J’avais envie de partager avec vous le petit hommage que j’ai rendu à Aki Shimazaki lors de la remise du Prix des libraires le 14 mai dernier:
« Actuellement, Aki Shimazaki est l’une des auteurs les plus talentueuses au Québec. Peut-être aussi la plus méconnue de notre littérature. Pourtant, elle a tout pour séduire le plus grand nombre. Selon moi, ce n’est qu’une question de temps. Les grandes distinctions commencent à lui courir après et le grand public suit tranquillement. Tout pour me faire plaisir.
D’un livre à l’autre elle nous offre toujours de petits bijoux littéraires qui brillent par leur concision et leur intelligence et ce n’est jamais dénué d’émotion. Il faut lire sa série Le poids des secrets pour s’en rendre compte. Son écriture est précise et irréprochable pourtant elle écrit dans sa langue d’adoption. C’est assez impressionnant. On retrouve encore toutes ces grandes qualités à la lecture de Mitsuba, une touchante et magnifique histoire d’amour toute simple mais jamais banale qui débute au Japon et qui se termine à Montréal. Mitsuba, qui signifie trois feuilles en japonais, est le nom du café où se rencontrent Takashi et Yûko pour permettre à leur amour naissant de prendre son envol. Mais cet amour-là entre ce jeune cadre talentueux et cette fille dont le père est un homme d’affaire prospère réserve peut-être quelques surprises. On savoure chaque instant, chaque mot et on se laisse porter par cet univers charmant et enveloppant. En refermant le livre, on est touché par une certaine grâce. Mitsuba est un pur plaisir de lecture à s’offrir, du bonbon pour l’imaginaire.
Merci Aki Shimazaki pour ces belles rencontres littéraires que vous me faites faire à chacun de vos livres. J’attends le prochain avec autant de bonheur. »
7 réflexions au sujet de « Aki Shimazaki »
Les commentaires sont fermés.
Bon, encore un autre livre à me procurer !
Je suis contente que tu présentes des auteurs peu connu comme celle-ci, c’est exactement le genre de livre que j’aime (j’ai adoré Ying Chen et ça me fait un peu penser à elle !) J’aime beaucoup les livres dont l’histoire se passe dans une autre culture, on peut alors découvrir cette culture à travers les yeux de l’écrivain.
Tu devrais donc me voir sous peu à la librairie
Oui, c’est un bel hommage que tu lui as fait. ;o)
Désolé, Éric, mais je ne partage pas du tout votre opinion quant à Mitsuba. Pour moi, ce livre est une bluette, sans plus. Sa trilogie est meilleure et plus «profonde» malgré sa concision. J’attends encore le grand roman que cette auteure saura sans doute nous donner. Mais l’amour qu’on peut avoir pour certains écrivains puise parfois dans des régions secrètes de notre être…
PS J’ai loué Le labyrinthe de Pan en fin de semaine et j’ai adoré ça. Le film oppose la fantasmagorie des conte des fées à la tyrannie ambiante. C’est très réussi. Certains décors sont surréalistes.
Je n’ai encore rien lu de cette écrivaine et je compte bien découvrir ses oeuvres en commençant par ‘Mitsuba » !
Tout comme toi (tu m’as déjà collé le qualificatif de « copieuse », alors je l’exploite au maximum…), j’attends le prochain Shimazaki avec impatience. C’est toi qui m’a fait découvrir cette merveille d’auteure que j’ai dévorée en très peu de temps, alors je compte aussi sur toi pour m’aviser dès sa prochaine sortie en librairie!
Réjean, j’ai une bonne suggestion pour toi: à sa sortie, Réginald Martel avait dit de mon premier roman « Martel en tête » que c’était l’anti-bluette par excellence
Eh bien, j’irai le lire et cela confirmera ce que je pense de Mitsuba, cette «touchante et magnifique histoire d’amour» que vous aimez tant. Au fait, le grand Réginald Martel a daigné se pencher sur votre premier roman ? Quelle chance vous avez eue ))