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CHAPITRE 2 : Partira ? Partira pas ?
Le 2 juillet 1659
La colonie est désorganisée. Quoiqu’en dise le père Ragueneau, François de Montmorency Laval n’est pas encore nommé évêque. Il déplaît d’ailleurs aux habitants de Montréal qui militent en coulisse pour qu’on nomme quelqu’un d’autre. En France, les jésuites sont sur le point de gagner cette bataille, pendant que plusieurs habitants de la colonie perdent confiance en eux. Arrivé depuis peu, le nouveau gouverneur de la Nouvelle-France fustige les habitants du Canada qui auraient selon lui mal géré la traite des fourrures. Plusieurs de ces habitants lui rendent la pareille et lui font la vie dure. Chacun tire la couverte de son bord. La dissension se répand partout. Devant la menace iroquoise, les 2 000 habitants de la colonie sont divisés et laissés à eux-mêmes…
Référence : FOURNIER, Martin. Les Aventures de Radisson : L’année des surhommes. Tome 3. Québec, Les éditions du Septentrion, 2016, p. 35-36.
Plan de la ville de Québec en 1663, chef-lieu de la Nouvelle-France. Plan réalisé par Jean Bourdon, arpenteur.
Référence à venir.
Une palissade semblable à celle-ci entourait le bourg de Trois-Rivières.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; Colonial Michilimackinac, Mackinaw City, Michigan, 2013.
Un canot d’écorce de bouleau, semblable à ceux qu’ont utilisés Radisson, Des Groseilliers et leurs alliés autochtones.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; site Grand Portage National Monument, Minnesota, 2013.
Détail d’un canot d’écorce avant que les coutures de racines ne soient étanchéifiées à l’aide de gomme de sapin ou d’épinette.
Référence : © Martin Fournier, tous droits réservés; site Grand Portage National Monument, Minnesota, 2013.