En ce moment, ma vie me prend tout mon temps reléguant ainsi la littérature au second plan. Partagé entre l’achat d’une propriété et une certaine idée d’un amour naissant, j’ai du mal à me concentrer lorsqu’au matin je plonge dans ma routine de lecture.
Le seul titre qui retient mon attention et auquel je m’accroche est le second roman de Mark Haddon « Une situation légèrement délicate » (Nil). « On ne peut pas empêcher un petit coeur d’aimer » de Claire Castillon, que j’ai commencé hier, ne m’enchante guère. Sinon, j’opte facilement pour l’abandon.
Récemment, quatre titres ont passé dans la moulinette du temps retrouvé : « Les 13 vies et demie du Capitaine Ours Bleu » de Walter Moers (Albin Michel Wiz), « Le cheval impossible » de Saki (Robert Laffont/Pavillons), « L’ange de mai » de Julie Hearn (Hachette/Blue moon) et le premier tome des « Chroniques des corneilles » de Clem Martini (courte échelle).
Ces quatre titres ne sont pas parvenus à me détourner de mon bonheur présent. Auraient-ils réussi à le faire en d’autres circonstances? Peut-être pas mais ils auraient bénéficié d’une meilleure chance. Ce que je vis en ce moment m’évite peut-être de perdre du temps avec les livres qui n’en valent réellement pas la peine. C’est une bonne chose en fait. Et de sortir des livres pour respirer un autre air ne peut que me faire du bien. Elle est là aussi la vie et je compte en profiter pleinement. D’où ce billet un peu plus personnel qui en annonce peut-être d’autres. Peut-être pas non plus. On verra.
Je vais très bien et les vacances ne sont même pas encore arrivées. Imaginez un peu
7 réflexions au sujet de « Ma vie me prend tout mon temps »
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Que de bonnes nouvelles pour toi, on s’en réjouit! L’amour, l’amour, l’amour… on oublie tout, hein! Pas facile la recherche de propriété, on en visite une lundi soir! Croisons-nous les doigts!
C’est ce qu’on pourrait appeler de la sélection naturelle … cette lecture qui ne comble plus aucun trou mais les remplit !
Ce n’est tout de même pas une raison pour oublier « Les Correspondances d’Eastman » (2 au 5 août), surtout pour le père de « Cher Émile ».
Il est dans ma PAL, j’ai hâte de faire sa connaissance !
Venise, l’an dernier, alors que mon roman épistolaire venait de sortir, on avait justement approché les correspondances afin que je fasse partie des écrivains invités. Malheureusement, n’étant pas assez connu on n’a pu me faire une petite place. Je trouvais ça dommage puisque mon roman s’inscrivait (et s’inscrit toujours) dans le mandat des Correspondances d’Eastman. En plus, j’aime beaucoup l’Estrie pour y avoir habité pendant trois ans. Un beau rendez-vous manqué. Je me reprendrai bien un jour
J’espère que les lettres d’Éric à Émile sauront te toucher!
Il n’y a rien de tel que de faire son nid. Bien entendu, ça demande une bonne quantité d’énergie… Mais pense à toutes les séances de lecture qui t’attendent ensuite, bien installé dans ton antre douillet! Et si l’amour est au rendez-vous en plus, ce sera l’équilibre parfait!
Vis Éric vis!
Je suis super heureuse pour toi. Tu mérites le plus grand des bonheurs!
juste un petit passage qui me fait plaisir. Le bonheur semble au rendez vous, avec des projets, et bientôt les vacances…Bonne continuation et à bientôt !
Il y a des moments comme ça, j’imagine, où on vit davantage dans le vrai monde que dans les livres. Des fois, ça vaut vraiment la peine.