Le Bout du monde est tout d’abord un resto aux confins de Montréal qui semble ne pas payer de mine. Les gens qui s’y donnent rendez-vous sont tellement vrais et touchants qu’on voudrait les suivre jusqu’à la fin. Ce sont d’autres personnages éparpillés un peu partout sur la planète que nous suivront. Qu’ils soient à Vancouver, en Floride, au Mexique, en Russie ou en Espagne, un film et une chanson inspirée de ce même film Les ailes brisées les unissent. Entre autres choses.
Avec Mercredi soir au bout du monde, Hélène Rioux (XYZ) nous convie à un chassé-croisé subtil. Si tous les personnages sont attachants et intéressants à découvrir, c’est surtout l’atmosphère de ce roman qu’on retient, ce fil ténu qui sous-tend le récit avec force du début à la fin.
Oui, c’est ça, c’est un roman d’atmosphère (petit clin d’œil à Duras ici).
Cette première incursion dans l’œuvre d’Hélène Rioux me séduit. Un des trop rares bons romans québécois de cette année 2007.
3 réflexions au sujet de « Mercredi soir au bout du monde »
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Premier chapître de lu et c’est vrai que les personnages sont attachants… Sais-tu jouer au « cinq cents »?
Chanceux que vous êtes ! Ce n’est qu’un fragment ; trois autres (tomes) en perspective !
C’est mon coup de coeur québécois de l’année pour l’instant.
J’en parlais à sa sortie, juste ici: http://www.biblioblog.fr/index.php/2007/05/16/540-mercredi-soir-au-bout-du-monde-helene-rioux