Journée internationale contre l’homophobie

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Pour souligner à notre façon cette journée internationale contre l’homophobie, Septentrion voulait attirer votre attention sur deux titres de son catalogue traitant de l’homosexualité La Répression des homosexuels au Québec et en France. Du bûcher à la mairie de Patrice Corriveau et Cher Émile d’Éric Simard.
Le premier, La Répression des homosexuels, retrace l’histoire de la répression faite aux homosexuels de la Grèce antique aux années 1990. Cher Émile, une autofiction qui se présente sous la forme d’un roman épistolaire, traite de la douleur amoureuse.
À l’automne, paraîtra Virilité en jeu. Les garçons adolescents et l’homosexualité masculine de Janick Bastien Charlebois, une analyse des attitudes et des réactions des garçons adolescents à l’endroit des hommes gais.
Pour la petite histoire (source : http://www.homophobie.org/), la Journée internationale contre l’homophobie, qui se tient le 17 mai de chaque année, est un événement rassembleur et un moment de convergence des actions de lutte menées contre l’homophobie.
La raison d’être de la Journée internationale contre l’homophobie, son sujet central d’intérêt, le leitmotiv qui en informe chacune des actions demeure un phénomène universel, polymorphe et historique : l’homophobie.
Au Canada, la reconnaissance des communautés gaie et lesbienne aura d’abord été une reconnaissance juridique fondée sur le respect des chartes des droits et libertés de la personne. Par ailleurs, les avancées juridiques n’auront de sens que lorsqu’elles se traduiront par une reconnaissance sociale des réalités homosexuelles où l’homophobie sera absente. Pour réaliser cet objectif, la Fondation Émergence propose, avec le concours de partenaires, la tenue d’une journée annuelle dédiée à la reconnaissance sociale des réalités homosexuelles.
Philosophie de l’événement
Peu de groupes minoritaires ont été aussi malmenés que ceux des gais et des lesbiennes. Des progrès phénoménaux ont été accomplis et les personnes d’orientation homosexuelle sortent de l’ombre. Vu de l’extérieur, on pourrait croire qu’il n’y a plus de problèmes et que tout est réglé. Les médias se montrent réceptifs, des personnalités publiques commencent elles aussi à sortir de l’ombre, des téléromans présentent des gais et des lesbiennes dans des scènes de la vie courante. Or, la réalité est tout autre, beaucoup de personnes sont incapables de vivre leur orientation homosexuelle, la vivent difficilement ou adoptent des modes de vie pour se protéger. Malgré les situations difficiles, la tenue d’une Journée internationale contre l’homophobie ne doit pas être construite sur une philosophie de « victimisation ». Au contraire, cette journée doit être une occasion de travailler avec les aspects positifs de l’homosexualité et mettre en valeur la contribution positive des gais et des lesbiennes dans la société.
Les clientèles visées
L’homophobie est un phénomène insidieux qui a su se frayer des chemins subtils, discrets et habituellement invisibles. Il n’y a personne à l’abri de manifestions hostiles envers l’homosexualité. Et, fort surprenant, certaines personnes homosexuelles elles-mêmes adoptent des comportements homophobes pour se mettre à l’abri de réactions dont elles pourraient être l’objet de la part de leur entourage. Une Journée internationale contre l’homophobie de lutte contre l’homophobie cherchera à rejoindre toutes les clientèles indépendamment de leur orientation sexuelle.
Engagement
Une Journée internationale contre l’homophobie n’appartient à personne en particulier. Elle est l’affaire de tous ceux et de toutes celles qui désirent un monde dépourvu de préjugés et capable de faire une place à tous et à toutes, indépendamment de leur orientation sexuelle. À l’instar de toutes les journées thématiques mondiales, celle dédiée à la lutte contre l’homophobie doit être prise en charge par tous les acteurs de la société civile : les organismes communautaires gais et lesbiens, et ceux des autres diversités sexuelles, les syndicats, les employeurs, les entreprises privées, les gouvernements, les administrations publiques, les ordres professionnels et toutes les personnes à la recherche de l’égalité.