattu par la chasse allemande au-dessus de la Hollande.
Samedi, le 24 octobre 2009.
L’ancien pilote préside un événement de levée de fonds à Valcartier pour les familles des militaires qui ont fait la Bosnie, Haïti ou qui rentrent d’Afghanistan. Après avoir connu les camps de concentration nazis, Gilles Lamontagne, sait à quel point un soldat traumatisé par les horreurs de son métier a besoin de sa famille au retour
Blessures de guerre, c’est l’histoire de Gilles Lamontagne et celle de nos militaires de 2010 qui reviennent de mission avec des traumatismes que l’on commence à peine à connaître. Des traumatismes qui viennent hanter leur vie jour et nuit et qui poussent parfois jusqu’au suicide. C’est le récit bouleversant de toute une génération de jeunes soldats qui sont devenus des «Anciens combattants» à contrecoeur, parce qu’ils ont été déclarés inaptes à servir à cause de ces traumatismes. C’est l’histoire de leurs femmes, de leurs enfants. Blessures de guerre, c’est l’illustration de la dette que nous avons contractée envers ces combattants.
ISBN : 978-2-89448-630-6, parution 28 septembre, 15,00$, environ 100 pages.
Histoire des chemins de fer du Québec de Michel-Louis Pelletier
Entre 1850 et 1914, le chemin de fer a pris en Occident un rôle de tout premier plan comme instrument de développement économique. Désormais sa venue promettait un avenir à des régions où l’activité industrielle et commerciale n’était jusqu’alors que chimères. On a démontré le fait que les chemins de fer ont participé à l’édification du Canada comme pays différent et indépendant des États-Unis. Le Grand Trunk, l’Intercolonial et le CPR ont joué un rôle déterminant dans l’histoire du Canada mais on ne doit pas oublier que l’histoire des chemins de fer au Canada avait commencé au Québec où les chemins de fer ont aussi exercé une influence déterminante dans son avenir. Ce livre veut donc compenser une lacune que l’on retrouve dans l’histoire des Chemins de fer du Canada qui fait peu de ceux construits au Québec.
ISBN : 978-2-89448-631-3, parution 2 novembre, 39,95$, 400 pages.
L’Affaire Michaud. Histoire d’une exécution parlementaire
Gaston Deschênes
Le 14 décembre 2000, l’Assemblée nationale adoptait une motion dénonçant « les propos inacceptables à l’égard des communautés ethniques et, en particulier, à l’égard de la communauté juive tenus par Yves Michaud à l’occasion des audiences des états généraux sur le français à Montréal ».
Geste sans précédent dans l’histoire parlementaire québécoise et canadienne – et probablement dans l’histoire parlementaire tout court – la motion a été adoptée unanimement, moins d’une heure après qu’elle ait été connue, sans débat, sans que Michaud ait eu l’occasion de donner son point de vue et sans même que les propos dits « inacceptables » aient été lus par ou pour les députés. Cet ouvrage raconte comment les parlementaires ont invoqué de faux précédents pour se donner le droit de blâmer un citoyen nommément, mais surtout comment les partis politiques ont utilisé le Parlement pour liquider un adversaire politique.
ISBN : 978-2-89448-632-0, parution 9 novembre, 19,95$, 200 pages.
Le Boréal Express. Journal d’histoire du Canada (1810-1841)
Gilles Boulet, Jacques Lacoursière et Denis Vaugeois
Extrait de la préface de Jean Hamelin datant de 1977
« Pour souligner son dixième anniversaire, le Boréal Express présente au grand public son troisième album historique. Il couvre la période 1811 à 1841, celle qui commence avec la guerre canado-américaine, culmine dans les soulèvements de 1837 et 1838 et débouche sur le rapport Durham et l’acte d’union.
Le Boréal tient son originalité du traitement qu’il donne à l’information. Les historiens résument, synthétisent; le Boréal recrée, ré-actualise. Et, pour ce faire, l’équipe du Boréal utilise avec intelligence et finesse les procédés journalistiques. Elle n’essaie pas de tout dire, mais de tout faire sentir. Une date, un événement, un nom, c’est d’abord un jalon, une valeur, un symbole. L’utilisation des procédés journalistiques comportait de nombreux inconvénients: le Boréal n’allait-il pas sombrer dans l’événementiel incohérent et anecdotique? La recette est à la portée de tous, bien peu, cependant, pourraient la réussir. Cuisiner est affaire, non de technique, mais d’art. Si n’est pas artiste qui veut, l’équipe du Boréal l’est à coup sûr: cet album en est la preuve. »
ISBN : 978-2-89448-619-1, parution 16 novembre, 29,95 $, 170 pages.