Ça y est, une partie des jeux sont faits pour le Prix des libraires du Québec. Ne reste que 10 livres, 5 dans chacune des deux catégories.
La québécoise
Les carnets de Douglas, Christine Eddie (Alto)
Parfum de poussière, Rawi Hage (Alto)
Un taxi la nuit, Pierre-Léon Lalonde (Septentrion)
Tarquimpol, Serge Lamothe (Alto)
Léon, Coco et Mulligan, Christian Mistral (Boréal)
Évidemment, chez Septentrion on se réjouit de voir Un taxi la nuit figurer sur cette liste prestigieuse. Chez Alto, on doit littéralement exploser de tout ce qui peut ressembler à de la joie devant un tel résultat. Sans leur enlever le crédit, je ne sais pas si ces trois titres finalistes reflètent bien, toutes proportions gardées, l’apport de cette jeune maison d’édition sur l’ensemble de la scène littéraire de la dernière année. Qu’importe ce que je dis, Antoine Tanguay fait un excellent travail éditorial à la barre de sa maison d’édition et je me dois de le féliciter. Alto a la cote auprès des libraires et le choix des finalistes le souligne très bien. Il fut un temps, c’était Boréal qui ramassait presque tout. C’est la preuve que les temps changent. Cette année, il sauve la mise avec la présence méritée du dernier Mistral.
Compte tenu de ma position délicate, je m’abstiendrai de faire mes prédictions pour cette catégorie.
L’étrangère (Hors-Québec)
À l’abri de rien, Olivier Adam (de l’Olivier)
Le dernier frère, Nathacha Appanah (de l’Olivier)
Le rapport de Brodeck, Philippe Claudel (Stock)
La cartographie des nuages, David Mitchell (de l’Olivier)
La voleuse de livres, Markus Zusak (Oh!)
Vite comme ça, ça m’apparaît être une belle sélection. Mais pour dire vrai, cette année elle m’interpelle beaucoup moins que sa petite soeur québécoise. Cela dit, je crois que Le rapport Brodeck part avec une longueur d’avance.
J’espère que tous les libraires du Québec auront la curiosité de plonger dans les livres qu’ils ne connaissent pas et qu’ils seront nombreux à voter pour leur Prix, geste que je ne peux désormais plus poser.
5 réflexions au sujet de « Prix des libraires du Québec 2008: les finalistes »
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C’est en effet une bonne nouvelle pour Septentrion qu’Un taxi la nuit soit finaliste. Quant à Alto, quel triplé, ma foi!
Ne reste qu’à souhaiter la meilleure des chances aux finalistes!
La cuvée québécoise est effectivement splendide par les temps qui courent.
À un ou deux titres près, je suis plutôt satisfait de cette sélection. La présidente du jury a déclaré que, sans les libraires, la majorité de ces livres seraient restés méconnus. Bien que j’aie quelque bémol sur cette déclaration, je souhaite que le prix des libraires s’oriente définitivement dans cette voie pour les années à venir. Bonne chance aux finalistes !
Il me reste deux lectures et je pourrais me mouiller dans une prédiction, côté Québécois. En fait, je suis un peu honteuse de ne pas avoir encore lu « Un taxi la nuit » parce qu’après tout, ce sont des textes tirés d’un blogue et les blogues, chacun sait, combien c’est intéressant !
Éric, je viens tout juste de terminer Le dernier frère et cette lecture m’a vraiment emporté. J’ai adoré. Je suis heureux que ce livre se retrouve finaliste.