Suppression des luttes pour le pouvoir

De tout temps, les humains se sont battus pour le pouvoir. Des affrontements armés, nous sommes graduellement passés aux luttes électorales. Celles-ci ont été et demeurent souvent féroces. Même en démocratie élective, la politique n’est pas faite pour les tendres et les pleutres. On dit que l’une des qualités d’un bon politicien est d’avoir l’instinct du tueur !
En démocratie participative, la sélection des candidats aux postes de délégués à l’Assemblée nationale est effectuée par les Regroupements et le choix final est fait par le Conseil de la bonne gouvernance au moyen d’un tirage au sort. Ces méthodes empêchent tout affrontement. Étant donné que les conflits font rarement ressortir ce qu’il y a de meilleur chez l’être humain, la disparition des luttes pour le pouvoir ne constituera pas une grande perte pour l’humanité. Dans l’histoire des civilisations, une telle évolution représentera un réel progrès.
Un autre avantage de la démocratie participative est de favoriser la collégialité dans l’exercice du pouvoir. Dans toutes les autres formes d’organisation politique, la tendance est à la concentration du pouvoir dans les mains d’un seul individu, que ce soit un dictateur, un président ou un premier ministre. Dans le modèle que je préconise, le chef de l’Exécutif, le Chancelier, a une autorité restreinte. L’essentiel du pouvoir est détenu par les commissions de l’Assemblée nationale. Les délégués doivent donc travailler en équipe et la centralisation du pouvoir dans les mains d’un seul devient impossible.
Plus encore que l’abolition des élections, la disparition de la lutte pour le pouvoir et l’impossibilité de concentrer l’autorité dans les mains d’un individu représentent une véritable révolution.

4 réflexions au sujet de « Suppression des luttes pour le pouvoir »

  1. La suppression des luttes pour le pouvoir et l’exercice du pouvoir en équipe, le triomphe du féminisme !

  2. Il est plus que temps que les institutions politiques soient redéfinies pour convenir aux femmes et non plus seulement aux hommes. Le livre «Réinventer la démocratie» est en ce sens une contribution importante.

  3. Changer le système en place est non seulement une nécessité incontournable mais en plus une obligation.
    Le présent système ne pourra répondre aux adaptations que l’ensemble de nos sociétés vont devoir faire en face du développement durable. Il n’y a qu’une nouvelle manière de diriger qui nous permettra de prendre le virage que nous allons tous devoir prendre pour assurer un réel avenir aux génération suivantes.
    Vivement, un débat de société basé sur une saine réflexion tirée de ce livre.

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